" la Panne et l'écluse Kesteloot"
« LA PANNE » PARTIE URBAINE DU CANAL DE FURNES DANS DUNKERQUE.
« La panne » est un cours d’eau naturel qui initialement traversait la ville.
Puis il a permis au canal de Furnes de se jeter directement dans le Port.
Le canal de Furnes fut construit avant 1633 à la demande des villes de : Dunkerque, Furnes, Brugges.
« La Panne » avait 8 ponts et une écluse dans toute son étendue, à savoir :
celui à l'entrée de la ville;
celui faisant face à la rue Marengo et communiquant à la Basse-Ville; Il fut détruit en 1804 ;
celui de la rue de Soubise, fut détruit en 1805 ;
celui des Capucins fut détruit en 1805 ;
celui de la rue du Sud ;
celui des capucin ;celui de l’entrée du parc de la marine;
celui du Rasphuys.
L'écluse s'appelait Kesteloot, était proche de l'entrée du Parc, entre ce pont et celui des Capucins.
En 1713 à la suite du traité d’Utrecht les anglais empêchèrent la navigation entre la Belgique et Dunkerque en construisant un batardeau au niveau de Zuydcoote.
Les eaux stagnantes favorisèrent la vase et la Panne qui permettait l’évacuation des eaux usées devient nauséabonde.
En 1797 le batardeau fut démoli.
En 1804 fut entrepris la réhabilitation du canal de Furnes.
En 1805, on commence de grands travaux sur Dunkerque en faisant à l'encontre du canal de Furnes un bassin octogone à 4 écluses et à 2 portes de retenue par une écluse au débouché de la cunette dans le canal appelé Ecluse des chasses et servant à cet usage. Ces écluses furent terminées en 1811.
Après la construction de la nouvelle cunette la ville de Dunkerque demanda et obtint la cession du terrain qu'occupait le Canal de Furnes communément appelé « La Panne » depuis son entrée en ville jusqu'à son débouché dans l’arrière-port à la condition d'en faire le comblement à ses frais.
On combla toute cette étendue du Canal à mesure des démolitions. On y employa d'abord des terres sortant du creusement du canal de Furnes, les plus à proximité, puis une partie de celles de la butte qui se trouvait derrière le magasin à poudre, au bout de la rue du Loup, et finalement une portion aussi de la butte située au bout de la rue du Moulin.
En 1807, à la suite de ce comblement le terrain en provenant du comblement fut vendu aux propriétaires des maisons dont le derrière donnait sur le canal.
L'écluse de Kesteloot fut démolie cette même année et son emplacement, celui du logement de l'éclusier et tout le terrain jusqu'au pont du Parc, furent mis à la disposition du génie des Ponts et Chaussées, pour y faire un établissement propre à leur partie.
La même année le pont de Rasphuys fut démoli.
En 1808 eu lieu Le comblement jusqu'au port avec les terres de l'ancien jardin des Récollets, ainsi que la démolition du pont de la Panne au Port.
A la fin de mars 1808, on commença l'excavation pour la construction du pont entre l'entrée de la rue Royale et le munitionnaire, sur l'embranchement du canal de Furnes au canal des Moëres et de Mardyck.
Tous ces travaux permirent à la Ville de s’assainir et de s’embellirent.
Le tracé de la Panne est représenté à ce jour par : la rue Albert 1er, la place de la République, la rue du président Wilson, la place Emile Bolleart, de nouveau la rue président Wilson jusqu’à la rue de l’Amiral Ronarc’h puis en direct au port.
La rue de la Panne devait y donner accès.
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