DUNKERQUE ET SA REGION HISTOIRE " les Rues et Places en 1850"

Les rues et les places publiques, en 1850
D’après Victor Derode
En 1850 Dunkerque comptait environ 150 rues

Des rues de la ville :
 Un quart,  empruntait son nom à la Religion, ou à des personnages qu'elle a déclarés saints : dans cette catégorie se trouvent les rues Saint-Pierre, Saint-Eloi, Saint-Jean, Sainte-Barbe, etc.;
 Un quart, à des hommes qui ont bien mérité du pays, par exemple : place Jean Bart, rue Royer, rue Emmery, etc.;
 Un huitième, à des localités voisines : rue de Nieuport, de Bergues, de Furnes, etc.;
Un huitième, à des établissements qui s'y trouvaient : rue du Collége, rue de l'Abattoir, rue de l'Eglise, etc.
Le reste avait des origines diverses , par exemple : le Bourg de Guinée, la rue de Bourgogne, le trou Waeygat, etc.
   Chaque révolution a changé l'appellation de plusieurs de nos rues. Ce qu'une époque a fait, l'époque suivante se croit en droit de le modifier. Ainsi, la rue Royale devint rue Nationale, puis rue Impériale, pour redevenir rue Royale, et enfin rue Lamartine.... La rue des Jésuites se transforme en rue de Voltaire, en rue de la Raison et en rue du Collège....  
Les rues et les places.
Abattoir (Rue de l').  Autrefois rue du Cimetière, parce qu'elle longeait le cimetière contigu á la chapelle de la Basse-Ville et sur l'emplacement duquel on a élevé l'abattoir. (Va de la rue Saint-Charles à la rue de Paris).
Abreuvoir (Rue de l'). Doit ce nom à une mare qui y a existé jusqu'en 1811, époque où elle a été comblée. En 1792 c'était la rue Washington.
 Anes (Rue des). Ezelstraete. Nom donné à une ancienne ruelle dans la rue du Collège.
 Ancienne Poste (Rue de l') rue  Dupouy.
Angoulème (Rue d'). Rue Arago.
 Anjou (Rue d').  Rue Jean Bart.
  Arago (Rue).  Anciennement rue Royale, puis des Capucins, à cause de l'église et du couvent de ces religieux. En 1793 c'était la rue Michel Lepelletier ; puis la rue de la Liberté ; après 1815 elle devient la rue d'Angoulême ; et en 1830 la rue d'Orléans ; au commencement d'août 1830 plusieurs personnes avaient voulu lui donner le nom de Benjamin Morel, mais, par sa lettre du 9, cet honorable citoyen déclina cette distincion.  C'est le 31 août que le nom d'Orléans fut définitivement adopté.  En 1848 la plaque officielle annonçait qu'elle s'appellerait désormais Arago.
 Arbres (Rue des) en flamand Boomestraete. (Va de la rue du Port au Rempart.)  
 Armes (Place d') en face de l'hôtel-de-ville. Son nom flamand est Cruystraete. - On l'appellait aussi quelquefois Petite-Place. C'est sur la place d'armes que s'exécutaient les sentences criminelles. C'est là que furent brûlés, au XVI° siècle, les hérétiques et les sorciers.  
Bains (rue des). Doit ce nom à un établissement de bains   qui n'a duré que quelques années. (Allait du prolongement de la rue des Arbres à celui de la rue de la Grille).
Bar (Rue de).  rue Royer.
Bar (Tour de). Une des tours de l'enceinte de la vieille ville, la plus voisine de l'ancien château de Robert de Cassel.
Barbe (Rue).  rue  Sainte-Barbe.
Barrière du Risban (Rue de la). Ainsi nommée, de la porte à laquelle elle aboutit (Du quai de la Citadelle å la Porte du Risban).
Bart (Rue Jean).  Va de la rue des Prêtres à la rue des Vieux-Remparts. - En 1701 ou 1702, c'était un terrain nu. Le gouvernement donna ce terrain à l'hospice civil. C'est sous Louis XV qu'on en a exécuté le tracé. On l'appela rue d'Anjou.
Barthélemy (Rue).  Dans un recensement de 1697, la rue Saint Barthélemy est indiquée comme allant de la rue de Bourgogne å la rue Saint-Pierre. Ce serait donc une dénomination pour la rue du Pied de Vache.
Bahelaert's poortje (Portelette). - Impasse ouvrant sur la rue des Vieux-Remparts, on dit aussi : Mezelaer Portje.
 Basse-Ville (Place de la).  Rue Vauban - Ainsi nommée le 11 décembre 1847; elle fut longtemps  Place de la Basse-Ville, quoiqu'elle soit longue et n'offre en aucun de ses points une largeur suffisante pour constituer une place.
 Bazennes (Rue des).  Nom donné à une portion de la rue des Vieux-Remparts près de la rue du Collège. C'est là que demeuraient des femmes de patrons de pêche.
Beaumont (Rue de).  Postérieure à 1706, doit son nom au souvenir d'un intendant de Flandre. Les soldats s'y livraient souvent à des disputes : aussi, par antithèse, on la nomma en 1793, la vue de la Concorde ; en 1805, elle reprit son ancien nom.
 Bergues (Rue de).  Très anciennement rue de l'Espagnol;  son nom actuel lui vient de ce qu'elle conduisait à la porte de ce nom. Cette porte, dite Wespoorle (porte occidentale), ouvrait sur le quai et sur le canal qui conduisait à Bergues. On désigne parfois cette voie publique comme la rue des Récollets, à cause du couvent qui s'y trouvait : elle était coupée par un pont sous lequel passait la Panne pour se rendre dans le port. Le 11 avril 1776, le pont à l'entrée de cette rue s'écroula. Lors de la démolition qui en fat faite au commencement du XIXe siècle, on trouva des vestiges de constructions de diverses époques; on crut y voir des restes des fortifications élevées en 1233, par Godefroi de Condé, momentanément seigneur de Dunkerque.
Berry (Rue de).  Va de la place Jean Bart au parc de la marine.   en 1792 c'était la rue des Droits de l'Homme ; sous la Restauration elle redevint la rue de Berry; en 1830 elle devint rue de la marine.
Beurre (Marché au). Carrefour voisin de la rue des Pierres. Il s'y trouvait autrefois une maison de correction.
Blé (Marché au).  Place irrégulière située entre la place de la République et le pont de l'écluse, dite de Bergues.
Bogaert.  Partie de la rue du Sud, qui est peut-être la même chose que le Burgars.  
Bois (Ruellette au).  Passage de la rue des Pierres au marché au Poisson.
Bolhof.  Jardin où l'on joue à la boule, et qui, au XVIe siècle, se trouvait près du jardin de Sainte-Barbe ou des Canonniers.
Bons-Enfants (Rue des).  Sobriquet d'une rue mal famée qui se trouve dans le voisinage de ja place Calonne.  
Bouchels-Kaye.  Nom qu'on donnait autrefois à cette portion de l'estacade réservée aux navires qui font quarantaine.
Boucherie (Rue de la).  Est devenue la ruellette qui se trouve aujourd'hui rue des Pierres ; on l'appelait rue Saint-Barthélemy, les Jacobins en firent la rue de l'Humanité.
 Bourg-de-Guinée (Rue du).- Carrefour qui va du Marché-aux-Volailles au quai de l'Est; on le désigne aussi sous le nom de Puits-Bleu (Blaeuw-Stampet), parce qu'il s'y trouvait un puits dont la margelle était en pierre bleue.    
  Bourgogne (Rue de).  Petite rue (l'une des quatre voies qui conduisent de l'entrée de la ville au port), qui doit probablement cette appellation au règne des ducs sous lesquels elle a été ouverte. En 1793, elle prit le nom de Franklin. Les rues des Prêtres, de Bourgogne, de l'Égalité, du Pied-de-Vache, de Saint-Pierre, sont parfois désignées collectivement sous la dénomination de Petites-Rues.
Bourse.  Bel édifice bâti en 1754, en face de l'Hôtel-de-ville  
 Brutus (Rue). - Rue Caumartin. (De la rue du Quai de Furnes à l’Esplanade).
Calais (Porte de),  Porte par laquelle Louis XIV fit son entrée à Dunkerque
Calonne (Place).  Près de l'ancien théâtre.  Le 5 janvier 1791, on l'appela place Nationale.
Canons (Rue des).   
Cantine-au-Vin (Rue de la). -Doit ce nom å une taverne qui y existait le siècle dernier. (De la rue Dupouy à la rue Saint-Sébastien).
Capucins (Rue des).  Rue Royale, puis des Capucins, à cause de l'église et du couvent de ces religieux. En 1793 c'était la rue Michel Lepelletier ; puis la rue de la Liberté ; après 1815 elle devient la rue d'Angoulême ; et en 1830 la rue d'Orléans ; au commencement d'août 1830 plusieurs personnes avaient voulu lui donner le nom de Benjamin Morel, mais, par sa lettre du 9, cet honorable citoyen déclina cette distinction.  C'est le 31 août que le nom d'Orléans fut définitivement adopté.  En 1848 la plaque officielle annonçait qu'elle s'appellerait désormais Arago.
Carmes (Rue des).  à cause du couvent qui s'y trouvait.  Rue Couronne  rue de l'Egalité.  Son nom flamand est Croone-Straete.  
Casernes (Rue des). Rue coudée, qui va de la rue du Bastion national au Parc-à-Boulets derrière la caserne du Havre.
Casernes de la Marine (Rue des).  On l'appelait aussi rue du Quartier des Bourgeois. (De la rue du Moulin-à-Poudre à la rue du Quartier-Neuf.)
Caumartin (Rue).  Doit ce nom å un intendant de Flandre. - En 1792, on en fit la rue Brutus. (De la rue du Quai de Furnes à l’Esplanade).
 Champ-de-Mars (Rue du). - Cette rue commençait à la Place-Nationale, allant vers les remparts de la Barrière de Nieuport.
Chantiers. - Les ingénieurs Dunkerquois ont acquis une grande réputation dans l'art de construire les vaisseaux; aussi leurs chantiers sont-ils toujours occupés.  Le principal chantier est aujourd'hui derrière l'église Saint-Jean-Baptiste; il est question de le transférer ailleurs.
Chapelle (Petite). – Située rue de la Grille, et dédiée à Notre-Dame-des-Dunes.  Les femmes de marins viennent souvent y prier pour ceux qui leur sont chers et qui courent les dangers de l'Océan. Beaucoup d'ex-voto appendus aux murs témoignent de la reconnaissance des marins préservés des tempêtes.
Dans le mois de septembre (le 8), on y pratique une neuvaine qui est célèbre dans le pays. C'est une fête pour le quartier. Des marchands ambulants viennent y établir leurs boutiques; les promeneurs et les curieux s'y rendent en foule.
C'est l'emplacement d'un ancien château de la dame de Cassel, seigneur de Dunkerque.
Chapelle Saint-Martin. – En Basse-Ville, près de l'angle de l'ancien cimetière, proche de l'Abattoir.
Château.  Au commencement du XIVe siècle, Robert de Cassel érigea dans la partie Est de la ville un château ou maison-forte qui ne subsista que peu de temps; il n'en reste aujourd'hui d'autres vestiges que son nom donné à la rue du Château.
Château (Petit).  Autre maison-forte bâtie dans la partie Nord de la ville, du côté de la rue du Nord et de la Grille
Château (Rue du).  Doit ce nom au voisinage d'un château (ou forteresse) bâtie par Robert de Cassel. En 1793, on lui donna le nom de Scavola (Sainte-Barbe).
Chaudronniers (Rue des).  Doit son nom aux industriels qui y avaient établi leur domicile. En 1793, elle devait conserver son nom.
Chemin de fer. Le débarcadère est bâti sur l'emplacement de l'Ile Jeanty et des Criques.
 Cimetière (Rue du).  Elle longeait le cimetière contigu á la chapelle de la Basse-Ville et sur l'emplacement duquel on a élevé l'abattoir. (Va de la rue Saint-Charles à la rue de Paris).
Deviendra rue de l’Abattoir.
 Citadelle (Quai de la).  Partie du quai en face du magasin de l'Entrepôt. Après 1714, il y resta un hôpital militaire et une genièvrerie. Il n'y avait alors aucune trace de quai, mais seulement des pilotis plantés çà et là. Le terrain de l'ancienne citadelle fut vendu en 1754. En 1809, il s'y trouvait 67 maisons.
 Cloche (Rue de la).
 Collége (Rue du).
 Autrefois rue de Nieuport, puis rue des Jésuites; l'extrémité Est s'appelait rue d'Enghien, en mémoire du grand Condé, qui prit la ville en 1647. En 1792, elle devint la rue de Voltaire; puis rue de la Raison. La maison des Jésuites servit d'abord de magasin pour les ponts-et-chaussées ; on en fit une école primaire, puis enfin le Collège. (De la Place-d'Armes à la Caserne).
Comédie (Rue de l'Ancienne).  rue Nationale.
Conceptionistes (Rue des).  rue des  Sœurs-Blanches.
Constitution (Rue de la). Rue de Soubise.
Concorde (Rue de la).  Rue Beaumont.
Concorde (Passerelle de la). - En face de l'usine au gaz, ci-devant du Duc de Bordeaux.
 Corderie (Place de la). - Emplacement dans la citadelle.
Cordiers (Rue des).  Traduction de Reepe'straete.  Rue  Emmery.
Corneille (Rue).  Rue Séchelles.
 Couronne (Rue de la).  rue  de l'Egalité. - Son nom flamand est Croone-Straete. On l'appelait aussi rue des Carmes, à cause du couvent qui s'y trouvait.
Couronne (Porte à).  (Porte de la).  Porte qui s'ouvre sur le quai des Hollandais, proche du marché aux Volailles.  Ce nom lui vient d'une couronne surmontant l'écusson royal, place au-dessus de la porte. On la désigne en flamand par Croone-Poorte.
 Cunette (rue de la).   on désigne ainsi la rue nommée depuis rue de l'Abattoir.
 Dames-Anglaises (Rue des). Rue de l’Abreuvoir.
Dampierre.  Rue qui va du quai de la Concorde à la rue du Lion-d'Or ; quelques plans écrivent rue d'Epire.
 Dauphine (Place).  place du Théâtre.
David-d'Angers (Rue).  Autrefois la Tour-d'Auvergne.- En 1801, elle fut tracée sur l'emplacement du jardin des Capucins, en vertu de la délibération du 22 juin 1792. Son nom actuel est un hommage rendu à l'artiste qui a modelé la statue de Jean Bart, inaugurée en 1845. Toutefois nous consignons que c'est par suite d'une erreur de l'ouvrier chargé d'y placer la plaque : elle devait s'appeler rue Lamartine ; on s'aperçut ensuite de la substitution, mais telle est la puissance du fait accompli, qu'on passa outre. Sous la Restauration c'était la rue d'Artois. - Le 9 août 1830, la rue de Chartres.
Demi-Bastion (Rue du).  rue de la  Verrerie.
 Desais (Rue).  Quai de Furnes.  Elle tournait d'équerre avec celle du Sud et allait jusque vers les remparts du canal de Furnes.
Dewulf (Rue).  Rue du Loup.
 Droits de l'Homme (Rue des). Rue de la Marine.
Dupouy (Rue).  Va de la place Jean-Bart à la rue du Sud; le siècle dernier elle s'appelait rue de l'Ancienne Poste. En 1793, c'était la rue de l'Union. Elle porte aujourd'hui le nom de M. Dupouy, dont le dévouement aux intérêts de la ville obtint cette honorable distinction en 1839.
Eau-Chaude (Rue de l').  Dans la citadelle. - Elle est indiquée sur un plan de l'an IX.
Ecole (Rue de la vieille).
Égalité (Rue de l').  Petite rue qui va de la rue des Prêtres à la rue de Bourgogne ; on l'appela d'abord rue de la Couronne; en 1792, ce fut la rue Simoneau; ensuite, de l'Humanité
Église (Rue de l').  En flamand Kerke’straete. Cette rue, qu'on appella aussi Herenstraete (rue Seigneuriale), puis Grand'Rue, va de la Place-d'Armes à la place Jean-Bart. C'est une des plus brillantes et des plus fréquentées de la ville. A l'une des extrémités se trouvent la Grande-Tour, l'église Saint-Éloi et son magnifique portiqne; à l'autre, l'Hôtel-de-Ville, le Palais-de-Justice et la Bourse Au coin de la rue des Sœurs-Blanches se trouvait autrefois l'hôtel ou logea Charles-Quint, la dame de Vendôme et plusieurs autres grands personnages.
Avant de paver la nouvelle voie publique, on dut exhumer les morts confiés à la terre dans l'ancienne enceinte du Temple
Enghien (Rue d').  rue du Collège.
Epire (Rue d').
  Rue Dampierre.
 Espagnols (Rue des).  Ancien nom de la rue de Bergues.
 Esplanade Sainte-Barbe.  C'est un terrain entre la porte du Rosendaël , le bassin Octogone, la Cunette et la caserne Sainte-barbe
 Estran (Porte de l').  Porte à droite du Chenal.
Étuves (Rue des).  Traduction de Sloove-Stracte. -
Ezel'straete. -- Nom donné à une ancienne ruelle dans la rue du College.
Façade de l'Esplanade. -- Rang de maisons faisant face à l'Esplanade Sainte-Barbe; aboutit de la rue Marengo à la rue du Sud; elle est divisée en quatre parties par les rues de Caumartin et de Soubise.
Faulconnier (Rue).  Va de la rue de l'Église à la rue de Hollande, ainsi nommée en mémoire de Pierre Faulconnier, grand-bailli, historien de Dunkerque. Celle rue s'appela Saint-Julien, à cause d'un hôpital dédié à ce saint, en flamand Saint-Juliaen'straele; rue des Pénitentes, du nom d'une communauté qui prit la direction de cet hôpital. Pendant la Révolution, c'était la rue du Muséum.  
Fontaine (Notre-Dame de la).  Il y avait, le siècle dernier, une chapelle de ce nom non loin de l'endroit où se trouve aujourd'hui la chapelle de Notre-Dame-des-Dunes.
 Fort-Louis (Rue du).  Rue de la Basse-Ville, qui va de la porte de ce nom à la rue de Paris. - En 1793, rue du Fort-Libre, puis rue Marat. En 1793, elle redevint rue du Fort-Libre,  Elle doit son nom au voisinage du fort auquel elle conduit.
 Français (Quai des). Portion du quai de la Citadelle contigu à la porte du Risban.
Française (Rue).  Nom donné le 12 août 1830 à la rue qui se nommait d'Angoulême.
 Franklin (Rue).  Rue  de Bourgogne.
Fraternité (Rue de la).  rue Saint-Jean.
 (Rue du Quai de),  Va de la place de la République au canal de Furnes.
 Galère (Rue de la).  on a dénommé ainsi une partie de la rue de l'Égalité qui va de la rue des Sœurs-Blanches à la rue Emmery.
 Gaz (Usine à).  Cette usine, qui distribue l'éclairage dans toute la ville, est située près du Marché-aux. Pommes, en face de la passerelle de la Concorde.
Génie (Rue du).  Rue Saint-Bernard.
Gouvernement (Rue du).  Dans le quartier de la Citadelle.
Grand'Place.  Place Jean-Bart.
Grand'Rue.   Rue de l'Église.
Grande rue de travers.  Rue de la Basse-Ville.
Grille (Rue de la).  Rue qui va du port à la rue de la Petite-Chapelle. Elle sut ainsi nommée en 1800, et doit son nom å la grille de fer qui en ferme l'entrée du côté du quai.   Vers l'extrémité opposée, au milieu d'une terrasse, se trouve la chapelle des Dunes.  
Grosse-Carotte (Rue de la).  Rue   Nationale.
Guillaume-Tell (Rue).  Rue d'Hollande.
Guilleminot (Rue).  Va de la rue des Arbres à la rue de la Grille.  
 Havre (Caserne du).  Caserne située à l'extrémité de la rue des Arbres; elle doit ce nom å un impôt levé sur les navires entrant dans le port, et dont le produit a été employé à payer les frais de construction.
 Hollande (Rue d').  Rue qui va de la rue des Pierres au Marché-aux-Volailles. En 1793, c'était la rue Guillaume-Tell.
 Hôpital civil.  Rue des Vieux-Quartiers et voisin de l'hôpital militaire.
Hôpital militaire, dont la principale entrée est place du Théâtre.
 Humanité (Rue de l'). Rue Saint-Barthélemy. On l'appelait rue Simonneau en 1795.
lle des Faisans.  Partie de l'ile Jeanty, contigüe au canal de Bergues et au canal de Mardyck.
Impériale (Rue). Rue Lamartine.
Ile Jeanty.  Du nom de L.-Maurice-Arnould Jeanty, premier échevin de la ville, et entrepreneur des travaux du roi en 1750.  Ce quartier était un marais que l'on fit combler au moyen des décombres de la ville et autres terrains de remblai. C'est là que devaient s'établir les Natuckois (voir Dunkerque la pêche à la baleine) lors de leur translation à Dunkerque.
Jacobins (Rue des). - Voyez de la Vierge.
Jardin du sieur Norrist (Rue du). -- Nom primitif d'une des rues de la Basse-Ville.
JeanBart (Place). Nommée aussi Grand Place. Parallélogramme de 100 mètres sur 80 ; les pavés y représentent une rose des vents; au centre se trouve le piédestal de la statue de Jean Bart.
Dės 1581, il se trouvait sur cette place un cabaret sous l'enseigne des Clefs, qui exista jusqu'à l'époque de la reconstruction du corps-de-garde. On l'appela successivement place de la Liberté, place Impériale, place Royale, place Jean Bart (1845, 15 octobre).
La maison Alliaume s'y trouve bâtie sur un terrain appartenant au Génie et sur l'emplacement duquel était autrefois une caserne.  
J.-J. Rousseau, (Rue). Rue de la Reine,
 Jésuites. (Rue des). Rue du Collège.
Jeu de Paume (Rue du). - Va de la place du Théâtre à la rue de l'Arsenal. Elle doit son nom à une maison destinée au Jeu de Paume, et qui fut bâtie vers 1580.
 Joyeuse (Rue).  A la citadelle.  
 Julien (Rue Saint).  Voyez Saint-Julien.
 Justice (Palais de).  En face de l'Hôtel-de-Ville.
Jastico (Rue de la). Rue des Prêtres.
 Kléber.  On nomma ainsi, en 1793, une rue allant du milieu de la rue du Levant, vers les remparts de l'Est.
Lamartine (Rue).  C'était d'abord la rue Royale; en 1792, la rue Mirabeau.  La Barrière Mirabeau était au pont.  En 1793, la rue Michel-Lepelletier; en 1795, Barrière de Paris ; en 1808, rue Impériale; en 1844, rue Royale. C'est en 1848 qu'elle prit  ce nom. Elle va du pont du canal de Furnes à la place de la République.
La Tour-d'Auvergne (Rue de). Rue David-d'Angers,
 Levant (Rue du).  Rue moderne, voisine de la rue de Nieuport.
Liberté (Rue de la).  Rue Arago.
 Liberté (Place de la).  Nom que porta peu de temps la Grand Place.
Lille (Porte de).  Porte à l'Ouest du canal de Bergues.
Lion-d'Or (Rue du).  Date de 1792, va de la place de la République au canal de Bergues, en longeant les magasins militaires.
 Louis XVIII (Place). Rue de la République.
Loup (Rue du).  Ou Dewulf's-straete ou des Vieux-Quartiers. - Le terrain de l'hospice, autrefois la caserne de cavalerie; rue qui va de l'église Saint-Éloi à la rue Royer. Vers 1641 c'était la limite de la ville de ce côté.
 Magasin-de-Fourrages (Rue du). -Va du Marché-aux-Pommes au canal de Bergues. Elle doit son nom aux magasins militaires qui s'y trouvent.
Magasin-de-Poudre (Rue du).  Continuation de la rue des Vieux-Quartiers, à partir de la rue Royer à la rue de la Caserne de la Marine. Elle doit son nom à une usine à poudre qui s'y trouvait  au XVIIIème siècle.
Marat (Rue).  Voyez fort Louis.
Marengo (Rue de).  Rue qui va du quai de Furnes à l'esplanade Sainte-barbe. Cette rue est peu fréquentée. Il y reste beaucoup de terrains vagues  on y éleva une caserne pour la douane.
Marine (Rue de la).  Va de la place Jean Bart au parc de la marine. -- Au XVIIIe siècle c'était la rue de Berry; en 1792 c'était la rue des Droits de l'Homme ; sous la Restauration elle redevint la rue de Berry; en 1830 elle reçut son nom actuel.
Maurienne (Rue).  Rue qui va de la rue de l'Eglise au Marche-aux-Poissons.
Milieu (Rue du).  Rue en Basse-Ville, partant de l'Abattoir pour aller au canal de Bergues.  , la partie Est de cette rue est appelée rue de la Moëre et la partie Ouest, rue de la Redoute.
Minimes (Rue des).  Rue Saint-Jean.
Mirabeau (Rue).  Voyez Lamartine.
Michel-Lepelletier (Rue). Rue  Lamartine.
Montagne (Rue de la). Rue  Saint-Sébastien.
Moulin (Rue du).  Rue  Emmery. - Le seigneur de Dunkerque avait un moulin banal, dit moulin de Semaine, qui fut attribué à l'hôpital.
Moulin (Courte rue du).  Partie de la rue Emmery qui est contiguë à la rue de l'Eglise,
Moulin (Longue rue du). - Partie de la rue Emmery qui va de la précédente à la rue des Vieux Remparts.  .
Moëre (Rue de la). En Basse-Ville. Rue du  Milieu.
Moulin-à-Eau (Rue du).  Près de la caserne au bout de la rue Saint-Jean; en allant près de la petite chapelle, se trouve un lieu dit Waterbuys.
Moulin-à-Poudre (Rue du), Muséum (Rue du).  rue Faulconnier.
 Mynck.  Autrefois Myn ; lieu où se fait la criée du poisson.
Nationale (Rue).  Va de la rue Arago à la rue du Sud. On l'appelait rue Saint-Eloi parce qu'autrefois elle conduisait à la chapelle que la tradition disait avoir été bâtie par le saint. On l'appelait aussi rue de la Grosse-Carolle, à cause d'une enseigne de ce nom. Rue de l'Ancienne-Comédie, d'une salle de Théâtre qui s'y trouvait le siècle dernier. Le pavillon Saint-Eloi, le pavillon des chefs, étaient réservés au logement des officiers. En 1752 il se tenait encore un marché de bestiaux à l'angle de celle rue et de la rue Arago.
Neuve (Rue Saint-Louis).  Portion de la rue Neuve qui va de la rue de la Marine à la place de la République. Cette rue était autrefois coupée par un pont de la Panne. Pendant la terreur c'était la rue de la Révolution. Aujourd'hui on la désigne simplement sous le nom de rue Neuve.
Neuve.  (Rue ancienne). Cette rue allait de la rue Saint-Jean à la rue des Arbres.
Nieuport (Rue de). Rue qui va de la porte de Nieuport ou pont du Rosendaël, à la place du Théâtre. C'est une rue moderne ; en 1795  elle s'appelait rue Chalier. Il y avait une ancienne rue de Nieuport qui était l'extrémité Est de la rue du Collège.
Nord (Rue du).  Qui va de la place du Minck ou grand Marche-aux-Poissons à la rue des Vieux-remparts ; on 1785 c'était encore une impasse. On l'ouvrit sur le terrain du petit château ;   
Auparavant il existait une rue du Nord, une ruelle du Nord.  
Noord'straote.  Rue qui existait au XVIe siècle et qui n'était pas celle que nous appelons rue du Nord.
Noordpoort'straete.  Rue conduisant à la porte du Nord et qui se trouvait à l'extrémité de la rue des Remparts.
Notre-Dame (Rue).  Rue de la Vierge.
Oost-Poortje's-Straete.  Rue qui conduisait à la porte de l'Est.
Orléans (Rue d').  Rue Arago.
Paix (Rue de la.)  Rue Saint-Nicolas. Va de la rue Vauban aux Remparts.
Panne (Rue de la).  Rue qui va de la rue de Bergues au Marche-au-Beurre ; elle doit ce nom à une rivière  qui la traversait avant de se jeter dans le port
Panthéon (Rue du).  Portelette Saint-Jacques.
Parc de la Marine. Contigu à l'arrière-port.  .
Paris (Rue de).  Vaste et belle rue qui va du pont Rouge au pont Lamartine.
Paris (Ruellette de). Impasse qui se trouve dans la rue des Pierres en face de la ruellette au Bois.
 Pavillon-Royal (Rue du).  Allait de la rue Dupouy à la rue Nationale.
Pavillon-des-Chefs (Rue du).  Petite rue qui va de la rue Nationale à la rue Dupouy. actuellement rue Saint-Eloi.
Pécheurs (Rue des).  Rue Saint-Pierre.
Pénitentes (Rue des). Rue Faulconnier.
Petite-Chapelle (Rue de la).  Rue allant de la rue des Arbres à la rue de la Grille.
Petites-Rues.  rue de  Bourgogne.
 Pied-de-Vache (Rue du).  Petite rue qui va de la rue du Collège à la rue Saint-Jean.
Pierres (Rue des).  De la rue de l'Eglise au Marché-au-Beurre.   Autrefois, vis-à-vis de cette rue, un pont traversait le port et conduisait à la citadelle
 Piques (Rue des).  Rue Sainte-Barbe.
Pommes (Ruellette aux).  Passage qui va de la rue Faulconnier au Marché-aux-Volailles.
Poisson (Grand marché au).  Petit Carrefour situé derrière le Leughenaer.
Port (Rue du).  C'est tout le terrain qui borde le port depuis la rue du Quai jusqu'à la porte de l'Estran ; elle comprend par conséquent l'ancien Marche-aux-Anguilles et l'Ancienne rue Neuve.  
Poste (Rue de l'ancienne.) Voyez Dupouy.
Prêtres (Rue des).  Va de la rue des Vieux-Quartiers à la rue des Chaudronniers. En 1793 c'était la rue de la Justice, en 1795 la rue Roustot.
Pril (la). Nom d'un chemin qui longeait les murs de la Vieille-Ville.
Prospérité (Rue de la).   rue Saint-François.
Puits-Bleu (Rue du). rue Bourg de Guinée.
 Quai (Rue du).  Va de la place d'Armes au port.
Quartier-des-Bourgeois (Rue du). Rue des Casernes de la Marine.
Quartier-des-Chasseurs (Rue du).  Allait de la rue Saint-Sébastien à la rue de l'Abreuvoir.  
Quartier-Neuf (Rue du).  Dans le Quartier-Neuf.
 Raison (Rue de la). Rue du Collège.
 Remparts (Rue des Vieux).  Grande et belle rue qui s'étend de la rue  Sainte-Barbe aux remparts du Nord, suivant l'emplacement de ceux de l'ancienne ville et qui ont subsisté jusqu'en 1671.
 Récollets (Rue des).  Rue de Bergues.
Redoute (Rue de la),  Voyez Milieu.
Reepe'straete. Rue Emmery.
Reine (Rue de la).  Petite rue qui va de la rue Sainte-Barbe, dont elle est le prolongement, à la rue du Magasin-Poudre. En 1792 elle fut dédiée à J.-J. Rousseau.
République (Place de la).  Était autrefois traversée par la Panne; sous l'Empire, ce canal fut comblé, les digues disparurent, le tout fut nivelé et donna à la ville une belle place au lieu d'un cloaque infect. Sous la restauration c'était la Place Louis XVII; en 1830, celle d'Orléans.
Retranchements (Rue des). A la Citadelle, en face du pont.
Réunion (Rue de la). Rue Saint-Etienne.
Révolution (Rue de la). Rue Neuve.
Royale (Place).   Grand Place. Place Jean Bart.
Royale (Rue).  Voyez Lamartine.
Royer (Rue).  Allant de la rue Sainte-Barbe à la rue des Vieux-Quartiers. C'est dans une maison de cette rue,   que Jean Bart a terminé sa carrière. Longtemps on l'appela rue de Bar.
Saint-Barthélemy (Rue). Rue de la Boucherie.  Rue de l'Humanité, en 1793.
Saint-Bernard.  Rue de la basse ville longeant l'ancien canal des Moēres, qui, en 1806, fut détourné au sas octogone. On la trouve aussi désignée sous le nom de rue du Génie.
Saint-Charles (Rue).  En basse ville, longe les fortifications jusqu'au canal de Bergues; en 1793, c'était la rue de la Franciade.
Saint-Éloi (Rue).  De la rue Nationale à la rue Dupouy.
Saint-Étienne (Rue) dans le quartier de la Citadelle; en 1793 c'était la rue de la Réunion.
Saint-François (Ruellette).  On donne ce nom å une impasse de la rue de Bergues, nommée aussi le Waeygal.
Saint-Gilles (Rue).  Allant de la rue Jean-Bart à la Place du Théâtre. En 1795 elle s'appelait rue du Bonnet-Rouge. Une statue de saint Gilles y figura jusque vers 1846.
Saint-Jacques (Ruellette).  La Ruellette Saint-Jacques s'appelait en 1793, rue du Panthéon.
Saint-Jean (Rue).  Allant du quai Est à la rue des Vieux-Remparts ; on l'appela rue des Minimes à cause du couvent de ce nom; en 1793 rue de la Fraternité; en 1808 elle reprit le nom de Saint Jean du couvent qui s'y trouvait
Saint-Julien (Rue).  rue Faulconnier.
Saint-Martin (Chapelle).  En basse ville, à l'angle du cimetière.
Saint-Nicolas (Rue).  En 1793, rue de la Paix.
Saint-Pierre.  Ruelle qui va de la rue Saint-Jean à la rue des Arbres; en 1793, on en fit la rue des Pêcheurs, titre qu'elle garda jusqu'au 26 février 1808.
Saint-Sébastien (Rue).  A la Révolution, elle devint rue Sébastien; puis rue de la Montagne en 1795. (Va de la rue du Sud à la rue Sainte-Barbe).
Sainte-Anne, Sinte's Anna (Ruellette). Impasse dans la rue de l'Égalité.
 Sainte-Barbe (Rue).  Va de la Grand Place à la rue de la Reine. A l'époque de la Révolu-
tion,   celle-ci s'appela la rue Barbe, puis des Piques.
Saint-Nicole (Rue).  En 1793, rue de la Vertu.
Séchelles (Rue de).  Du nom d'un intendant de Flandre, au XVIII° siècle. En 1793, c'était la rue Corneille. (De la rue du Sud à la rue Marengo).
 Simonneau (Rue).  Rue de l'Humanité.
Sœurs-Blanches (Rue des). – Doit son nom à un couvent de religieuses dites les Conceptionnistes. En 1795, on en fit la rue Cerutti. (De la rue de l'Église à la rue de l'Égalité.)

Sœurs-Noires (Rue des).  rue de Nieuport.
Soubise (Rue de).  Du nom du ministre envoyé par Louis XV en Flandre. - Les Jacobins en firent la rue de la Constitution. (Va du quai de Furnes à la rue de l'Esplanade).
Sparto (Rue de). Rue du Bastion.
Sud (Rue du).  Doit ce nom à sa position relativement à la vieille ville, dont elle était la limite au Midi en 1706. Elle longeait les remparts.  
Théâtre (Place du).  Tracée en 1682 sous le nom de place Dauphine. La ville la fit d'abord planter en tilleuls et marronniers. C'était alors la seule promenade en ville, Cette plantation suivait l'alignement du couvent des Dames anglaises, de la rue de Nieuport et de la rue Saint-Gilles. Le tour en était pavé et garni de bancs.
 Union (Rue de l'). Rue Dupouy.
Vanwalsen (Ruelette).  Cour voisine de la porte au bout de la rue des Pierres.
 Vérité (Rue de la). Rue de l’Église.
Verrerie (Rue de la).  Quai longeant le canal de Bergues en basse-ville, depuis le rempart jusqu'au Pont-Rouge. -- Il y avait autrefois sur ce terrain un rempart en terre, récemment nivelé. Sur un plan du XVIIIe siècle on l'appelle rue du Demi-Bastion.
Vierge (Rue de la). On l'appelait aussi rue Notre-Dame; en 1793, rue des Victoires, ensuite rue des Jacobins; après la Terreur, rue des Victoires. (Va de la rue de l'Eglise au Marché-aux-Poissons).
Vieux-Quartiers (Rue des). Rue du Loup.
Vieux-Remparts (Rue des). Indique les limites de la ville en 1641. Elle doit son nom aux fortifications qu'elle longeait, et qui furent démolies lors de l'agrandissement de la ville; en 1800, elle fut continuée jusqu'aux remparts du Nord.
 Vieux-Saules (Rue des).  Rue citée dans des titres, mais dont nous ignorons l'emplacement.
Voltaire (Rue). - Rue d'Enghien.
Victoires (Rue des). Rue de la Vierge.
 Washington (Rue de).  Voyez de l'Abreuvoir.
Waeygat (Impasse).  Trou au vent. Impasse de la rue de Bergues.


  

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