Le Sanatorium de Zuydcoote
Le Sanatorium de Zuydcoote
Georges Vancauwenberghe fonde en 1888 un sanatorium à Saint-Pol-sur-Mer pour accueillir des enfants scrofuleux. Il en dressa lui-même les plans, l'établissement comportait trois bâtiments ayant une capacité d'accueil de 350 à 400 lits. Il possède des blocs d'orthopédie ainsi qu'un appareil de radiothérapie après 1895. Il fut reconnu d'utilité publique en 1898.
En 1900, le port de Dunkerque doit être agrandi, Georges Vancauwenberghe acheta alors un domaine de 80 hectares sur le littoral de Zuydcoote au lieu de 4 hectares à Saint-Pol-sur-Mer. Le transfert s'effectue en juillet 1910.
En 1900, le port de Dunkerque doit être agrandi, Georges Vancauwenberghe acheta alors un domaine de 80 hectares sur le littoral de Zuydcoote au lieu de 4 hectares à Saint-Pol-sur-Mer. Le transfert s'effectue en juillet 1910.
Le sanatorium de Saint-Pol-sur-Mer devient ensuite une caserne pour les marins et les aviateurs pendant la Première Guerre Mondiale. Après 1919, complètement à l'abandon, il fut démoli.
Le Sanatorium de Zuydcoote
L'établissement fut inauguré le 25 juillet 1910.
Au loin on aperçoit les nombreux bâtiments rouges et blancs du Sanatorium.
Sur la gauche, avant l'entrée, se trouve la ferme.
Sur la droite s'érige l'hôtel qui reçoit les parents des petits malades.
L'établissement fut inauguré le 25 juillet 1910.
Au loin on aperçoit les nombreux bâtiments rouges et blancs du Sanatorium.
Sur la gauche, avant l'entrée, se trouve la ferme.
Sur la droite s'érige l'hôtel qui reçoit les parents des petits malades.
Après avoir franchi l'entrée, les visiteurs traversent d'abord les bâtiments des Services accessoires, puis ceux des malades et des convalescents et enfin ceux des Services généraux.
Le Sanatorium de Zuydcoote a été édifié d'après les plans conçus par M. Vancauwenberghe, ancien Maire de St-Pol et Président du Conseil Général du Nord.
Il comporte une grande division d'ensemble, formant deux parties symétriques, le côté Est étant réservé aux filles, le côté Ouest aux garçons.
On peut, d'autre part, distinguer trois sections :
- 6 dortoirs pour convalescents, de 60 m. de longueur, pouvant contenir chacun 80 lits.
-10 dortoirs infirmeries, pour le traitement des enfants dans des appareils, d'une longueur de 40 m, pouvant contenir 60 lits chacun; 400 sont actuellement occupés.
-Deux bâtiments d'isolement pour maladies contagieuses, de 50 m. de longueur.
En outre, le Sanatorium comprend :
- le bâtiment des Services Généraux et de l'Administration Centrale, de 120 m. de long ;
-une ferme
- le bâtiment des Services annexes, de 100 m. de long, comprenant la buanderie, les machines, les générateurs, la boulangerie, la brasserie, etc.;
-une installation d'épuration des eaux résiduaires;
-au dehors, l'hôtel particulier qui n'est pas sous la dépendance de la Direction du Sanatorium.
Le Sanatorium de Zuydcoote a été édifié d'après les plans conçus par M. Vancauwenberghe, ancien Maire de St-Pol et Président du Conseil Général du Nord.
Il comporte une grande division d'ensemble, formant deux parties symétriques, le côté Est étant réservé aux filles, le côté Ouest aux garçons.
On peut, d'autre part, distinguer trois sections :
- 6 dortoirs pour convalescents, de 60 m. de longueur, pouvant contenir chacun 80 lits.
-10 dortoirs infirmeries, pour le traitement des enfants dans des appareils, d'une longueur de 40 m, pouvant contenir 60 lits chacun; 400 sont actuellement occupés.
-Deux bâtiments d'isolement pour maladies contagieuses, de 50 m. de longueur.
En outre, le Sanatorium comprend :
- le bâtiment des Services Généraux et de l'Administration Centrale, de 120 m. de long ;
-une ferme
- le bâtiment des Services annexes, de 100 m. de long, comprenant la buanderie, les machines, les générateurs, la boulangerie, la brasserie, etc.;
-une installation d'épuration des eaux résiduaires;
-au dehors, l'hôtel particulier qui n'est pas sous la dépendance de la Direction du Sanatorium.
Toutes les eaux pluviales des toits sont collectées dans des citernes, d'un volume de 3.000 m 3, placées sous les Services Généraux.. Les eaux de surface (cours et jardins) sont recueillies pour épandage sur les dunes. Il y a donc trois sortes de canalisations pour les eaux des toitures, des cours et jardins, et des eaux-vannes.
Le Sanatorium est raccordé directement avec le Chemin de fer du Nord et reçoit ainsi, sans transbordement, ses charbons, farines, etc.
La ferme a été établie pour pouvoir contenir 19 vaches et 200 porcs. Toutes les eaux des écuries se rendent à une fosse à purin, à proximité de la fosse à fumier ; une pompe électrique relève continuellement le purin pour arroser le fumier ; après l'avoir imprégné, il est recueilli dans des tonneaux et vendu aux agriculteurs.
On trouve dans cette ferme :
- une écrémeuse centrifuge électrique pour faire le beurre, avec installation motrice de 50 chevaux, servant également aux autres appareils ;
4 concasseurs de grain ;
-des chaudières pour la cuisson des pommes de terre ;
-des bascules ;
-un poste d'incendie.
La pression est donnée par un réservoir de 80 m3 situé dans les combles. Une pompe, spéciale à la ferme, peut y relever 100 m3 par jour.
L'Hôtel contient 25 chambres pour les parents des malades.
Les deux bâtiments qui précèdent, ainsi que l'installation d'épuration sont en dehors de la clôture du Sanatorium.
10 Générateurs : Ils sont au nombre de six, de 170 m2 de surface de chauffe. Ils peuvent produire 2500 kgs de vapeur chacun. Ils comportent
-un collecteur de vapeur saturée,
-un collecteur de vapeur surchauffée.
Ces deux collecteurs gagnent le mur vertical de la chaufferie le long duquel ils descendent dans les sous-sols ; des robinets-vannes -commandent ces branches verticales et sont placés horizontalement à hauteur d'homme.
L'alimentation se fait en eau de citerne, mais avec possibilité d'alimenter en eau potable.
Le Sanatorium est raccordé directement avec le Chemin de fer du Nord et reçoit ainsi, sans transbordement, ses charbons, farines, etc.
La ferme a été établie pour pouvoir contenir 19 vaches et 200 porcs. Toutes les eaux des écuries se rendent à une fosse à purin, à proximité de la fosse à fumier ; une pompe électrique relève continuellement le purin pour arroser le fumier ; après l'avoir imprégné, il est recueilli dans des tonneaux et vendu aux agriculteurs.
On trouve dans cette ferme :
- une écrémeuse centrifuge électrique pour faire le beurre, avec installation motrice de 50 chevaux, servant également aux autres appareils ;
4 concasseurs de grain ;
-des chaudières pour la cuisson des pommes de terre ;
-des bascules ;
-un poste d'incendie.
La pression est donnée par un réservoir de 80 m3 situé dans les combles. Une pompe, spéciale à la ferme, peut y relever 100 m3 par jour.
L'Hôtel contient 25 chambres pour les parents des malades.
Les deux bâtiments qui précèdent, ainsi que l'installation d'épuration sont en dehors de la clôture du Sanatorium.
10 Générateurs : Ils sont au nombre de six, de 170 m2 de surface de chauffe. Ils peuvent produire 2500 kgs de vapeur chacun. Ils comportent
-un collecteur de vapeur saturée,
-un collecteur de vapeur surchauffée.
Ces deux collecteurs gagnent le mur vertical de la chaufferie le long duquel ils descendent dans les sous-sols ; des robinets-vannes -commandent ces branches verticales et sont placés horizontalement à hauteur d'homme.
L'alimentation se fait en eau de citerne, mais avec possibilité d'alimenter en eau potable.
Le Sanatorium est chauffé par chauffage central, à la vapeur à basse pression. Toutes les eaux de condensation du circuit reviennent dans une bâche de 10 m, d'où elles sont renvoyées aux générateurs.
Alimentation en eau potable : L'eau distribuée est recueillie dans les dunes au moyen de trois grands puits et refoulée à 30 m. de hauteur dans un château d'eau en fer, comprenant deux réservoirs de 100 m3 chacun.
Les pompes de refoulement sont au nombre de deux, l'une à vapeur, l'autre électrique, d'un débit de 100 m3 chacune. La première renvoie l'eau des citernes aux chaudières et à la buanderie ; la seconde est réservée à l'eau potable.
Éclairage : L'installation comprend 1600 lampes à incandescence et 36 lampes à arc.
Moteurs électriques : Ils sont au nombre de 40 pour les divers services et actionnés par trois générateurs d'électricité, de 500 kw. chacun à 220 volts.
Un grand ventilateur mû électriquement sert à refroidir l'eau de condensation qui tombe en sens contraire du courant d'air dans un appareil à chicane.
Sous-sol et canalisations diverses : Les sous-sols du bâtiment des annexes, sont spacieux, clairs et élevés ; on peut communiquer par eux avec tous les services sans sortir à l'extérieur. Ils contiennent toutes les canalisations, qui courent dans une même galerie, d'après les dispositions suivantes : le long d'une des parois, la canalisation d'eau potable ; le long de l'autre, les canalisations pour le chauffage, contenant de la vapeur à haute pression (9k) ; au branchement de chaque bâtiment se trouve un détendeur ; enfi
Alimentation en eau potable : L'eau distribuée est recueillie dans les dunes au moyen de trois grands puits et refoulée à 30 m. de hauteur dans un château d'eau en fer, comprenant deux réservoirs de 100 m3 chacun.
Les pompes de refoulement sont au nombre de deux, l'une à vapeur, l'autre électrique, d'un débit de 100 m3 chacune. La première renvoie l'eau des citernes aux chaudières et à la buanderie ; la seconde est réservée à l'eau potable.
Éclairage : L'installation comprend 1600 lampes à incandescence et 36 lampes à arc.
Moteurs électriques : Ils sont au nombre de 40 pour les divers services et actionnés par trois générateurs d'électricité, de 500 kw. chacun à 220 volts.
Un grand ventilateur mû électriquement sert à refroidir l'eau de condensation qui tombe en sens contraire du courant d'air dans un appareil à chicane.
Sous-sol et canalisations diverses : Les sous-sols du bâtiment des annexes, sont spacieux, clairs et élevés ; on peut communiquer par eux avec tous les services sans sortir à l'extérieur. Ils contiennent toutes les canalisations, qui courent dans une même galerie, d'après les dispositions suivantes : le long d'une des parois, la canalisation d'eau potable ; le long de l'autre, les canalisations pour le chauffage, contenant de la vapeur à haute pression (9k) ; au branchement de chaque bâtiment se trouve un détendeur ; enfi
n, au plafond, les canalisations électriques.
Il existe en tout dans le Sanatorium 27 kms de canalisations de toute espèce.
Salle de douches. On y trouve des canalisations d'eau douce, provenant du château d'eau, ou d'eau de mer. Les deux eaux sont respectivement réchauffées à la vapeur dans des bâches de 20 m3, situées dans les caves. Dans les salles mêmes, vers le plafond, sont établis deux mélangeurs de 5 m3 chacun. On peut disposer de 40 stalles, Une salle de bain de 5 baignoires est située entre la salle de douches et la buanderie.
Buanderie. Elle renferme 3 essoreuses, trois machines à laver, une machine à lessiver automatique, un monte-charge pour élever le linge au séchoir, à l'étage supérieur.
Il existe en tout dans le Sanatorium 27 kms de canalisations de toute espèce.
Buanderie. Elle renferme 3 essoreuses, trois machines à laver, une machine à lessiver automatique, un monte-charge pour élever le linge au séchoir, à l'étage supérieur.
Ce séchoir a 50 m2 de surface ; la chaleur y est produite par des tuyaux à ailettes. Il est constitué par 8 compartiments fermés par des portes à coulisses ; chacun peut contenir un chariot porteur, à roulettes, qu'on retire facilement pour le chargement et le déchargement du linge, étendu sur 10 tringles formées de tubes galvanisés.
La température du séchoir est de 120°.
L'air y est maintenu sec par un ventilateur.
Des W.-C. en porcelaine vernissée à pédales sont situés après la buanderie. Dans les infirmeries les W.-C. sont avec sièges.
On trouve encore dans cette partie du bâtiment, une éplucheuse de pommes de terre mécanique dont le pourtour est formé d'une tôle perforée qui fait office de râpe. On épluche ainsi 150 kgs en 10 minutes.
Boulangerie. Un monte-charge verse la farine dans un tamiseur, puis dans une trémie à bascule et enfin dans un pétrin mécanique. La pâte est cuite dans un four à vapeur surchauffée à 250° par circulation dans un foyer spécial. On fait ainsi 1500 kgs de pain par jour.
Brasserie. Par cascade : Un tire-sac électrique monte le malt dans les silos ; un concasseur le pulvérise; réduit en farine, il tombe dans un malaxeur où il est détrempé à l'eau chaude, puis dans un filtre d'où il passe à la chaudière où il est cuit pendant 6 heures. La bière tombe goutte à goutte sur un récipient formé de tuyaux à circulation d'eau froide puis est emmagasinée dans des locaux de fermentation, refroidis au moyen d'une machine qui sert aussi à produire la glace nécessaire aux besoins du Sanatorium.
Enfin, près de la salle de douches, se trouve une salle d'école et une salle de jeu pour les convalescents.
La température du séchoir est de 120°.
L'air y est maintenu sec par un ventilateur.
Des W.-C. en porcelaine vernissée à pédales sont situés après la buanderie. Dans les infirmeries les W.-C. sont avec sièges.
On trouve encore dans cette partie du bâtiment, une éplucheuse de pommes de terre mécanique dont le pourtour est formé d'une tôle perforée qui fait office de râpe. On épluche ainsi 150 kgs en 10 minutes.
Boulangerie. Un monte-charge verse la farine dans un tamiseur, puis dans une trémie à bascule et enfin dans un pétrin mécanique. La pâte est cuite dans un four à vapeur surchauffée à 250° par circulation dans un foyer spécial. On fait ainsi 1500 kgs de pain par jour.
Brasserie. Par cascade : Un tire-sac électrique monte le malt dans les silos ; un concasseur le pulvérise; réduit en farine, il tombe dans un malaxeur où il est détrempé à l'eau chaude, puis dans un filtre d'où il passe à la chaudière où il est cuit pendant 6 heures. La bière tombe goutte à goutte sur un récipient formé de tuyaux à circulation d'eau froide puis est emmagasinée dans des locaux de fermentation, refroidis au moyen d'une machine qui sert aussi à produire la glace nécessaire aux besoins du Sanatorium.
Enfin, près de la salle de douches, se trouve une salle d'école et une salle de jeu pour les convalescents.
Zuydcoote est un des sanatoriums marins, non seulement les plus vastes, mais encore les mieux distribués quant à leurs diverses parties.
Les grands malades, c'est-à-dire ceux qui sont, soit dans des appareils plâtrés, soit porteurs de pansements, en un mot ceux qui relèvent de l'intervention chirurgicale, logent dans les bâtiments les plus voisins de la mer, dans les dortoirs d'infirmerie. Ceux-ci sont dirigés dans le sens Nord Sud, de manière que les malades ne soient pas incommodés par le soleil trop ardent de l'été. Ces dortoirs d'infirmerie affectent la forme originale ; ils sont reliés par des galeries vitrées avec les salles de jour dont l'ensemble forme le bâtiment front à la mer.
Les grands malades, c'est-à-dire ceux qui sont, soit dans des appareils plâtrés, soit porteurs de pansements, en un mot ceux qui relèvent de l'intervention chirurgicale, logent dans les bâtiments les plus voisins de la mer, dans les dortoirs d'infirmerie. Ceux-ci sont dirigés dans le sens Nord Sud, de manière que les malades ne soient pas incommodés par le soleil trop ardent de l'été. Ces dortoirs d'infirmerie affectent la forme originale ; ils sont reliés par des galeries vitrées avec les salles de jour dont l'ensemble forme le bâtiment front à la mer.
Celles-ci sont très spacieuses et comportent deux rangées de lits ; les fenêtres exposées à la mer sont à guillotine, celles qui donnent sur les galeries vitrées comportent deux ouvrants.
Les enfants sont donc amenés, suivant les conditions atmosphériques, aux salles de jour ou à la digue. De distance en distance des rampes relient, en effet, les salles de jour avec la digue et les invalides peuvent être conduits sur leur chariot le plus près possible de la mer.
Pour les interventions chirurgicales et les soins subséquents, des salles spéciales, comportant tout l'outillage moderne, sont distribuées dans cet immense bâtiment front à la mer. On y trouve : salles d'opération avec leurs salles annexes de stérilisation d'eau et de pansements, salle des plâtres, salle de radiographie, d'électrothérapie, pharmacie, etc. Le médecin résident, les internes sont logés dans la partie médiane qui unit les salles de jour.
Le Sanatorium reçoit aussi des enfants quasi valides, de ces ralentis de la nutrition à échanges organiques lents qui viennent chercher ici l'action stimulante, oxydante et réminéralisatrice du climat marin. Ceux-ci sont logés dans les dortoirs situés de part et d'autre des Services Généraux. Ces enfants y couchent la nuit, mais vont en classe le jour. Deux écoles sont en effet annexées à l’établissement.
Pour les interventions chirurgicales et les soins subséquents, des salles spéciales, comportant tout l'outillage moderne, sont distribuées dans cet immense bâtiment front à la mer. On y trouve : salles d'opération avec leurs salles annexes de stérilisation d'eau et de pansements, salle des plâtres, salle de radiographie, d'électrothérapie, pharmacie, etc. Le médecin résident, les internes sont logés dans la partie médiane qui unit les salles de jour.
Le Sanatorium reçoit aussi des enfants quasi valides, de ces ralentis de la nutrition à échanges organiques lents qui viennent chercher ici l'action stimulante, oxydante et réminéralisatrice du climat marin. Ceux-ci sont logés dans les dortoirs situés de part et d'autre des Services Généraux. Ces enfants y couchent la nuit, mais vont en classe le jour. Deux écoles sont en effet annexées à l’établissement.
En avant des salles de classe se trouvent des préaux. Dans ces enclos on a prévu, pour le temps douteux, des abris couverts ; pour les vents du nord et la saison pluvieuse, des salles complètement closes. Donc, en tout temps, ces enfants sont soumis à l'air salin. D'ailleurs les leçons ne se font pas toutes dans les salles de classe ; quand cela est possible, instituteur et institutrice conduisent leurs élèves soit dans les différentes avenues du Sanatorium, soit sur la digue ou la plage pour y faire leurs leçons de choses.
Les séances de gymnastique rationnelle ont lieu dans des salles spéciales ; mais celles qui n'exigent pas d'appareils, comme les exercices d'assouplissement, se font dehors. Les enfants ayant subi certaines interventions chirurgicales font des exercices spéciaux permettant à leurs membres de recouvrer leurs mouvements normaux; ces exercices sont exécutés sous la surveillance des internes.
Mais tous ces enfants ne sont pas seulement sous l'action des effluves marines ; on les soumet au bain d'une façon régulière. En été, ils vont pour la plupart se baigner à la plage; pendant les autres saisons, ils prennent des douches aux salles de bains-douches. Celles-ci sont aménagées pour que les enfants puissent recevoir à température convenable de l'eau de mer soit pure, soit mélangée avec l'eau douce. Tous les médecins savent que, pour la plupart des malades atteints de tuberculose chirurgicale, les bains constituent un merveilleux agent thérapeutique; naturellement ceux qui portent des appareils plâtrés et qui sont, par suite, condamnés à l'immobilisation et ceux qui ont des plaies sous pansements occlusifs ne peuvent en user.
Dans un groupement aussi important d'enfants, des maladies épidémiques peuvent se déclarer; ceux qui entrent sont parfois suspects, voire même contagieux. Aussi a-t-on prévu un quartier des isolés près de l'entrée du Sanatorium. Les pavillons d'isolement comportent des boxes séparés par des cloisons vitrées; cette disposition permet une surveillance continue de salle à salle.
Le Sanatorium reçoit des enfants ou adolescents atteints de rachitisme, de scrofule, d'ostéomyélite, de tuberculose chirurgicale. Les garçons y sont admis jusqu'à 15 ans et les filles jusqu'à 18 ans.
Au cours de l'année 1912, il y eut 613 enfants traités. Ces derniers ont été envoyés par les communes, les bureaux de bienfaisance et d'assistance, les administrations des hospices, par les praticiens.
Tous ces petits malades qui jadis végétaient dans les hôpitaux urbains trouvent au sanatorium des soins bien ordonnés avec le milieu le plus pur et tout le confort de l'hygiène moderne.
Mais tous ces enfants ne sont pas seulement sous l'action des effluves marines ; on les soumet au bain d'une façon régulière. En été, ils vont pour la plupart se baigner à la plage; pendant les autres saisons, ils prennent des douches aux salles de bains-douches. Celles-ci sont aménagées pour que les enfants puissent recevoir à température convenable de l'eau de mer soit pure, soit mélangée avec l'eau douce. Tous les médecins savent que, pour la plupart des malades atteints de tuberculose chirurgicale, les bains constituent un merveilleux agent thérapeutique; naturellement ceux qui portent des appareils plâtrés et qui sont, par suite, condamnés à l'immobilisation et ceux qui ont des plaies sous pansements occlusifs ne peuvent en user.
Dans un groupement aussi important d'enfants, des maladies épidémiques peuvent se déclarer; ceux qui entrent sont parfois suspects, voire même contagieux. Aussi a-t-on prévu un quartier des isolés près de l'entrée du Sanatorium. Les pavillons d'isolement comportent des boxes séparés par des cloisons vitrées; cette disposition permet une surveillance continue de salle à salle.
Le Sanatorium reçoit des enfants ou adolescents atteints de rachitisme, de scrofule, d'ostéomyélite, de tuberculose chirurgicale. Les garçons y sont admis jusqu'à 15 ans et les filles jusqu'à 18 ans.
Au cours de l'année 1912, il y eut 613 enfants traités. Ces derniers ont été envoyés par les communes, les bureaux de bienfaisance et d'assistance, les administrations des hospices, par les praticiens.
Tous ces petits malades qui jadis végétaient dans les hôpitaux urbains trouvent au sanatorium des soins bien ordonnés avec le milieu le plus pur et tout le confort de l'hygiène moderne.
En période d'été, un grand nombre d'enfants en colonies scolaires viennent dans ce bel établissement pour bénéficier du climat marin. Ainsi 2150 enfants ont été reçus pendant les mois de mai, juin, juillet, août et septembre 1912.
L'établissement comporte 1100 lits; le domaine est de 100 hectares ; la surface construite est de 100.000 m2.
Le personnel est composé d'un Directeur médecin, d'un Secrétaire Général, d'un Économe, d'un Comptable, quelques employés, quelques mécaniciens et chauffeurs. Un chirurgien et des internes sont attachés, en outre, à l’établissement. Il y a encore un personnel d'infirmerie assez important; à certains moments de l'année, il y a cent infirmières et femmes occupées aux travaux de lingerie et de cuisine.
Ce Sanatorium est l'œuvre de M. Georges Vancauwenberghe, Président du Conseil Général du Nord, Maire de St-Pol-sur-Mer. Il a été édifié avec une partie des sommes provenant de l'émission de loteries autorisées par le Gouvernement ; l'autre partie a été capitalisée pour permettre à l'œuvre de vivre. Les prix de journées payés par les administrations et les communes pour leurs malades ne peuvent couvrir la totalité des frais de fonctionnement.
L'établissement comporte 1100 lits; le domaine est de 100 hectares ; la surface construite est de 100.000 m2.
Le personnel est composé d'un Directeur médecin, d'un Secrétaire Général, d'un Économe, d'un Comptable, quelques employés, quelques mécaniciens et chauffeurs. Un chirurgien et des internes sont attachés, en outre, à l’établissement. Il y a encore un personnel d'infirmerie assez important; à certains moments de l'année, il y a cent infirmières et femmes occupées aux travaux de lingerie et de cuisine.
Ce Sanatorium est l'œuvre de M. Georges Vancauwenberghe, Président du Conseil Général du Nord, Maire de St-Pol-sur-Mer. Il a été édifié avec une partie des sommes provenant de l'émission de loteries autorisées par le Gouvernement ; l'autre partie a été capitalisée pour permettre à l'œuvre de vivre. Les prix de journées payés par les administrations et les communes pour leurs malades ne peuvent couvrir la totalité des frais de fonctionnement.
Le sanatorium de Zuydcoote
En 1914, il accueille 1 400 enfants. Trois fermes alimentent l'établissement.
Il servit d'hôpital militaire pendant les deux conflits mondiaux. Il a notamment été le théâtre du rembarquement des Britanniques et des Français lors de l'Opération Dynamo. Intégré dans la ligne de défense allemande, il était complètement en ruine à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Il devient sanatorium national en 1924 et devient hôpital maritime en 1962. Ce fut l'un des premiers établissements français à combiner balnéothérapie et thalassothérapie. La balnéothérapie est apparue en avril 1969 à Zuydcoote. Alimentée en eaux de mer, elle comportait cinq bassins de traitement.
Seuls quelques bâtiments sont encore d'origine, les autres datent de la reconstruction en 1946. L'établissement s'est adapté à l'évolution des pathologies en se spécialisant dans la rééducation fonctionnelle. Aujourd'hui, il compte 238 lits.
Il servit d'hôpital militaire pendant les deux conflits mondiaux. Il a notamment été le théâtre du rembarquement des Britanniques et des Français lors de l'Opération Dynamo. Intégré dans la ligne de défense allemande, il était complètement en ruine à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Il devient sanatorium national en 1924 et devient hôpital maritime en 1962. Ce fut l'un des premiers établissements français à combiner balnéothérapie et thalassothérapie. La balnéothérapie est apparue en avril 1969 à Zuydcoote. Alimentée en eaux de mer, elle comportait cinq bassins de traitement.
Seuls quelques bâtiments sont encore d'origine, les autres datent de la reconstruction en 1946. L'établissement s'est adapté à l'évolution des pathologies en se spécialisant dans la rééducation fonctionnelle. Aujourd'hui, il compte 238 lits.
Commentaires