Honoré-de-Balzac-à-Dunkerque

Honoré de Balzac fit ses études au collège de Vendôme, où il eut pour condisciples plusieurs Dunkerquois, entre autres Joseph Fontemoing, qui furent d'abord avocat, puis greffier du Tribunal de Commerce, à Dunkerque et parolier de la cantate à Jean-Bart. (1)
Ce dernier avait un an de plus que Balzac, étant né à Dunkerque en février 1798.
Le collège de Vendôme dirigé par les Oratoriens, était célèbre dans notre région, et beaucoup de nos-concitoyens y furent envoyés, notamment les deux frères Malo, Dessurne, Zandyçk, etc.
Joseph Fontemoing, , poète et littérateur distingué, resta intimement lié avec le grand romancier, ils se rencontreront à plusieurs reprises.
Balzac prend le bateau à Dunkerque pour Saint-Pétersbourg le 29 juillet 1843.
En 1845, Balzac lui écrivait : Quand David inaugurera sa statue de Jean-Bart à Dunkerque, peut-être irai-je jouir de ce spectacle ; et alors, nous aurons bien un ou deux jours pour nous souvenir des culottes de bois (2) et autres vendômoiseries. »
A cette époque, Joseph Fontemoing demeurait rue des Vieux-Quartiers, au n° 38.
Balzac n'assista pas à l'inauguration de la statue de Jean-Bart.
Il vint à Dunkerque plus tard, peu de temps avant sa mort, en 1849 ou 1850.
Joseph Fontemoing était alors domicilié rue Neuve, au n° 13.

(1)A l'occasion, de l’inauguration de la statue de Jean Bart le 7 septembre 1845, l'on fit paraître nombre de cantates, hymnes, etc., composés en l'honneur de Jean Bart.
Dont : la Cantate de Jean Bart, paroles de J. Fontemoing, musique de Riefenstahl.
Elle fut exécutée par deux cents chanteurs devant, la statue au moment de son inauguration. 

(2) Balzac a décrit avec détails ces culottes de bois , où les élèves paresseux étaient enfermés jusqu'à ce qu'ils revinssent à de meilleurs sentiments.
« Là plus libres que partout ailleurs, nous pouvions parler pendant des journées entières, dans le silence des dortoirs où chaque élève possédait une niche de six pieds carrés, dont les cloisons étaient garnies de barreaux par le haut, dont la porte à claire-voie se fermait tous les soirs et s'ouvrait tous les matins sous les yeux du Père chargé d'assister à notre lever et à notre coucher. Le cric-crac de ces portes, manœuvrées avec une singulière promptitude par les garçons du dortoir, était encore une des particularités de ce collège. Ces alcôves ainsi bâties nous serv
aient de prison, et nous y restions quelquefois enfermés pendant des mois entiers. »

 


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