L'origine des chantiers ZIEGLER

  

 Joseph Ziegler

 Né le 23 novembre 1820 à Benfeld, Bas-Rhin.

Décédé le 29 août 1896 au 7 rue Royer à Dunkerque,
Il épousa Pétronille Clémence BARBERY ile eurent 4 enfants :
Henriette ZIEGLER
CharlesZIEGLER
Albert ZIEGLER
Emma ZIEGLER
François-Joseph Ziegler,
un entrepreneur visionnaire Intelligent, avisé et clairvoyant, François-Joseph Ziegler comprend bien vite qu’il y a là une opportunité à saisir. 
En effet, à l’exception des frères Malo qui possèdent une petite fabrique de navires à vapeur, aucun Dunkerquois ne s’est encore spécialisé dans l’entretien et la réparation des machines équipant ces unités.

Déjà fortement expérimenté, François-Joseph Ziegler décide donc de s’installer définitivement à Dunkerque et d’y ouvrir un petit atelier de mécanique générale en 1855. Situé à l’angle de la rue du Leughenaer et de la rue Henri Terquem, juste en face de la petite chapelle Notre-Dame des Dunes, cet atelier ne tarde pas à crouler sous les demandes en raison de la progression constante du trafic maritime et de l’augmentation du nombre de vapeurs fréquentant le port. Le nombre d’employés ne cesse alors de progresser. L’affaire fonctionne si bien que son propriétaire songe bientôt à élargir son activité à la chaudronnerie puis à l’entretien et à la réparation navals.
Un projet ambitieux qui nécessite toutefois des qualifications et des connaissances qu’il ne possède pas.
Une entreprise familiale.
Pour réaliser son rêve, il prend donc la décision d’envoyer ses deux fils Charles et Albert en Écosse afin qu’ils y achèvent leurs études d’ingénieur et s’y perfectionnent dans l’art de la réparation et de la construction navales. Sitôt rentrés en France, ils sont tous les deux associés à l’affaire familiale qui rencontre alors un franc succès. Forts de leur expérience écossaise, Charles et Albert permettent en effet à l’entreprise de gagner de nouvelles parts de marché dans les secteurs de l’entretien des machines à vapeur et de la réparation de petits navires en bois, en acier, à voile ou à vapeur. Désormais connue et reconnue pour la qualité et le sérieux de son travail, la maison Ziegler compte bientôt quelques-unes des plus grandes compagnies maritimes dunkerquoises et françaises parmi ses principaux clients. S’appuyant en outre sur le savoir-faire de ses fondeurs, chaudronniers et autres mécaniciens, l’entreprise poursuit son développement en passant de la réparation à la fabrication des machines à vapeur. En seulement quelques décennies, la famille Ziegler est ainsi parvenue à transformer un banal petit atelier artisanal en un vaste établissement industriel. N’ayant plus rien à prouver et sachant la relève assurée, Joseph Ziegler décide de se retirer de l’affaire en 1888, laissant à ses deux fils le soin de poursuivre son œuvre.
De la réparation à la construction navale.
Mus par le même esprit d’entreprise que leur père, Charles et Albert ne failliront pas à leur mission. Sous leur impulsion, l’entreprise franchit en effet une nouvelle étape en se lançant dans la construction navale. Pour ce faire, ils commencent par installer de nouveaux ateliers de mécanique, de tuyauterie et de chaudronnerie à proximité du quai de l’Île Jeanty. Puis, au tournant des XIXe et XX e siècles, ils se rendent propriétaires de quelques chantiers de construction navale situés dans l’arrière-port de Dunkerque.
Mais contrairement à leurs prédécesseurs et à leurs concurrents les plus directs, ils abandonnent très vite la fabrication des traditionnels goélettes, dundees et autres chalands en bois pour se spécialiser dans la construction de petits bâtiments à coque métallique comme des barges, des chalutiers, mais aussi et surtout des remorqueurs à vapeur, pour la plupart destinés à la Société de Remorquage et de Sauvetage de Dunkerque une compagnie lancée en 1897 avec le soutien de quelques entrepreneurs locaux, dont Charles Ziegler lui-même.
Aussi doué et intelligent que son père, ce dernier a en effet pleinement conscience que le développement de son entreprise est subordonné à celui du trafic maritime et de l’activité portuaire. Aussi n’hésite-t-il jamais à investir de l’argent dans un projet qu’il juge propice à l’expansion du port et à l’essor de ses ateliers de réparation et de constructions navales. C’est ainsi qu’en 1899 il prend part à la création des Ateliers et Chantiers de France (ACF), un établissement avec lequel la maison Ziegler entretiendra toujours de solides liens. Au lieu de se concurrencer et de se porter préjudice.

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