1890 EXPLOIT DE LA STATION DE SAUVETAGE

1890  
Les prix Thomassy et Aguste Lupin ont été décernés à la  station   de Fort-Mardyck.
Pour le sauvetage réalisé le 18/10/1890 à la goélette Vesterving outre le Prix Auguste Lupin qui a récompensé financièrement la station, les distinctions suivantes ont été attribuées :
Hars (Pierre-Jean-Joseph), maître au cabotage, médaille d'argent de 2e classe (déjà titulaire d'un témoignage officiel de satisfaction) ; 
Bénard (Joseph-Léonard), maître de pêche, médaille d'argent de 2e classe (déjà titulaire d'un témoignage officiel de satisfaction) ; 
Admond (Jules-Honoré), maître au cabotage, témoignage officiel de satisfaction (déjà titulaire d'une médaille) ; 
Bénard Léon-Adolphe, maître de pêche, témoignage officiel de satisfaction ; 
Barras Pierre-Joseph-Auguste, maître de pêche, témoignage officiel de satisfaction ; 

Gilbert Edouard, matelot, témoignage officiel de satisfaction ; 
Babelaere (Antoine Amand), matelot, témoignage officiel de satisfaction; Carru (Joseph-François), matelot, témoignage officiel de satisfaction; Malahieude (Joseph-Clovis), matelot, témoignage officiel de satisfaction; 
Lecœur (Charles), brigadier des douanes, témoignage officiel de satisfaction ; 
Cousin (Florimond), cabaretier, témoignage officiel de satisfaction 
Le dimanche 28 décembre 1890, M. BENARD, président du Comité de sauvetage de Fort-Mardyck, a procédé, en présence du comité local et de toute la population, à la distribution des médailles et diplômes accordés aux canotiers, par la Société centrale, pour le sauvetage de l'équipage de la goélette danoise Vestervig. 
M. le maire de Fort-Mardyck et son conseil municipal, ainsi qu'un grand nombre de marins des villages voisins, ont assisté à cette cérémonie, voulant par là donner une preuve de leurs sympathies à ce brave équipage, qui n'avait pas hésité à affronter les plus grands dangers dès que le signal de détresse s'était fait entendre. 
Après une chaude allocution du patron HARS, à qui a répondu le brigadier des douanes LECOEUR, on s'est séparé en se donnant rendez-vous au canot de sauvetage à la première occasion que fournira la tempête. 
  Les  Faits
Le 18 octobre, la goélette danoise Vestervig s'échouait avec bris à fort Mardyck. Le vent soufflait en tempête, la mer était démontée. 
 Pierre  Hars, patron du canot de sauvetage de la station du fort de Mardyck, recruta des hommes de bonne volonté, réquisitionna quatre chevaux et partit avec le canot vers la mer. 
La marée était haute à ce moment. 
A 500 mètres de la digue, les chevaux ne pouvant plus avancer, on lança le canot de son chariot et l'équipage le poussa tant qu'il put tenir fond. Ayant tenté de mettre à la voile sans succès, l'équipage se remit à l'eau, et poussa le canot pendant 5 kilomètres, jusqu'à ce qu'il fût un peu à l'ouest du navire à la côte. 
Le patron   fit alors embarquer ses hommes et se dirigea vers le navire mais fut drossé à l'Est par le courant. Il recommença une deuxième fois sa manœuvre, fut de nouveau drossé dans la même direction, et faillit chavirer en présentant le travers à la lame. 
A la troisième reprise, ayant jeté une ancre pour reposer son équipage exténué, il profita d'une embellie, à force d'avirons et fut assez heureux pour atteindre le navire en perdition. En un instant, les 6 hommes qui le montaient furent transbordés et conduits à terre où ils furent réconfortés. 
Le patron HARS et son équipage ont montré dans cette circonstance : courage et  dévouement.  Les nommés BÉNARD (Joseph), brigadier du canot de sauvetage; ADMONT, maître au cabotage; BÉNARD (Léon), BARRAS, GILBERT.

 Voir La station de sauvetage de Fort-Mardyck

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