FORT MARDYCK : "Les ouvrages militaires

Les ouvrages militaires

 La défense avancée de Dunkerque est surtout représentée par la défense de la côte à l'Ouest sur l'ancien territoire de Mardyck. 
Mardyck était sur la route de l'invasion anglaise, de Calais vers Dunkerque, il commandait le passage en mer de la « Fosse de Mardyck » où les bâtiments de guerre jetaient l'ancre au temps des Espagnols et au début de l'occupation française. 
Mardyck est un village qui fut, à l'époque où Dunkerque n'existait pas encore, un port important romain.
Mais petit à petit par le fait de l'invasion des sables, du recul de la côte dû aux alluvions de l'Aa et surtout par les destructions successives, sa population a toujours diminué.  
Vers l'an 800, le territoire qui dépendait de l'importante ville de Mardyck, était très vaste. 
 Grande-Synthe, Petite-Synthe, Fort-Mardyck et Saint-Pol-sur-Mer naquirent des divisions successives de son territoire. C'est la raison pour laquelle on trouve le nom de Mardyck attaché à de nombreux ouvrages militaires qui furent construits à l'Ouest de Dunkerque en bordure de la côte. 
Le Fort de Mardyck. 
Le Fort de Bois 
Le Nouveau Fort Mardyck. (sur le canal)
La Batterie de Mardyck et la batterie annexe. 
Le fort de Mardyck
 II était question depuis plusieurs années d'établir à « Petite Sainte » un fort pour la défense de la place et du port de Dunkerque. Quand on arrêta définitivement le projet en 1622, Jean Gamel, ingénieur de Dunkerque, reçut la direction des travaux, au nom du roi d'Espagne. 

On choisit l'emplacement dans les dunes où se trouve aujourd'hui le hameau des Matelots-Pêcheurs devenu Fort-Mardyck. Il y avait alors à l'Ouest du chenal de Dunkerque, une passe profonde entre la plage et le banc le plus rapproché, le banc Shurken. C'était le canal de la Fosse de Mardyck qui avait son entrée à trois kilomètres de Dunkerque. 
  «Ce Fort remplissait parfaitement l'objet pour lequel il était construit puisqu'il éloignait de la passe  qui formait dans ce temps là la rade de Dunkerque, les escadres hollandaises qui croisaient continuellement dans le voisinage. Enfin, l'attaque ennemie sur Dunkerque se développait le long du littoral, le long du chemin de Gravelines à Calais ». Il était donc utile de créer cet ouvrage avancé. Le Fort Mardyck étant devenu un ouvrage militaire aussi utile que remarquable, on oublia vite le Fortin ou Fortelet des temps modernes et le château fort des Romains, et dont il ne reste guère que des vestiges en 1852. 
Le fort était composé de deux parties dont la plus élevée contenait quatre bastions d'une grande élévation avec une fausse braie  au pied de laquelle on voyait une palissade et un large fossé avec une contrescarpe palissadée. Ce haut fort renfermait une petite église surmontée d'un clocher ainsi que deux pavillons d'état-major et deux autres petites constructions. Il était entouré d'une enceinte comprenant trois bastions royaux à l'Est et à l'Ouest et de deux autres vers la plage. Cette enceinte qui se nommait le bas-fort était elle-même entourée d'un fossé avec des demi-lunes, des courtines et une contrescarpe palissadée.
 Le bas-fort renfermait quatre corps de casernes de 70 mètres chacune, trois magasins long chacun de 60 mètres et servant d'écuries au besoin et de deux logements pour les marchands de 160 mètres chacun. L'ensemble du fort de Mardyck avait, dans sa plus grande longueur, c'est-à- dire de l'Est à l'Ouest, 900 mètres environ et du Sud au Nord 700 mètres. Les ouvrages extérieurs se terminaient à la laisse de haute mer. L'entrée du port se trouvait au Sud-est. Il pouvait contenir de 3 à 4 mille hommes. Les fossés du fort étaient alimentés par la mer et par le canal de Mello au Sud. Le Mello communiquait au watergand le Vliet devenu le canal de Bourbourg. 
Le chemin de terre de Gravelines à Dunkerque, formant la seule voie de communication entre ces deux villes, passait presque au pied de la contrescarpe extérieure du fort, longeait du Sud le banc du Comte Jean et se trouvait donc coupé par le Mello que l'on traversait sur un pont. Au midi de ce fort, il existait un bourg considérable qui était environné de plusieurs ouvrages de fortifications. Deux mille soldats pouvaient y loger. 
Le fort de Mardyck fut le théâtre de durs combats en 1629, 1645, 1646, 1652, 1657. Ses fortifications furent souvent relevées, améliorées. Le cadre de cet ouvrage ne permet pas de raconter par le détail toutes les péripéties de ces luttes entre deux nations qui s'acharnaient à s'emparer d'une citadelle qu'elles considéraient comme la clef de Dunkerque. 
En 1662, par suite du rachat du territoire de Dunkerque par Louis XIV aux Anglais, le fort est définitivement possession française. On avait commencé au cours de l'été de 1663, à travailler aux fortifications de Dunkerque et de Gravelines ; à mesure qu'elles augmentèrent, le fort de Mardyck devint inutile. Le roi en ordonna la démolition ; on mit tout de suite la main à l'œuvre et on la termina en 1665, en majeure partie du moins. 
En 1670, le hameau des Matelots-Pêcheurs est créé ; mais, à mesure qu'il prenait de l'extension, le gouvernement se sentait moins disposé à conserver en cet endroit un poste militaire pour la défense de la côte.
 Le conseil du roi résolut, à la fin de 1673, de faire opérer de rasement du nouveau et de l'ancien fort de terre dont il n'existait plus, du reste, qu'une faible partie. Au commencement de 1674, le roi transmit, à cet effet, des ordres à Denis le Boistel de Chantignonville, son intendant des places de Flandre du côté de la mer. Aux premiers beaux jours ces ordres furent exécutés ; au mois de mai, cinquante hommes travaillaient au dérasement. Il ne resta plus que le fort de Bois. 
  Ainsi disparut, après une existence d'un demi-siècle cette redoutable citadelle, témoin de tant de luttes. Le sol de Fort-Mardyck a toujours été pour l'archéologue l'objet de recherches se rapportant aux guerres dont ce lieu a été le théâtre. C'est ainsi qu'on a trouvé, au siècle dernier, des cuirasses, des biscaïens, des boulets de différents calibres, des fondations de murailles, des balles, des foyers de cheminée, des ossements d'hommes, de chevaux, de mulets, notamment une tête humaine dans laquelle était planté un poignard. Un préposé des douanes y a trouvé le corps d'un officier Espagnol recouvert de son uniforme et muni de ses armes. En 1847, des travaux d'aplanissement ont mis à nu des moellons en excellent état, une énorme pierre en grès et la statue d'un saint, haute de plus d'un mètre que le contact de l'air réduisit en poussière. 
La ville de Fort-Mardyck n'a pas de vestiges visibles des anciens forts élevés sur son territoire. Cependant, l'existence du fort des Romains est signalée par une légère élévation de terrain. Dans la rue du Nord, les jardiniers ont parfois la surprise de rencontrer dans leurs travaux de solides fondations qui seraient celles de l'ancien fort.   Une personne qui creusait profondément à cet endroit trouva des ossements humains; les squelettes étaient voisins les uns des autres et bien rangés, ce qui prouverait l'existence d'un cimetière militaire. Rue de la République, les habitants ont remarqué qu'a certains endroits, le sol résonnait cachant peut-être des souterrains ou des galeries de l'ancien fort souvent détruit et réparé. 

 Le fort de bois
Au Nord du Fort de Mardyck et à une demi-portée de canon, il y avait un fort de bois bâti sur pilotis. Il fut 
 construit à cet endroit pour garder le canal qui formait le long de la côte, une suite immédiate de la fosse de Mardyck et par lequel Dunkerque et Mardyck avaient une communication maritime sûre, commode et facile. 
Construit en 1622 par l'entrepreneur Jean Gamel, sur ordre du roi d'Espagne Philippe IV, il se trouvait continuellement entouré d'eau étant placé dans les limites de la laisse de basse mer. Le fort de terre était relié au Fort de bois par une communication faite de gros pilotis qu'interrompait un pont-levis qui en empêchait l'entrée du côté de l’estran. Elle formait une véritable estacade que la mer entourait à marée haute.
Le fort maritime était construit en bois, sur la base d'un plan en U, ouvert du côté de la jetée ; il était situé sur une plate-forme entourée d'une palissade en bois formée de croisillons ; la partie en U, du côté du large, était percée de canonnières ; elle était précédée de deux corps de garde couverts de toits à longs pans, situés de part et d'autre d'une entrée crénelée ; l'accès se faisait par une jetée à garde-corps au centre de laquelle se trouvait un pont basculant ; une herse en bois était placée à l'entrée de la partie de la jetée située sur la mer ; la jetée, horizontale, se poursuivait sur terre, reposant sur des pilotis de hauteur décroissante au fur et à mesure qu'elle approchait du fort de Mardyck, afin de racheter la légère pente du rivage. 
Tel qu'on le voyait le fort de Mardyck avec son fort de Bois était un très bel ouvrage d'architecture militaire et de la dernière importance pour la défense des places de Dunkerque et de Gravelines, ainsi que du littoral compris entre ces deux villes. 
On rapporte qu'en 1632, une flotte hollandaise venue pour attaquer une flottille française à l'ancre dans la Fosse de Mardyck fut attaquée par le canon du Fort. Celui-ci lança sur les Hollandais un feu si nourri et si précis qu'ils furent contraints à se retirer après avoir eu plusieurs de leurs navires endommagés.  
Le Fort de Bois fut l'objet de luttes sanglantes et répétées. En 1645, il fut conquis par les Français. Les Espagnols jugeant tout l'intérêt que les Français avaient de le conserver le brûlèrent avant de se rendre. En 1652, les Espagnols profitant des troubles de la Fronde réoccupèrent le Fort et le reconstruirent. Assiégé et repris par Turenne en 1652, il fut remis aux Anglais au traité des Pyrénées en 1659 ; enfin en 1662 le Fort de Bois était définitivement français. 
Après le traité de Ryswick en 1697, le Fort de Bois devint inutile. On en retira la garnison avant l'hiver et il fut démoli entièrement l'année suivante. Ce Fort n'avait plus de but réel d'utilité pour la Fosse de Mardyck et le canal puisqu'il ne pouvait plus y avoir de mouillage sûr. La profondeur de la Fosse s'était rétrécie depuis plusieurs années par les apports de sable occasionnés par l'allongement des jetées de Dunkerque en 1678 après le percement du banc Shurken. 
le  nouveau Fort de Mardyck
En 1714, à Dunkerque, après les destructions ordonnées par le  traité d'Utrecht, les eaux de l'arrière-pays ne pouvaient plus se déverser en mer : l'inondation menaçait la région de ses terribles conséquences. 
pour remédier à ce danger, on eut l'idée de creuser un port et un canal (§ prècèdent) qui permettraient aux eaux accumulées de s'écouler à la mer vers l'ancienne fosse de Mardyck. 12.500 soldats en ouvriers le creusèrent en quelques mois.
On acheva en même temps le nouveau Fort dans lequel se trouvaient renfermés les deux écluses, les logements des deux éclusiers, un corps de garde, un magasin à poudre et d'autres bâtiments. Il y avait également une tour, espèce de phare servant d'amer. 
Ce fort étoile était plus rapproché de Dunkerque que l'ancien et n'avait de commun que l'appellation. 
En 1717, un des articles du traité de la Haye du 4 janvier ordonna que tous les travaux du port de Dunkerque fussent détruits de fond en comble. 
Le canal maritime fut donc en conséquence supprimé et réduit à une simple rigole d'écoulement. La grande écluse fut totalement détruite, la deuxième réduite de 26 à 16 pieds de largeur. 
 Les logements des éclusiers, le corps de garde, les bâtiments annexes, les fortifications du nouveau Fort-Mardyck, tout fut détruit en raison de ce traité. 
L'œuvre admirable de Le Blanc et de Moyenneville était sacrifiée à l'alliance de l'Angleterre par le Régent et son ministre, le cardinal Dubois. 
Dunkerque et sa région étaient de nouveau les victimes de leur implacable ennemi, l'Angleterre. Mais il faut reconnaître que ce traité de La Haye a contribué à maintenir la paix en Europe pendant plus de vingt ans et a facilité finalement un redressement français d'ordre économique et militaire. 
La batterie de Fort-Mardyck et la batterie annexe
La batterie de Fort-Mardyck, important ouvrage militaire était située sur le bord de la mer, dans les dunes, au Nord de Fort-Mardyck, sur le territoire de Grande-Synthe. C'est pour cette raison qu'on l'appelait aussi : Batterie de Grande-Synthe. A quelques centaines de mètres, à l'Est, de cette imposante batterie, plus en bordure de mer, un ouvrage moins important complétait la défense du secteur. C'était la Batterie annexe. 
  La nouvelle digue dite de l'Ouest fut construite de 1859 à 1861. Elle partait du pied du phare de Dunkerque et déterminait un nouveau littoral. Ce fut immédiatement derrière elle que furent édifiés le Sanatorium de Saint-Pol-sur-Mer (1886 à 1900), plus loin la ferme Standaert dite encore avec raison la ferme des Polders, plus loin encore les deux batteries de Fort-Mardyck. C'étaient deux sentinelles avancées chargées d'assurer la défense du camp retranché de Dunkerque. Elles avaient pour mission principale de défense : l'entrée de la passe Ouest de la rade : La Passe de Gravelines. 
La date de leur construction remonte à 1880. 
Extrait de « le Pays » quotidien du 7/04/1890
 Dunkerque trouve sa meilleure défense dans les bancs de sable nombreux qui défendent l'accès de sa rade et de son port. On sait que ces hauts fonds, dangereux pour la navigation, ne laissent que deux passes libres aux navires. La passe de Zuydcoote à l'Est, et celle de Mardyck à l'Ouest; cette dernière est toujours praticable tandis que l'autre ne l'est qu'à marée haute. 
Jalonnées de bouées, de bateaux-feux, de tous les signaux ordinaires, ces passes sont franchies en toute sécurité en temps ordinaire. Vienne l'état de guerre, bateaux-feux, balises, etc., disparaîtraient, et l'accès de la rade serait pour ainsi dire impossible, à moins que l'ennemi ne possède d'excellents pilotes. 
A ces défenses naturelles viennent prêter leur secours les défenses militaires. Dunkerque est couvert par ce qu'on appelle les fronts ouest et est de mer. Le premier commandant la passe de Mardyck, le second celle de Zuydcoote. 
Depuis la tension des rapports franco-anglais, ces fronts ont été, par les soins du général Peigné, armés de canons puissants, les approvisionnements en munitions ont été constitués sur le pied de guerre ; gargousses et obus abondent. Bref tout est prêt pour recevoir l'ennemi. 
De plus, une nouvelle batterie a été construite à Fort-Mardyck. 
C'est un ouvrage armé de six puissants canons qui commande non seulement la passe mais encore ce qu'on appelle la fosse de Mardyck, c'est-à-dire un bas-fond touchant au littoral, où la profondeur d'eau est telle que des croiseurs pourraient s'y embosser et bombarder la ville et le fort. 
Dorénavant, grâce à la nouvelle batterie, il sera impossible qu'une telle éventualité se produise. 
De plus, les fronts Ouest et Est ont été réarmés et approvisionnés ; enfin, on va installer sur la tête de chacune des deux jetées du port un fort canon de gros calibre. 
Dunkerque est donc bien défendu contre un siège. Une escadre ennemie ne pourrait guère, c'est l'avis des hommes compétents, l'assiéger utilement, et moins encore le ruiner. La distance, en effet, à laquelle elle devrait se tenir, ôterait aux projectiles leur sûreté. 
Sur les quarante ou cinquante canons obusiers qui arment le front Ouest; quelques-uns sont à tir  rapide « deux coups à la, minute » les autres sont lents. Nous pouvons, disait le général Peigné au ministre, avec une batterie de quatre canons tirer un coup par  minute. Les deux énormes pièces de 32 qui figurent également à  ce front et envoyent à la distance de 12 kilomètres un obus pesant 265 kilos ne tirent, elles, qu'un coup toutes les quatre ou cinq minutes 
Il faudrait beaucoup d'argent pour changer tout cela. Mais telle qu'elle est, la défense "de 'Dunkerque est très suffisante, au dire des officiers. La protection naturelle" des bancs  ne permettrait guère au pis-aller l'accès de la seconde rade la plus rapprochée de la ville qu'à des croiseurs. 
 La batterie de Fort-Mardyck,  
C'était un ensemble impressionnant d'abris bétonnés.  Les casernements pour la troupe étaient sans fenêtres.   Différents des abris : ceux du corps de garde, du petit magasin, du projecteur, contre les bombardements; ceux des magasins à poudre, à amorces, à projectiles, puis des soutes pour les réserves de munitions et de matériel. Pendant l'occupation allemande, d'imposants ouvrages en béton construits spécialement pour le mur de l'Atlantique couronnaient la batterie. 
La batterie de Fort-Mardyck qui rappelle les redoutes espagnoles est un véritable fort de deux cents mètres de longueur et cent mètres de large. Elle est entourée d'un large fossé, véritable canal.     
Avant la guerre 1914-1918, cette batterie avait connu une période active. Les artilleurs de la garnison de Dunkerque s'y rendaient pour exécuter des tirs en mer. On pouvait y loger 151 hommes et 3 officiers. 
Il y avait aussi une écurie pour deux chevaux. Durant la guerre 1914-1918, elle fut occupée militairement ; elle n'eut pas à intervenir et enfin fut désarmée. 
En 1940 cette batterie qui était désarmée fut réarmée le 19 mai 1940 sous les ordres du lieutenant de vaisseau Le Quellec puis le 21, du capitaine de corvette Dupin de Saint-Cyr, de 4 canons de 194 d'une portée de 25.000 mètres. On y installa également un poste de secours. Les Allemands, maîtres de la batterie, ajoutèrent deux batteries annexes sous tourelles. 
 Sa démolition fut autorisée par décret en date du 29 janvier 1959 « Est déclassée et rayée par suite des places de guerre et des postes militaires, la batterie de Mardyck, poste militaire de deuxième série, sis sur la commune de Grande-Synthe, reconnue inutile aux besoins de la défense nationale »   
En octobre 1959, le nivellement de la batterie est commencé. Les débris de béton sont amenés par camions sur la côte à l'endroit où sera construite la digue de protection du canal maritime et de l'usine sidérurgique. 
C'est ainsi que la batterie de Mardyck fut rayée de la carte d'Etat-major pour n'être plus qu'un souvenir qui s'effacera petit à petit. 
La batterie annexe de Mardyck
Elle a subi le même sort que sa voisine. Elle s'étendait sur un quadrilatère de 100 mètres de longueur sur 22 m. 50 de largeur. Elle possédait les emplacements de deux batteries de côte avec un magasin à munitions en béton et 5 niches à projectiles également sous béton.


D'après Les ouvrages militaires de Fort_Mardyck par Maurice MILLION.

 

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