HISTOIRE " Mardyck des Romains à Louis XIV"

 

MARDYCK
 (des Romains à Louis XIV)
 

 

Avant que Dunkerque n'existe, Mardyck était déjà à la fin de sa première période historique,  dont tant d'auteurs ont fait le port de César.
Un grand nombre d’anciens écrivains, et en première ligne Jehan Lelong, d'Ypres, connu sous le sobriquet d'Iperius, qui vivait en 1350, disaient: Mardiciacum nobilem in pago Flandrensis portum; Chifflet, Malbrancq, Sanderus et bien d'autres ne parlaient de Mardyck que sous le nom de grand port, remarquable par son grand golfe intérieur, et par son port extérieur garanti au Nord par un banc de sable.
D'après les cartes transmises par tous ces auteurs, il existait encore, en 800, un lac intérieur considérable ayant sur la mer une ouverture qui s'étendait depuis Sangatte jusqu'à Mardyck en se prolongeant dans l'intérieur plus loin que Saint-Omer.
Mardyck était situé à la pointe extrême de ce grand golfe, dans l'Est; et la cité était bâtie sur une petite éminence, qui dominait un peu tous les terrains bas environnants.
Mardyck, comme bien d'autres ports, a été déclaré le Portus Iccius ; mais en mettant cette assertion de côté, il est bien certain que cette cité a eu une grande réputation maritime sous l'empire romain, et toutes les citations d'un grand nombre d'auteurs qui lui refusent le nom de Portus Iccius n'en font pas moins un grand éloge. Marchantius dit : « Cette cité avait acquis un nom immortel, à cause de la renommée de sa chaussée, de sa haute antiquité et de son port; » mais il n'en parle nullement comme du port de César. 
Quand les Romains eurent conquis le pays des Morins, ils construisirent un château fort à Mardyck, et remplacèrent la digue primitive des habitants par une digue en pierre pour protéger les terrains bas, qui s'étendaient autour du nouveau fort, contre l'invasion des eaux de la mer. 
Cette digue, qui s'est toujours appelée digue des Romains jusqu'à l'époque où elle a disparu dans le XVIème siècle. Les Romains construisirent également un chemin militaire qui partait de Cassel, chef-lieu militaire dont dépendait Mardyck, et qui venait aboutir au château fort; cette chaussée est désignée par Gramaye et par d'autres écrivains, sous le nom de Via Mardicensis. 
D'après Malbrancq, le grand golfe de Mardyck n'était qu'un immense terrain bas traversé par de grands cours d'eau, et chaque jour ces terrains sortaient de l’eau et faisaient diminuer l'étendue des terrains submergés.
Sangatte fut le premier des ports dont l'ouverture du côté de la mer s'anéantit; et cette date problématique est donnée par quelques-uns en 161.
Mardyck, par suite de l'anéantissement de Sangatte, était devenu le port le plus important de la côte. On dit qu'en 364 l'empereur Valentinien l’avait beaucoup favorisé  et que Mardyck était devenu une cité très-opulente.
Mirœus (Rerum Belgicarum annales) fait de Mardyck le port favori des Romains, et de Cassel le point le plus important du pays.
C'est vers 420 que les Saxons firent invasion dans les Gaules et qu'ils arrivèrent jusqu'à Mardyck.
La puissance romaine diminuait chaque jour; 
En 437 les Francs s'emparèrent de Mardyck, où Clodion s'arrêta. 
En 440  fut bâtie la première église.
 En 476 Gravelines commençait à prendre de l'importance et à rivaliser avec Mardyck ; son port était florissant.
En 496 Mardyck faisait partie du diocèse de Térouane, capitale de la Morinie.
En 510 Clovis s'empara du pays des Morins et mit une garnison à Mardyck ; à sa mort Clotaire eut en partage la Neustrie de la Somme à l'Escaut.
En 580 la reine Brunehaut, veuve de Sighebert, premier roi d'Austrasie, fit réparer tous les chemins et chaussées, et l'ancienne chaussée romaine prit le nom de chaussée Brunehaut.
En 600 Mardyck était renommé pour son port et son commerce.
On cite en 620 un seigneur nommé Adroald, qui, devenu le pirate le plus impitoyable de toute la côte, faisait beaucoup de mal au commerce et au port de Mardyck. 
En 636 ce seigneur se convertit au christianisme et fit don de sa terre d'Hebbengahem à Audomar (saint-Omer) qui était venu le visiter dans son château; cette terre prit le nom de Sithiu, et plus tard celui de Saint-Omer.
En 646 saint Éloi vint aussi catéchiser à Mardyck, qui prit saint Nicolas pour patron de la ville et de la navigation.
A cette époque, un grand nombre de prédicateurs arrivèrent dans le pays et y fondèrent des villes, qui prirent ensuite leurs noms: Saint-Omer, Saint-Winoc, Saint-Wilbrod, etc..
En 783  les peuplades du Nord, les Normands, firent leur première invasion sur les côtes, et abordèrent à Mardyck.
En 800, Charlemagne voyant la terreur qu'inspiraient ces Normands, vint visiter toute la côte et organisa partout des moyens de défense contre ces terribles envahisseurs.
A Mardyck, il rétablit l'ancienne station maritime comme elle existait du temps des Romains. 
En 811 Charlemagne revint pour rassurer les habitants, et de là se rendit à Boulogne, où il avait une flotte pour la défense du littoral.
Dès le commencement du IXème  siècle d'importants changements s'étaient opérés dans le golfe de Mardyck.
En 840, à la suite des dépôts survenus, le golfe n'avait plus son ancienne forme; il était réduit à plusieurs branches en forme de delta, comme un fleuve, avec beaucoup d'îlots, qui sortaient de l’eau tous les jours.
En 847, en 850 et surtout en 860, il y eut de fréquentes descentes des pirates normands, qui pillèrent et saccagèrent Mardyck; mais l'arrivée de Baudoin Bras de Fer, comte de Flandre, vient arrêter ces pillards qui cessèrent leurs invasions pendant quelque temps.
Baudoin institua des châtelains sur la côte pour organiser la défense contre les pirates. Mais à sa mort, les Normands recommencèrent leurs descentes, leurs pillages et dévastations, et leur venue était considérée comme une calamité. 
En 870 tout le pays et Mardyck lui-même étaient anéantis, entièrement dépeuplés et dévastés.
En 880 le golfe de Mardyck n'était pas encore comblé entièrement; il y avait alors trois grandes branches de la rivière l'Aa qui se jetaient à la mer : une à Mardyck, une à Gravelines et une autre à Calais.
Dans une grande marée, les Normands firent irruption jusqu'au fond du golfe, à Watten, et à Saint-Omer qu'ils saccagèrent. Bourbourg, situé au milieu des marais, ne fut pas épargné.
Vers 900, tous les marais qui couvraient le pays commençaient à se circonscrire, les habitants leur créaient des canaux d'écoulement jusqu'aux grands bras de l'Aa, et le pays habitable augmentait tous les jours.
En 911, Charles le Simple conclut la paix avec Rollon, le chef des Normands. Il lui donna sa fille et tout le pays qui prit le nom de Normandie. Ce mariage donna quelques années de tranquillité aux habitants des côtes;
En 919 Arnould le Grand, comte de Flandre, donna la terre de Mardyck, à l'abbaye de St-Bertin, en reconnaissance de la guérison de son épouse, guérison qu’il considérait comme  miraculeuse mais cette abbaye n'eut pas toujours dans sa dépendance l'église de Mardyck qu'on voit plus tard relever de l'abbaye de Bergues-St Winoc. 
En 921 ce furent les Danois qui firent des irruptions et ravagèrent encore tout le pays qu'ils parcoururent.
Le comte de Flandre, à l'exemple du roi Charles, donna sa fille à Syfrid, chef des Danois, qui devint comte de Guines.
En 942 le comte de Flandre, étant en guerre avec le duc de Normandie et se voyant le plus faible, fit demander une entrevue au duc qui y consentit, mais Arnoult, comte de Flandre, le fit assassiner.
Cet assassinat fut vengé par les Danois et les Normands qui se réunirent et firent une descente en Flandre avec une puissante armée. 
Mardyck fut la première ville qui tomba en leur pouvoir, et le massacre fut complet.  Il ne resta rien de la ville, jadis si florissante. Le château des Romains fut démantelé, l'église détruite, et la ville brûlée. Hasting, le chef des Danois qui se répandirent ensuite dans le pays, fit raser presque toutes les villes où il passa.
Ce désastre, arrivé en 943, n'anéantit cependant pas encore Mardyck, qui se relèva de ses ruines et qui redevint encore une cité commerçante. 
Mais la protection accordée par Baudouin, en 960, à la ville naissante de Dunkerque, et la muraille qui protégeait cette ville nuisirent beaucoup aux cités voisines; c'est de cette époque que date la décroissance de Mardyck.
En 963 tous les revenus de cette ville furent donnés par le comte à l’abbaye de Saint-Bertin.
Le commerce et l'importance de Mardyck se maintinrent encore pendant un siècle avec des péripéties causées par les pirates. Pendant la fin du Xème siècle et le commencement du XI, cette cité était le port le plus commode et le plus fréquenté par les Anglais qui faisaient un grand commerce de laines avec la Flandre.
Vers 1 020, le dessèchement des marais avait permis de les mettre en culture sur de très-grandes étendues, et le lit de la rivière qui passait près de Mardyck se rétrécissait toujours; des marais salants étaient établis entre Mardyck et Gravelines.
Les troubles qui existèrent en Flandre, dans le XIIème siècle, eurent peu de retentissement à Mardyck. 
En 1107 une bulle du pape Pascal II, confirma au profit de l'abbaye de Saint-Bertin les privilèges que cette abbaye possédait sur le produit de la pêche dans les marais, les canaux et les rivières de Mardyck, ainsi que sur les récoltes futures des terres asséchées.
Cette bulle fut encore confirmée en 1139 par le pape Innocent II, et en 1144 par Célestin II.
En 1121, le comte Baudouin dota l'abbaye de Bergues St-Winoc de toute la dîme de Mardyck et des terrains voisins. 
En 1132 Emma, abbesse d'Origny (Aisne), notifie, après une longue contestation, avoir renoncé à la possession d'une pêcherie que son couvent avait à Mardyck. Ce droit de pêche   fut transféré à l'abbaye de St-Bertin. 
En 1165, Philippe d'Alsace, comte de Flandre, donne à l'abbaye des Dunes (près de Furnes), pour le salut de son âme, l'eau venant de Sentines et de Mardyck et allant à la mer, avec le droit d'y pêcher.  
A cette époque, Mardyck déclinait sensiblement, et son port continuait à s'obstruer. Dunkerque prenait de plus en plus de l'importance au détriment de Mardyck, et lorsque Gravelines eut son port terminé en 1160, cette ville naissante prit un tel accroissement qu'elle fut mise au rang des villes franches en 1164.
Ce fut le coup le plus fatal porté à Mardyck, qui, du reste, avait perdu sa situation commerciale dès 1150, lorsque la branche de l'Aa qui passait près de la cité se fut obstruée presque complètement et qu'il ne resta plus de ce côté que des marais pestilentiels.
A partir de ce moment, il n'exista plus que deux ouvertures à cet ancien marais qui, dans le principe, avait été si considérable; une de ces ouvertures s'est resserrée en forme de lit pour la rivière, et l'autre branche venait tomber dans les grandes lagunes situées derrière Calais. C'est à cette époque que Philippe d'Alsace érigea la ville de Mardyck en commune libre. Cette franchise accordée à la ville fut l'occasion de nombreuses améliorations, de la construction de la maison de ville et de la réédification de l'église. On entreprit aussi de grands travaux pour enlever les vases qui obstruaient l'ancien port.
Avec les comtes de la dynastie d'Alsace, Mardyck, qui comptait plusieurs rues, un hôpital en face de la grand' place, une halle à l'est de l'hôpital, et une population évaluée à 6000 âmes, obtint ses lettres d'affranchissement communal. Philippe d'Alsace autorisa les habitants à user du droit et des lois de leur Keure ou statut local ; il exempta du droit de tonlieu tous marchands, colporteurs et autres de Mardyck dans toute sa terre de Flandre. 
Dès lors, l'échevinage est constitué avec sa maison de loi, son beffroi et son sceau représentant St-Nicolas. Les droits de bourgeoisie sont légalement reconnus et nous sommes en face d'une ville franche.
 En 1200,   un terrible ouragan vint combler à tout jamais l'ancien port et ruiner Mardyck en lui enlevant tout moyen de commercer.
Cet ouragan anéantit aussi une autre ville de Flandre, Lombarsyde, qui fut remplacée plus tard par Nieuport. Ces destructions furent une occasion de prospérité pour Dunkerque, qui recueillit l'héritage commercial de ces deux villes.
Mardyck essaya encore de creuser de nouveau l'ancien chenal de l'Aa, mais tous les travaux entrepris ne purent faire revivre le port.
La pêche ne fut cependant pas anéantie, et Mardyck, par sa situation sur la mer, à l'entrée du chenal formé par le banc de Schurken, continua à se livrer à cette industrie.
En 1218, la comtesse de Flandre, Jeanne de Constantinople, de passage à Bourbourg, confirma la Keure des bourgeois et autres habitants de la ville de Mardyck. 
C'était la juste récompense du courage déployé par les milices mardyckoises sur le champ de bataille de Bouvines. 
Cette libéralité porta ses fruits, car Mardyck, envoya au trésor de l'état sa quote-part de don patriotique pour la rançon du comte Ferrant, l'époux de Jeanne. 
Le comte de Flandre recouvra la liberté. 
 Mardyck  figure au nombre des communautés de la Flandre qui donnèrent au roi de France, Louis VIII, des actes de garantie pour l'observation du traité de Melun.
En 1250, la comtesse Marguerite fit don à l'hôpital de Notre-Dame, (près de Seclin) qu'elle venait de fonder, d'une redevance annuelle de 15000 harengs saurs, à la charge des échevins et de la communauté de Mardyck. Cette donation prouve les ressources considérables de la pêche.
La pieuse princesse n'oublia pas les pauvres de Mardyck dans son testament en 1329, elle légua à la charité du St-Esprit de Mardyck   une somme de dix livres par an, pour vêtements et chaussures en faveur des indigents.
On pense que ce fut en 1282 que la digue du comte Jean fut construite par Jean de Namur, fils de Guy de Dampierre, comte de Flandre. Cette digue fut appelée Grave-Jansdyck (digue du comte Jean), et fut faite pour remplacer la digue des Romains qui était bien dans l'intérieur par suite de la marche des laisses de la mer vers le Nord. Cette digue fut prolongée sur toute la côte du Calaisis, jusqu'à Calais, et porta le nom de banc de Mardyck.
Par suite de l'anéantissement du port, la population diminuait sensiblement à Mardyck, et tous ceux qui vivaient de négoce avaient été obligés d'aller habiter les villes voisines.
Les pêcheurs eux-mêmes avaient déjà commencé d'élever dans l'Est une agglomération de cabanes, afin de se trouver en dedans de la rade formée par le banc de Schurken, et d'y être à l'abri avec leurs bateaux.
En 1070, du temps de Robert le Frison, la population était de 6 000 âmes,en 1319, elle était réduite à moins de 1 100.
 En 1329 Révolte des habitants de Mardyck contre Robert comte de Flandre 
Jusqu'en 1346, après la bataille de Crécy, la Flandre fut constamment en insurrection, et Mardyck y prit une part qui faillit lui faire perdre ses franchises. Après la prise de Calais par les Anglais, Dunkerque étant devenu le point de ravitaillement de l'armée anglaise pendant le siège, Mardyck, point intermédiaire entre Dunkerque et Calais, fut presque toujours occupé par les Anglais, ce qui lui donna momentanément un peu de mouvement.
Jusqu'en 1383, les troubles se renouvelèrent constamment, et ne cessèrent qu'après la bataille de Rosebecque, où Charles VI battit complètement les insurgés. Mais les Anglais ayant fait alliance avec ces derniers, une armée commandée par Henri Spencer, évêque de Norwich, partit de Calais en ravageant tout le pays de Flandre, prit et saccagea Mardyck, ce qui fut d'autant plus facile que les remparts n'avaient pas été relevés depuis le XIIIème siècle, et qu'il n'y avait aucune défense. En quittant Mardyck pour attaquer Dunkerque, l'armée n'y laissa qu'un monceau de ruines.
En 1399, à la suite de tous ses malheurs, Mardyck ne comptait plus que 600 habitants.
En 1435, Philippe le Bon entraîna les communes de Flandre à faire le siège de Calais, mais tous ces bourgeois l'abandonnèrent en arrivant devant la ville, et cette attaque manquée n'attira que des représailles de la part des Anglais, qui vinrent de Calais ravager Mardyck et les environs de Dunkerque.
En 1436 le duc d'York arriva avec une flotte, fit une descente, pilla Dunkerque puis Mardyck, qui dut encore une fois subir la rapacité et la cruauté des Anglais.
En 1450, les Gantois révoltés vinrent aussi ravager le pays de Mardyck.
Toutes ces attaques contre une cité non défendue, firent émigrer un grand nombre de familles, et l'importance de Mardyck allait toujours en diminuant.
En 1495 et 1500, toutes les bandes de partisans ennemis envahirent encore une fois Mardyck qui fut presque totalement brûlée et détruite.
A cette époque, Philippe d'Autriche, comte de Flandre, fit bâtir une petite défense, pour y mettre un poste militaire, dans les limites orientales de la ville; ce poste fut appelé le Fortelet.
En 1530, un ouragan épouvantable vint encore porter le comble à, la misère de Mardyck; les digues furent rompues, le pays fut envahi par les eaux, et le peu qui restait du port, toujours entretenu par les, habitants, fut si bien anéanti, que depuis lors l'idée n'est même plus venue d'y remédier.
En 1558, le maréchal de Termes, en allant s'emparer de Dunkerque, passa par Mardyck; Il saccagea et brûla la ville, et emmena prisonniers tous ceux qui la défendaient. Mais à son retour, le maréchal ayant été complètement battu par le comte d'Egmont, les habitants de Gravelines et de Mardyck massacrèrent impitoyablement tous les Français qui se sauvaient, se vengeant ainsi des cruautés qui avaient été exercées envers eux peu de temps auparavant.
En 1622, les Espagnols, en vue de défendre la fosse de Mardyck, qui était alors le seul passage pour entrer à Dunkerque avec de gros bâtiments, firent construire le grand fort de Mardyck sur les dunes, près d'un endroit où s'élevaient quelques huttes de pêcheurs, à 4 kilomètres de la partie orientale du vieux Mardyck. 
Cette nouvelle construction, qui fut assez importante, puisqu'il fallut en faire le siège en règle à plusieurs reprises, attira du monde à l'entour et dans le Sud du fort, et donna naissance à un gros bourg qui prit le nom de l'ancienne ville de Mardyck, par suite de la même appellation donnée au fort.
A partir de ce moment, Mardyck et son fort, quoique formant un bourg séparé, font pour ainsi dire partie de Dunkerque, et jusqu'à sa destruction, en 1717, les deux histoires se trouvent toujours mêlées.

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