L'ARSENAL SOUS LOUIS XIV: LA MODERNISATION DU PORT.
En 1690 le port de Dunkerque, est peut-être le plus remarquable de tous les ports de France par les prodigieux ouvrages qu'on y a faits, par les écluses, par la ville et la citadelle revêtues de briques jusqu'au haut du parapet, par des tours sur un banc de sable pour la défense de la rade, enfin tant par les fortifications de la place que pour le port d’énormément dépenses furent faites.
Lorsque Louis XIV rachète Dunkerque aux Anglais en 1662, c'est pour en faire un port de guerre.
La mise à niveau des défenses de Dunkerque constitue la priorité dès son acquisition.
Personnellement soucieux des travaux de Dunkerque, Louis XIV s'y rendra cinq fois entre 1662 et 1680. Il ne mettra jamais les pieds dans un autre port de guerre. Un des handicaps majeurs du port est sa situation.
La rade est barrée à 800 mètres de la côte par le banc Schurken, qui découvre à basse mer. L'accès à la haute mer se fait par un mauvais chenal, qui contourne le banc par l'Est. Dunkerque est essentiellement tributaire de la marée, situation inacceptable pour un port de guerre. La création d'un chenal donnant l'accès permanent à la mer à travers le banc est donc un préalable à tout aménagement portuaire.
Il faudra attendre 1700 pour qu'elles soient réalisées jusque sur le banc, en remplacement des jetées de fascines...
Mais le chenal est complètement bordé de fascines dès 1670, ce qui permet au port de s'épanouir.
Dès 1669, une première impulsion est donnée à l'aménagement d'un parc de Marine. L'agrandissement de l'arsenal est enclos dans les fortifications de la place et les vaisseaux y pourront demeurer en grande sécurité.
Il est projeté de creuser un bassin à flot pour les vaisseaux et d'aménager son arsenal en abord.
Les premiers travaux de l'arsenal et du chenal se déroulent en même temps que les grands travaux de fortification de Dunkerque
Enfin doté d'un chenal permanent, Dunkerque peut prétendre à la modernisation et au développement de son arsenal. Les bâtiments d’alors ne sont plus que des bicoques malcommodes et vieillissantes. Pour le stationnement des vaisseaux, Vauban propose d'aménager le bassin de l'écluse bleue et de créer un arsenal tout autour.
D'après ses plans, on creusa entre la ville et la Citadelle, un bassin assez large pour contenir à flot trente grands vaisseaux de guerre.
Lorsque Louis XIV rachète Dunkerque aux Anglais en 1662, c'est pour en faire un port de guerre.
La mise à niveau des défenses de Dunkerque constitue la priorité dès son acquisition.
Personnellement soucieux des travaux de Dunkerque, Louis XIV s'y rendra cinq fois entre 1662 et 1680. Il ne mettra jamais les pieds dans un autre port de guerre. Un des handicaps majeurs du port est sa situation.
La rade est barrée à 800 mètres de la côte par le banc Schurken, qui découvre à basse mer. L'accès à la haute mer se fait par un mauvais chenal, qui contourne le banc par l'Est. Dunkerque est essentiellement tributaire de la marée, situation inacceptable pour un port de guerre. La création d'un chenal donnant l'accès permanent à la mer à travers le banc est donc un préalable à tout aménagement portuaire.
L'objectif est de pouvoir tenir à Dunkerque une force navale de 10 à 12 vaisseaux.
Pour créer un chenal à travers le banc, large de plus de 500 mètres, il est prévu d'édifier deux jetées de fascines, longues de 2 km depuis la sortie du port jusque sur le banc. Une fois les jetées faites, on creusera dans le banc un sillon selon l'axe du chenal. L'enlèvement du sable se fera ensuite en provoquant des chasses d'eau dans le chenal, au moyen des canaux qui débouchent dans le port.
Dunkerque se trouve en effet au confluent de quatre canaux qui drainent la plaine de Flandre. Des écluses permettent d'en maîtriser le niveau à tout instant. En lâchant les écluses à basse mer, l'eau des canaux pourra s'engouffrer dans le chenal et emporter le sable meuble du banc.
Vauban, qui a été sollicité par Colbert dès 1675, est sur les lieux durant l'été 1677 pour lancer les préparatifs. Il réclame des millions de fascines et une quantité impressionnante de matériaux pour réaliser le travail en un temps le plus court possible
Fin mai 1678, deux barques longues peuvent emprunter le nouveau chenal dont la largeur et la profondeur vont en augmentant au cours de l'été. Fin juillet, le chenal offre 13,5 pieds de profondeur à vive eau, soit 4,4m. Par la suite, les travaux consistent à élever les jetées de fascines à leur complète hauteur. Plus tard, ces fragiles jetées seront remplacées par des coffres de charpente remplis de pierres.
Pour créer un chenal à travers le banc, large de plus de 500 mètres, il est prévu d'édifier deux jetées de fascines, longues de 2 km depuis la sortie du port jusque sur le banc. Une fois les jetées faites, on creusera dans le banc un sillon selon l'axe du chenal. L'enlèvement du sable se fera ensuite en provoquant des chasses d'eau dans le chenal, au moyen des canaux qui débouchent dans le port.
Dunkerque se trouve en effet au confluent de quatre canaux qui drainent la plaine de Flandre. Des écluses permettent d'en maîtriser le niveau à tout instant. En lâchant les écluses à basse mer, l'eau des canaux pourra s'engouffrer dans le chenal et emporter le sable meuble du banc.
Vauban, qui a été sollicité par Colbert dès 1675, est sur les lieux durant l'été 1677 pour lancer les préparatifs. Il réclame des millions de fascines et une quantité impressionnante de matériaux pour réaliser le travail en un temps le plus court possible
Fin mai 1678, deux barques longues peuvent emprunter le nouveau chenal dont la largeur et la profondeur vont en augmentant au cours de l'été. Fin juillet, le chenal offre 13,5 pieds de profondeur à vive eau, soit 4,4m. Par la suite, les travaux consistent à élever les jetées de fascines à leur complète hauteur. Plus tard, ces fragiles jetées seront remplacées par des coffres de charpente remplis de pierres.
Il faudra attendre 1700 pour qu'elles soient réalisées jusque sur le banc, en remplacement des jetées de fascines...
Mais le chenal est complètement bordé de fascines dès 1670, ce qui permet au port de s'épanouir.
Dès 1669, une première impulsion est donnée à l'aménagement d'un parc de Marine. L'agrandissement de l'arsenal est enclos dans les fortifications de la place et les vaisseaux y pourront demeurer en grande sécurité.
Il est projeté de creuser un bassin à flot pour les vaisseaux et d'aménager son arsenal en abord.
Les premiers travaux de l'arsenal et du chenal se déroulent en même temps que les grands travaux de fortification de Dunkerque
Enfin doté d'un chenal permanent, Dunkerque peut prétendre à la modernisation et au développement de son arsenal. Les bâtiments d’alors ne sont plus que des bicoques malcommodes et vieillissantes. Pour le stationnement des vaisseaux, Vauban propose d'aménager le bassin de l'écluse bleue et de créer un arsenal tout autour.
D'après ses plans, on creusa entre la ville et la Citadelle, un bassin assez large pour contenir à flot trente grands vaisseaux de guerre.
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