HISTOIRE "LA BATAILLE DE DUNKERQUE LE 15 mai 1383'
Bataille de Dunkerque le 15 mai 1383
En ce temps la chrétienté était divisée par le schisme d'Occident de 1378.
La France, l'Espagne et leurs alliés reconnaissaient le pape Clément VII, fixé à Avignon; c'étaient les Clémentins.
L'Angleterre et les autres pays étaient soumis au pape de Rome, Urbain VI; c'étaient les Urbanistes.
Cette division, fomentée par des intérêts politiques, détermina les Anglais à envahir la Flandre qui semblait suivre le parti des Clémentins, parce que le roi de France avait aidé le comte de Flandre (Louis II de Male) à triompher des Gantois à Roosebeke.
Les Anglais, sous les ordres d'Henry Spencer, l'évêque de Nordwich, avaient débarqué à Calais, le 23 Avril 1383.
Ils sont en attente d'un renfort d'Angleterre promis par Richard II qui n’arrive pas.
Cette guerre devient donc une guerre de religion
Ces prétendus croisés qui pouvaient compter plus de quatre mille têtes armées, marchent donc, au début du mois de mai 1383, sur Gravelines et s'emparent de la ville qui est livrée au pillage.
La ville est prise par surprise et tombe sans résistance. Gravelines n'avait aucune raison de se méfier des Anglais car il n'y a pas eu de déclaration de guerre.
De Gravelines, les Anglais se dirigent vers Bourbourg qui leur ouvre ses portes ; puis ils se précipitent sur Dunkerque, place peu fortifiée, mais riche et opulente, où ils trouvent un immense butin.
Pour repousser une invasion aussi subite qu'imprévue, en pleine paix, le peuple des châtellenies voisines court aux armes et les Anglais, en face de cette levée de boucliers, marquent un arrêt.
Après avoir renforcé Gravelines et Bourbourg de puissantes garnisons, ils s'avancent, une seconde fois, vers Dunkerque par le chemin sablonneux de Mardyck qui prirent sans coup férir.
Cependant les habitants de Furnes, Nieuport, Dixmude, et ceux de Bruges, réunis en un corps d'armée, étaient accourus à Dunkerque et avaient été rejoints par les milices de Bergues, de Cassel, de Bailleul et des châtellenies menacées.
Là se trouvaient plus de douze mille hommes bien armés. Quand les Flamands furent avertis de l'approche des Anglais, ils décidèrent de se mettre hors de Dunkerque en bonne ordre pour combattre et défendre, au besoin.
Les deux armées sont en présence sur les dunes à l’ouest de Dunkerque (sur le territoire de Petite Synthe)
les Anglais approchant le rivage virent les Flamands en un corps de bataille bien ordonnés.
Les Anglais s’arrêtèrent les flamands leur montrant qu’ils étaient près au combat.
Henri Spencer et quelques autres capitaines voulaient livrer bataille; d'autres, et en particulier, le sire de Beaumont et Hugues souhaitèrent que l’on leur demande s’ils étaient Urbaniste ou Clémentins.
Or, il y avait dans l'armée anglaise un héraut du duc de Bretagne, nommé Montfort. On résolut de le députer vers les Flamands, pour leur demander à quel pape ils obéissaient. Mais, au moment où le héraut allait aborder un chevalier, dés soldats, poussés par un excès de rage, se jetèrent-sur lui et le massacrèrent.
Le héraut a été massacré. Faut-il à ces aventuriers d'Outre-Mer qui, sans déclaration de guerre, ont égorgé bien des victimes et ruiné le pays, un autre prétexte pour engager le combat Les Anglais, électrisés par la colère et l'espoir du butin, jurent de tirer une éclatante vengeance de cet assassinat.
L'évêque de Norchvich a pris place au milieu de ses chevaliers il ordonne aux hommes de pied de se ranger en avant, avec l'image de la Ste-Croix, et de former un demi-cercle compact. Sur les deux ailes de ce croissant armé-il distribue les archers. L'étendard de St-Pierre précède les croisés.
Soudain, au son des trompettes, les Flamands foncent sur leurs ennemis et les attaquent avec le plus grand courage. On lutte de part et d'autre à chances égales, lorsque les archers anglais, prenant les Flamands de côté, font pleuvoir sur eux une grêle formidable de flèches (comme cela avait été le cas lors de la bataille de Poitiers en 1356, et comme ce sera une nouvelle fois le cas quelques années plus tard lors de la bataille d'Azincourt en 1415) et forcent les premiers bataillons à lâcher pied, avec des pertes nombreuses. Les gens d'armes, munis de longues lances effilées, déciment leurs adversaires, tandis que les chevaliers poursuivent à outrance les fuyards et les mettent en pleine déroute.
Les flamands avaient espéré trouver un asile derrière les remparts de Dunkerque, mais les Anglais les poursuivirent avec tant d'acharnement que, vainqueurs et vaincus arrivèrent, en même temps, dans la ville, et presque tous les Flamands furent massacrés.
A l'exception des nobles qui, dès le début de l'action, s'étaient retirés à l'écart, sur les dunes et qui ne tardèrent pas à fuir, les Flamands, vraie cohue humaine, bandes de mercenaires et de paysans, mal armés, sans chefs pour les guider, sans cavalerie pour les soutenir, avaient fait vaillamment leur devoir. Ce jour là il y eut à Dunkerque, plus de 9000 morts Flamands.
La France, l'Espagne et leurs alliés reconnaissaient le pape Clément VII, fixé à Avignon; c'étaient les Clémentins.
L'Angleterre et les autres pays étaient soumis au pape de Rome, Urbain VI; c'étaient les Urbanistes.
Cette division, fomentée par des intérêts politiques, détermina les Anglais à envahir la Flandre qui semblait suivre le parti des Clémentins, parce que le roi de France avait aidé le comte de Flandre (Louis II de Male) à triompher des Gantois à Roosebeke.
Les Anglais, sous les ordres d'Henry Spencer, l'évêque de Nordwich, avaient débarqué à Calais, le 23 Avril 1383.
Ils sont en attente d'un renfort d'Angleterre promis par Richard II qui n’arrive pas.
Cette guerre devient donc une guerre de religion
Ces prétendus croisés qui pouvaient compter plus de quatre mille têtes armées, marchent donc, au début du mois de mai 1383, sur Gravelines et s'emparent de la ville qui est livrée au pillage.
La ville est prise par surprise et tombe sans résistance. Gravelines n'avait aucune raison de se méfier des Anglais car il n'y a pas eu de déclaration de guerre.
De Gravelines, les Anglais se dirigent vers Bourbourg qui leur ouvre ses portes ; puis ils se précipitent sur Dunkerque, place peu fortifiée, mais riche et opulente, où ils trouvent un immense butin.
Pour repousser une invasion aussi subite qu'imprévue, en pleine paix, le peuple des châtellenies voisines court aux armes et les Anglais, en face de cette levée de boucliers, marquent un arrêt.
Après avoir renforcé Gravelines et Bourbourg de puissantes garnisons, ils s'avancent, une seconde fois, vers Dunkerque par le chemin sablonneux de Mardyck qui prirent sans coup férir.
Cependant les habitants de Furnes, Nieuport, Dixmude, et ceux de Bruges, réunis en un corps d'armée, étaient accourus à Dunkerque et avaient été rejoints par les milices de Bergues, de Cassel, de Bailleul et des châtellenies menacées.
Là se trouvaient plus de douze mille hommes bien armés. Quand les Flamands furent avertis de l'approche des Anglais, ils décidèrent de se mettre hors de Dunkerque en bonne ordre pour combattre et défendre, au besoin.
Les deux armées sont en présence sur les dunes à l’ouest de Dunkerque (sur le territoire de Petite Synthe)
les Anglais approchant le rivage virent les Flamands en un corps de bataille bien ordonnés.
Les Anglais s’arrêtèrent les flamands leur montrant qu’ils étaient près au combat.
Henri Spencer et quelques autres capitaines voulaient livrer bataille; d'autres, et en particulier, le sire de Beaumont et Hugues souhaitèrent que l’on leur demande s’ils étaient Urbaniste ou Clémentins.
Or, il y avait dans l'armée anglaise un héraut du duc de Bretagne, nommé Montfort. On résolut de le députer vers les Flamands, pour leur demander à quel pape ils obéissaient. Mais, au moment où le héraut allait aborder un chevalier, dés soldats, poussés par un excès de rage, se jetèrent-sur lui et le massacrèrent.
Le héraut a été massacré. Faut-il à ces aventuriers d'Outre-Mer qui, sans déclaration de guerre, ont égorgé bien des victimes et ruiné le pays, un autre prétexte pour engager le combat Les Anglais, électrisés par la colère et l'espoir du butin, jurent de tirer une éclatante vengeance de cet assassinat.
L'évêque de Norchvich a pris place au milieu de ses chevaliers il ordonne aux hommes de pied de se ranger en avant, avec l'image de la Ste-Croix, et de former un demi-cercle compact. Sur les deux ailes de ce croissant armé-il distribue les archers. L'étendard de St-Pierre précède les croisés.
Soudain, au son des trompettes, les Flamands foncent sur leurs ennemis et les attaquent avec le plus grand courage. On lutte de part et d'autre à chances égales, lorsque les archers anglais, prenant les Flamands de côté, font pleuvoir sur eux une grêle formidable de flèches (comme cela avait été le cas lors de la bataille de Poitiers en 1356, et comme ce sera une nouvelle fois le cas quelques années plus tard lors de la bataille d'Azincourt en 1415) et forcent les premiers bataillons à lâcher pied, avec des pertes nombreuses. Les gens d'armes, munis de longues lances effilées, déciment leurs adversaires, tandis que les chevaliers poursuivent à outrance les fuyards et les mettent en pleine déroute.
Les flamands avaient espéré trouver un asile derrière les remparts de Dunkerque, mais les Anglais les poursuivirent avec tant d'acharnement que, vainqueurs et vaincus arrivèrent, en même temps, dans la ville, et presque tous les Flamands furent massacrés.
A l'exception des nobles qui, dès le début de l'action, s'étaient retirés à l'écart, sur les dunes et qui ne tardèrent pas à fuir, les Flamands, vraie cohue humaine, bandes de mercenaires et de paysans, mal armés, sans chefs pour les guider, sans cavalerie pour les soutenir, avaient fait vaillamment leur devoir. Ce jour là il y eut à Dunkerque, plus de 9000 morts Flamands.
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