LES PECHEURS D'ISLANDE Les préparatifs de l'avant saison.

 
 Les préparatifs de l’avant saison.
Les départs pour l’Islande ont généralement lieu en mars. Une grande partie des navires qui a consacré les longs mois de l’automne au cabotage ou à la pêche sur les côtes, rentre en France vers le commencement de l’année pour se  préparer à la campagne d’été.  
Après avoir vidé le navire, des ouvriers le nettoient de fond en comble.  , les charpentiers visitent la mâture, tant les voiles que les 
cornes et  les diverses parties du gréement, courant ou dormant, les différentes pièces de fer sont scrupuleusement vérifiées, et, s'il le faut, remises à neuf. https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiloMbO7FdHTCsYBDaGb9TDY-vuTxyUS5bT9vap-ScDPugMpXneqY1P7ssjW4lCRoXKdrMO18OpC7TeN9iV83TuFF2wCkxNq1aDUeqb6j56LjOI0kAg_RRYTLwIKELAnsB1VYAOzG4Z_VI/s1600/dunkerque-le-quais-des-hollandais-peche-islande-islandais.jpg
C'est surtout à la voilerie que s'effectue le gros travail, car les Islandais partent avec trois jeux de voiles principales, appelées voiles majeures, c'est-à-dire de mauvais temps et de pêche, Deux d'entre eux sont toujours neufs, dont l'un est mis en vergue
Le jour de l'appareillage. À tour de rôle, chaque bâtiment passe (suivant les termes consacrés) soit "au gril de carénage", soit "au ponton" afin d'abattre en carène. 
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En janvier les tonnes vides, neuves ou réparées, s'amoncellent sur les quais. Des hommes les remplissent de sable, le damant pour le tasser davantage, puis les referment avec soin, les marquent d'un signe avec la craie, et les embarquent à fond de cale, d'autres tonnes suivent le même chemin. Les unes renferment du sel, du biscuit ou des pommes de terre ; les autres des légumes secs, de la bière, de 
l'eau douce ou des lignes. Ce mode d'arrimage est nécessaire dans ces navires relativement petits dont l'armement est considérable. Au fur et à mesure qu'en route et aux lieux de pêche, les tonnes sont vidées de leur contenu, celui-ci est remplacé par le poisson. 
Au début de l'année, arrive  une des goélettes affrétées pour amener du sel du Portugal.   
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Alors le nouveau venu se place entre deux islandais et le transbordement commence tant pour le sel mis en vrac dans le bac que pour celui mis dans les tonnes.
Lorsque les gréeurs ont remis en place les mâts, les vergues et le gréement, commence la toilette du bâtiment. C’est-à-dire la peinture des chambres, des logements, de l'intérieur et de l'extérieur de la coque, des mâts auparavant grattés, des vergues, bois ronds et poulies.  

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