LES PECHEURS D'ISLANDE: Les navires et la Balaou

 https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6azpNmcxoe91L0-N_dQ2Zl2Bd6Vy7Lg9Tr_7-RLI6VbUQMK2A89tsPQCTWY4-JRMX6iLoQQ9HQj191bZsSMKu7PsoE8OckxQyehw7lr4pIlqlnsnqWHIWLzHmYDHtCRCCy3XUoS9hJyg/s1600/167_001.jpg
Les navires
Initialement  le navire islandais était une copie  du KOFF hollandais : on s'efforçait de le rendre carré de l'avant, carré de l'arrière, carré de tous les côtés. C'était un bâtiment qui au point de vue de la stabilité sur l'eau, possédait de sérieuses qualités.
Gréés en dogres, ces jolis bâtiments n'étaient pas embarrassés, par une verte brise, de filer rondement leurs trois nœuds, trois nœuds et demi ; mais ce petit triomphe se soldait par de nombreux inconvénients : partant plusieurs jours à l'avance, nos pêcheurs n'arrivaient sur les lieux de pêche que longtemps après leurs concurrents; ceux-ci trouvaient le moyen de rentrer à leur port d'armement, de débarquer leur poisson et de reprendre la mer avec un fret qui complétait les produits de leur année de navigation, quand nos pêcheurs français s'apprêtaient seulement à plier bagage et à effectuer leur retour.  
Ces vénérables Koffs, n'en faisaient pas moins l'orgueil et la joie des anciens armateurs dunkerquois, qui vivaient dans la persuasion de posséder les meilleurs navires dans le meilleur des mondes possible; lorsqu'un hardi réformateur vint troubler leur béatitude.
Gaspard Malo, armateur et  constructeur de navires, se mit en tête d'appliquer, à la pêche de la morue, des navires fins, de grande marche, hardiment gréés; l'opposé, en un mot, de ce qui se faisait depuis des siècles. Il modifia la goélette existante en une goélette (la Balaou) qui résumait toutes les qualités de marche et d'élégance que l'on avait jusqu'alors systématiquement refusées aux navires islandais.
 https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBnkpXDZnD5j-HF4wd5jlRtbgSKj_jTn7SZgKlgZW5iC9W85e21MDiFsktwrN14UN1oYXEo1feg1GAulXj93uvBPcwyAIAv5AonD9XdPuEXisuOwwVPhB2Zp42SvX5N4sjSc_eYcqwvgc/s1600/51322670_10218661365709893_8152911121192321024_n.jpg
 il fallait concilier la capacité en cale,(grosse pêche) la sécurité (mers difficiles) la manoeuvrabilité (peu d'hommes aux manoeuvres) , la vitesse et le cap (pour remonter rapidement sur le banc de poissons) ce qui a conduit à l'évolution de la construction
(complément fourni par Alain Derenoncourt)
En dépit de toutes les prédictions, ce charmant bâtiment fit merveilles; il se comporta parfaitement dans les mauvaises mers d'Islande, et par ses services ultérieurs, ne contribua pas  à la fortune de son armateur ainsi qu'à la réputation de son constructeur. D'autres goélettes du même modèle furent construites successivement; l'élan était donné. 
Le navire généralement employé pour cette pêche est  de 100 ou 150 tonneaux, monté par des équipages dont le nombre varie de 17 à 19 hommes
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin3ZtA02dXsi_DUihlb8GvaJPQvJkqL-dxp0Hzj1wuXBiri2q_XawMPB4BSyLVvL1BSF_BMTrc-fA7y9EBw71ZWAGAHudfMhoW3c4OGBjpBTmPen3dlOtkOBfHpfNn7bJUhtZZ7GBC0Rs/s1600/800px-Un_dogre_%2528navire_de_p%25C3%25AAche%2529_vu_par_l%2527avant.jpg 

Commentaires

articles les plus consultés

CARTES POSTALES DE DUNKERQUE ET SA REGION "JOSEPH TOP" ANNEES 50

DUNKERQUE ET SA REGION " AU TEMPS DU TRAMWAY"

LE CARNAVAL DE DUNKERQUE " hier et asteu'

HISTOIRE DE FORT-MARDYCK une concession royale

LES CORSAIRES ENFANTS DE DUNKERQUE

L'HISTOIRE DE DUNKERQUE ET SA REGION

LES ARTICLES DU BLOG PAR THEMES

DUNKERQUE ET SA REGION "EN PHOTOS AERIENNES "

ABREGE DE LA VIE DE JEAN BART