LES ANCIENS HOPITAUX DE DUNKERQUE: L'Hôpital Général de la charité 1694/1909

Derruder1827( L) hôpital de la charité, (M) hôpital militaire

Histoire de L'Hôpital Général de la charité 1694/1909
Louis XIV avait fait de Dunkerque, une place forte de première importance. La population augmentait suivant une progression croissante mais, par suite des guerres qui s'étaient succédées presque sans relâche, les infirmes, mendiants et malades étaient devenus tellement nombreux, qu'ils constituaient presque le tiers de la population. Ce n'étaient pas les quelques lits de l'hôpital St-Julien qui pouvaient leur suffire, et l'administration de la Table des Pauvres avait grand-peine à les secourir et à les loger.
Dès 1689, on songea à bâtir un Hôpital Général, où seraient concentrés tous les services d'assistance.
En 1690, le Magistrat en décida la construction. Mais il ne manquait que l'argent ; la Ville, très obérée, ne pouvait fournir aucun subside et les besoins étaient grands.
Si l'hôpital nouveau n'eut pas, comme ses prédécesseurs, à souffrir des sièges, pillages et incendies, du moins pendant ses deux siècles d'existence, eut-il à lutter contre les embarras financiers que nous rencontrons à ses débuts.
La Table des Pauvres entretenait déjà une « école de Pauvres Enfants » qui comptait 26 élèves ; elle payait les loyers des indigents et leur fournissait des secours en nature de toutes sortes.
Pour commencer, on se contenta de loger les malades dans quelques maisons louées à des particuliers.
En 1694 l'Administration achète, une maison, rue des Vieux-Quartiers. Cette propriété touchait le jardin de l'Hôpital royal (hôpital militaire). On y établit les premiers services hospitaliers.
Le 6 février de la même année, on décida d'y maintenir les religieuses Pénitentes et on leur laissa la jouissance de leurs revenus « à condition toutefois » que les dites religieuses en rendent compte aux Maîtres de la Table des Pauvres.
Le Magistrat, en 1702, fit acquisition de deux autres maisons et d'un terrain vague y attenant, et construisit un second bâtiment. La même année on incorpora encore à l'établissement nouveau, une parcelle de terrain bordant la rue des Vieux-Quartiers. Par suite du percement de la rue d'Anjou, une portion de terrain s'était trouvée détachée du jardin de l'Hôpital militaire. Elle fut vendue à la Ville et l'hôpital s'en trouva de nouveau agrandi.

On commence à y recevoir les enfants pauvres et abandonnés. Pour se procurer des ressources, les Directeurs des Pauvres décident en 1719 d'établir des fabriques de filets : de cette façon, les négociants et pêcheurs ne seront plus obligés de les acheter hors la ville, et tout le bénéfice servira à entretenir la pauvre école. 

Un philanthrope dont le nom mérite d'être conservé à la postérité demande alors au Magistrat de lui laisser à charge la maison hospitalière : il veut y réunir et avoir le soin de tous les pauvres enfants.
Cet homme s'était déjà signalé à différentes reprises par sa générosité, et à d'autres titres il occupait dans la cité une place marquante et jouissait de la considération générale. C'était Cornil Saus (voir corsaire et philanthrope article dédié).
Le Bourgmestre, par une délibération du 4 février 1720, le nomma Directeur de l'hôpital, en même temps que Jean Drieux, Armand Mesnel et Jean Dézérable. De plus Nicolas Balthazard était nommé Greffier, et N. Duthoit Maître de la Table des Pauvres.
Cornil Saus fonda les manufactures de l'Hôpital, et poussant loin la générosité lui fit don, le 12 août 1721, de sa maison et de 600 razières de blé.
Les Directeurs, toujours pressés par le besoin d'argent, adressent au Magistrat une requête aux fins de pouvoir être autorisés à traiter les malades à prix de journée. Cette permission leur fut donnée en 1720.
Mais hélas, les temps sont durs, le port est ruiné, la caisse municipale est vide.
Le 5 septembre 1722, sous prétexte d'économie, l'intendant de Méliand réduit les contributions de la Ville. Comme il faut à tout prix se procurer des ressources, la Ville met sous le nom d'Octroi des Pauvres, des impôts sur les liquides de consommation journalière : trente sols par tonne de bonne bière, 10 par celle de petite bière consommée, 6 deniers par pot de vin vendu et 2 sols par pot d'eau-de-vie.
Cet octroi créé suivant délibération du Conseil du 1er décembre 1722 pour être uniquement employé à la »subsistance et au soulagement des pauvres, à l'entretien des hôpitaux et des écoles de pauvres enfants fut autorisé par le roi pour vingt années, à dater du premier janvier 1723.
En 1727 on dut encore agrandir l'Hôpital. Une maison fut acquise dans ce but, rue d'Anjou. L'établissement hospitalier prenait une certaine importance. L'administration qui était commune avec la Table des Pauvres, entretenait encore des malades au dehors, logeait des mendiants dans des maisons particulières en payant des loyers.
Il parut plus pratique de réunir en une seule maison les différents services. Suivant les intentions de M. de Granville, Intendant, le Magistrat nomma, le 17 novembre 1733 une Commission chargée d'étudier conjointement avec les Directeurs de l'Hôpital et les Maîtres de la Table des Pauvres, le plan de construction d'un Hôpital Général. L'Inspecteur des travaux de la Ville, Armel, avait en 1727 fait un premier projet. La Commission l'adopta, trouvant que la solution la plus pratique était de démolir les différentes maisons et d'y bâtir un corps de bâtiments nouveau.
On acheta un dernier immeuble et on se mit de suite à l'œuvre.
Lorsque, le 20 avril 1734, la Ville fit à l'administration hospitalière un prêt sans intérêt, de 50.000 livres, une partie des murs s'élevait déjà hors de terre. La Chambre de Commerce, de son côté accorde un subside pour permettre de continuer les travaux. Quand l'ouvrage fut terminé, on avait dépensé à peu près le double des sommes disponibles.
Enfin, le 17 mars 1736, les Bourgmestre et Echevins décident d'adresser au Roi une supplique afin d'ériger « le nouvel hôpital S'-Julien, en Hôpital Général, et de lui accorder les mêmes privilèges, immunités, secours et protection dont sont favorisés les Hôpitaux Généraux, » établis dans plusieurs villes du Royaume. »
Louis XV donna les lettres patentes à Versailles au mois de juillet 1737.

« Que la maison ci-devant nommée hôpital St-Julien, » soit à l'avenir nommée Hôpital Général de la Charité, » que l'inscription en soit mise avec l'écusson de nos armes sur le portail d'icelle et que tous les pauvres valides de l'un et l'autre sexe, enfants abandonnés, insensés, vagabonds, mendiants et filles de mauvaise vie, y soient enfermés à l'exception toutefois de ceux d'entre les pauvres qui pour des raisons particulières ne doivent point-être enfermés dans un hôpital, lesquels seront secourus dans leurs besoins comme ils l'ont été par le passé, sur les Revenus de la Table des Pauvres ; notre intention étant que la dite Table des Pauvres soit conservée et subsiste. »
L'article III décide que l'Hôpital et la Table des Pauvres seront régis et gouvernés par douze Administrateurs perpétuels du nombre desquels sera le Curé de la paroisse. Un d'entre eux doit occuper les fonctions de receveur de la Table des Pauvres.
En conséquence le Magistrat nomma douze Administrateurs perpétuels. C'étaient :
Cornil Saus, Jean Drieux qui étaient directeurs perpétuels, Claude Betteford. Nicolas Balthazard, Louis Chomel, Maurice Gamba, Chrétien Schoutheer, Pierre Desgardin, Henri Joustel, Pierre Vanhée, Maître de la Table des Pauvres, Henri Royer, Greffier, l'abbé H. Gramon, Curé.
Les administrateurs élaborèrent un règlement minutieux « pour la police et la régie de l'Hôpital général », règlement qui remplaça celui de 1691 édicté par le Magistrat. Ils se divisèrent le travail.
L'un d'eux était nommé Maître de la Table des Pauvres pour trois ans, sans pouvoir être renommé après cet exercice, d'autres dirigeaient les manufactures de filets, de chanvre et de colon, faisaient travailler les indigents valides ; un autre surveillait les Corderies, ou était préposé à la Brasserie, L'Administrateur Greffier tenait tous les reistres.
Enfin, à tour de rôle chacun des administrateurs était président de semaine.
L'Hôpital tâchait de tirer un peu d'argent de ses Corderies et de ses manufactures où on faisait travailler les pauvres valides. Mais ces revenus étaient bien maigres à côté des dépenses. Le Magistrat, dans une délibération du 2 avril 1756, arrêta que dorénavant l'Hôpital aura le droit de faire la quête à l'Eglise paroissiale les jours nataux, L'Administrateur aura sa place au chœur et prendra rang dans les cérémonies après le Magistrat et le Maître de la Table des Pauvres.
En 1740, par suite des dépenses occasionnées par un hiver rigoureux, la situation pécuniaire était si lamentable que la Chambre de Commerce dut venir au secours de l'Hôpital, en faisant des dons de blé de la Baltique.
La guerre de 1744 accrut encore la misère, les dépenses augmentèrent encore tandis que les ressources diminuaient.
En 1759, la pénurie d'argent était telle à Dunkerque, que le Magistrat fut forcé d'envoyer à la Monnaie toute l'argenterie de la Ville. Il avait reçu en échange un titre de rente sur le Département de la Flandre Maritime (20 décembre 1759). Cette même année, on avait dû, à la suite de l'arrêt du Conseil royal du 15 mai, établir un nouvel octroi en remplacement de celui de 1722). Les habitants étaient surchargés d'impôts qui, d'ailleurs, ne rapportaient que fort peu dans cette ville, qui privée de son port avait vu disparaître toute son activité commerciale.
Quelque temps après, pour procurer à l'Hospice de nouveaux subsides, on mit un nouveau droit sur l'eau-de-vie, au profit de l'Hôpital.
En 1767, de nouveaux impôts sont mis sur la bière, le vin, l'eau-de-vie, les « Fagots de Gravelines, les Thiollets, les Charretées de bois de navire rompu » etc.
En 1773, c'est la viande dont le prix est élevé de six deniers par livre pendant tout le carême au bénéfice de l'Hôpital, ce qui n'empêchait pas ce dernier d'avoir 163.000 livres de dettes ! Et comment se procurer de l'argent? Les administrateurs se rendirent en corps, le 12 janvier 1775, devant le Magistrat assemblé, demander un secours pour l'Hôpital.
Le refus était catégorique, mais les administrateurs ne se tinrent pas pour battus et quelques jours après revinrent à la charge avec de nouveaux arguments.
Le Magistrat assemblé le 20 Janvier 1775 décide de prêter 20000 livres à l'Hôpital. L'Intendant approuva cette délibération le 6 février de la même année.
En 1775 la Chambre, de Commerce vint alors à l'aide de l'Administration Hospitalière. Elle prête à son tour 20000 livres sans intérêt et le Conseil d'Etat fait remise à la Ville d'une partie de ses impôts (environ un tiers) pendant les années 1777-1778 et 1779.
En 1789, les dettes de l'Hôpital s'étaient montées à 183000 livres. Il est vrai que les Administrateurs avaient à pourvoir à l'entretien de 562 lits. Et encore l'établissement était insuffisant il n'est pas assez grand en raison de la population actuelle.
Mais nous voici arrivés à la Révolution. De mauvais jours se préparent pour Dunkerque. Alors que tout manque, argent, vivres, approvisionnements, on voit se dresser le spectre de l'envahisseur.
Le 22 août 1793 l'ennemi est à nos portes. (siège de Dunkerque article dédié).
D'urgence on prend toutes les mesures nécessaires. Quelques soldats sont déjà blessés dans des escarmouches: on crée un Hôpital temporaire dans le couvent des Bénédictines anglaises.
Le 24 août, le médecin des armées Macnamara, déclare au Comité général de défense, que l'hôpital est trop petit pour contenir les blessés et qu'il faut leur choisir un local convenable ; il décide d'en envoyer un certain nombre à l'ancien hôpital des Pénitentes. Le 25, un Comité est nommé par le Conseil de guerre pour s'occuper des hôpitaux.
Pour parer aux dépenses urgentes, le Ministre de l'Intérieur envoie à l'hôpital 274.000 livres. Les blessés devenant de plus en plus nombreux, on résolut d'employer un chirurgien anglais, nommé Cumming, pour les soigner : on lui assigna donc l'hôpital militaire comme lieu de détention.
Les locaux étaient insuffisants la sortie du 6 septembre (voir le siège de Dunkerque) nous ayant fait perdre plus de 1300 soldats (ce qui permet de juger du nombre des blessés), on résolut de les soigner dans l'église paroissiale désaffectée et transformée en hôpital.
Le chirurgien-major Hecquet rendit compte au Conseil Général que tous étaient bien soignés. Enfin le 9, on apprit que l'ennemi avait quitté son camp avec précipitation.
La démonstration se continuera d'ailleurs pendant tout le cours du XIXe siècle, au cours des épidémies même les plus bénignes.
L'administration hospitalière n'était pas au bout de ses peines. Par la loi du 11 juillet 1794, elle se trouve dépossédée de ses revenus principaux, les propriétés des Institutions charitables ayant été déclarées biens domaniaux.
Les 163 mesures 215 verges de terres que l'hospice possédait dans les environs de Dunkerque furent vendues.
Heureusement les lois du 5 juillet 1795 et du 7 octobre 1796 permirent de sauver ce qui n'avait pas été déjà vendu.
Malgré cela, les Administrateurs continuaient à se réunir hebdomadairement et cherchaient à parer à toutes les difficultés.
L'Administration jusque-là si homogènes maintenant divisée en deux branches : l'une s'occupera des familles indigentes chargées d'enfants, l'autre des vieillards, infirmes et incurables.
La dénomination de « Table des Pauvres » disparaît à dater de ce jour. Antoine Figoly fils avait été le dernier Maître de la Table en exercice. Le 21 brumaire an IV, il rend son compte fiscal aux citoyens membres de l'Administration de l'hospice et de l'Agence provisoire de secours
La loi du 16 vendémiaire an V (7 oct. 1796) règle définitivement les choses : la Commission Administrative de l'hospice est réduite à cinq membres. Elle constitue une des trois branches du Conseil d’Administration des Secours publics dont le Maire était président.
C'est de cette époque que date le Droit des Pauvres perçu par l'Hospice sur le produit des spectacles et divertissements. Les Administrateurs, réduits au nombre de cinq, continuèrent comme par le passé à se réunir tous les jeudis. N'ayant plus à gérer que l'hospice, ils cherchent à mettre ses finances eu équilibre.
Un arrêté du Maire (15 frimaire 1797) les autorise à se charger de tout ce qui concerne les enterrements source de revenus assez importante, surtout à cette époque où la mortalité était élevée et où les frais funéraires ne l'étaient pas moins.
Dans un but d'économie, l'Hospice sollicite un terrain pour en faire un jardin botanique afin de récolter les plantes nécessaires à sa pharmacie, le Maire lui concède 352 toises carrées de terrain vague dans le quartier de la Comédie.
Grâce aux lois nouvelles, l'Administration avait vu quelques dettes s'éteindre d'elles-mêmes ; d'autre part, les biens des communautés religieuses qui lui avient été dévolus avaient apporté des ressources inespérées.
Mais ce n'était pas suffisant encore. Tous les services municipaux étaient, en 1799, à la veille de manquer de fonds. La loi du 17 fructidor an VII autorisa l'établissement d'un Octroi. Aussitôt le Maire hâta son exécution « en raison de la détresse de la commune et des besoins pressants de l'hospice. Un arrêté décida que l'Octroi municipal serait mis en activité le 12 novembre 1799.
Dès le premier jour, les habitants résistèrent. Ils refusèrent de faire la déclaration des marchandises à l'entrée, et surtout s'opposèrent au recensement de celles qui étaient dans leurs magasins.
Un nouvel arrêté municipal fit connaître le texte de la loi. L'article 1er était ainsi conçu :
« II sera perçu par la Commune de Dunkerque sur les » objets de consommation locale, et conformément au tarif annexé à la présente loi, un octroi municipal et de bienfaisance spécialement destiné à l'acquit de ses dépenses locales et de préférence à celles des Hospices civils et de secours à domicile. »
Cependant la résistance continua. Les fraudes étaient si nombreuses que les rentrées suffisaient à peine à couvrir les frais de perception : une saisie donna lieu à quelques rassemblements qui motivèrent une proclamation de l'Administration.
Malgré tout, l'Hospice subsistait toujours tant bien que mal. Une période de calme succède maintenant aux temps troublés. Tout se réorganise à Dunkerque. Bergues, la capitale du distric ,vient de perdre son tribunal qu'on a transféré à Dunkerque: une idée nouvelle germe dans l'esprit de nos gouvernants.
L'Empire est proclamé. Napoléon Ier, lors de sa visite, accorde un subside à l'Hospice. L'ère des grandes difficultés financières est passée. La paix de 1815 ayant interdit la guerre de course, la marine anglaise n'a plus à craindre les terribles coups de main de nos marins. Aucune raison ne s'oppose à l'ouverture du port, qui est de nouveau creusé et agrandi. Le commerce prend un nouvel essor et la prospérité renaît dans la ville.
Un arrêté du Préfet du Nord du 26 messidor an XI (15 juillet 1803) avait de nouveau changé la composition de la Commission administrative, en confiant la gestion des Hospices civil et militaire et la distribution des secours à domicile à un Conseil d'administration des Secours publics, composé de douze membres, sous la présidence du Maire.
Les religieuses de la Communauté de l'Enfant-Jésus, de Lille furent appelées à desservir l'Hôpital ;
Derruder1827( L) hôpital de la charité, (M) hôpital militaire
En 1810, on dut, pour plus de commodité, abattre une maison acquise en 1788, rue Jean-Bart, et on la reconstruisit dans le style adopté pour le reste des bâtiments. En même temps on rebâtit une partie de la façade de la rue des Vieux-Quartiers. Enfin, en 1860 et 1871, on acheta deux maisons, l'une rue Jean-Bart, l'autre rue des Vieux-Quartiers ; cette dernière est occupée par le Bureau de Bienfaisance.
Les différentes épidémies de choléra, de 1832, 1848, 1866, avaient une fois de plus montré l'insuffisance de l'Hôpital, où n'existait pas de local pour les contagieux. Il avait fallu créer des installations de fortune, dans le Parc de la Marine, à la caserne du Havre (1848) et dans des baraquements provisoires.
En 1866, on s'émut de cette situation au Conseil Municipal et on étudia le projet de construction d'un second établissement hospitalier à Dunkerque. Il fallut presque vingt ans pour le faire aboutir. Enfin en 1885 dans son assemblée du 16 juillet la Commission administrative décida la création d'un Hospice de Vieillards à Rosendaël, sur des terrains lui appartenant. D'après le projet primitif il devait coûter 510000 francs.
Le départ des 200 vieillards à Rosendaël (110 hommes, 98 femmes) ne permit pas de mettre plus à l'aise les services hospitaliers, car on fut bientôt obligé de démolir toute l'aile de bâtiments longeant la rue Royer et qui menaçait de ruines. On n'y laissa que la partie inférieure comme mur de clôture et les cuisines en sous-sol. Ainsi transformé, l'hôpital devait théoriquement contenir 135 lits. En réalité, grâce à des lits supplémentaires, le nombre des malades s'est trouvé souvent supérieur à ce chiffre.
L'Administration en ayant enfin reconnu l'urgence un nouvel Hôpital s'est élevé, à Rosendaël, en face de l'Hospice des Vieillards, construit selon les derniers perfectionnements dus à la science moderne. La générosité de Madame Angellier-Beck permit de commencer les travaux. !  

 Extrait des annales du Comité flamand de France  1877

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