HISTOIRE DU CANAL DE BOURBOURG
Ce canal est formé d'une dérivation de l'Aa prise à l'écluse du Guindal, au-dessous du village de St.-Nicolas. Il établit une communication entre Dunkerque, Gravelines et Saint-Omer, et débouche par l'écluse du Mail près de DUNKERQUE, où il se joint, par le bief de Mardyck, au canal de Bergues; par le sas octogone, aux canaux de Furnes , des Moëres et de la Cunette, et par l'écluse de l'arrière-port, au chenal. Il fut construit en 1670 aux frais des villes de Bourbourg et de Dunkerque , qui en perdirent la propriété par suite de la révolution de 1789.
Sa pente totale, de 1 m.
78, est ainsi divisée : de l'écluse du Guindal à celle de Bourbourg ,
0 m. 68, et de l'écluse de Bourbourg à celle du Mail , 1 m10. Elle se trouve rachetée par trois écluses à sas, dont la reconstruction
était indiquée au projet mis à exécution en 1818, et qui portait leur
longueur à 44 mètres de busc en busc et leur largeur à 5 m. 20, afin
que la navigation du canal de Bourbourg fût en harmonie avec celle de la
grande ligne fluviale de Dunkerque à Paris.
Non seulement le canal de Bourbourg était d'une haute
importance sous le rapport commercial, mais il était aussi une des
principales branches du système d'irrigation et de dessèchement de l'arrondissement de Dunkerque. La valeur territoriale
des cantons de Dunkerque et de Bourbourg était attachée à son bon
entretien.
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