LES CORSAIRES " ENFANTS de DUNKERQUE " LE RECRUTEMENT DES CAPITAINES.

 

 

Recrutement  des  Capitaines corsaires

Le titre de capitaine fut longtemps réservé à l'officier commandant un vaisseau du roi mais, en fait, ce titre était généralement donné à tous les capitaines de corsaire, qui auraient du se contenter du titre de maître.  

L'ordonnance de 1681 emploie indifféremment les termes capitaine ou maître.

Depuis l'ordonnance de 1584, les patrons ou capitaines de navires, armés en course ou en marchandises, devaient être reçus en cette qualité par l'amirauté du lieu de leur domicile, mais cette formalité était souvent mal observée.

L'ordonnance de 1681 reprend et précise les dispositions de l'ordonnance de 1584.

Pour être reçu capitaine, il fallait avoir navigué pendant cinq ans, et passer un examen devant deux anciens capitaines et un professeur d'hydrographie.

  La preuve en était faite par un certificat délivré par le commissaire des classes.

En plus, les candidats au grade de capitaine, devaient  justifier de deux campagnes de trois mois au moins sur les vaisseaux du roi.   

Il fallait, de plus, être âgé de 25 ans, mais des dispenses pouvaient être accordées par le roi. A la suite de plaintes formulées par les armateurs, gênés par l'obligation de placer à la tête de corsaires d'un faible tonnage, des capitaines au long cours, parut la Lettre du Roi à l'amiral du 24 mars 1746, autorisant les armateurs de corsaires de 50 tonneaux et au-dessous, à en donner le commandement à des marins non pourvus du diplôme de capitaine.

Le  capitaine choisissait  et recrutait  l'équipage, mais son choix était soumis à l'approbation de l'armateur.   

- Le rôle de capitaine de corsaire était complexe et difficile. Avant le départ, outre le recrutement des matelots, il avait à s'assurer de l'approvisionnement du navire en armes, munitions, vivres, toutes choses de première nécessité pour la réussite de l'entreprise.

Pendant la croisière, il lui fallait déployer une attention de tous les instants, surveiller sans cesse l'horizon, et juger, du plus loin, si le point à peine distinct, est un lourd marchand dont l'attaque est propice, ou un vaisseau de haut bord à éviter à toutes voiles.

La discipline se maintenait avec peine parmi ces équipages, insouciants de tout péril, mais malaisés à plier au joug d'une autorité quelconque, et composés assez souvent d'éléments de moralité douteuse. Il fallait au capitaine et à ses lieutenants une main de fer pour maintenir leurs hommes dans le devoir.

Le commandant d'un corsaire devait être à la fois un juriste doublé d'un observateur perspicace. Il lui fallait connaître à fond les règlements maritimes de France, ainsi que les différents traités et accords conclus par son pays avec les différentes nations neutres, vérifier si le navire visité et se donnant comme neutre n'était pas un ennemi déguisé, ou si, réellement neutre, il ne se trouvait pas en défaut, à peine de laisser échapper une prise légitime ou d'exposer son armateur à des indemnités ruineuses. 

LES CORSAIRES ENFANTS DE DUNKERQUE


 

  (POUR VOIR LES SOURCES UTILISEES PAR DUNKERQUE ET SA REGION "dans l'ancien temps")

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