Dunkerque Le couvent des Pénitentes-récollectines 1438/1792

 

 Le couvent des Pénitentes était situé à l'extrémité Ouest de la voie publique qui porta successivement le nom de: rue Saint-Julien, rue des Pénitentes, rue du Museum, et que l'on appelle aujourd'hui rue Faulconnier.
 Cet établissement couvrait un terrain limité par la rue de Hollande (quai des Holandais ), la rue des Pierres (rue du Maréchal French) et la rue Faulconnier.
  Là se trouvaient, outre le couvent, une chapelle, un cimetière, un jardin et quelques maisons attenantes.
 L'installation des Pénitentes à Dunkerque remonterait à 1438 et au règne de Philippe-Le-Bon.
 En 1452,   le couvent prit   quelques extensions.
 Dans les divers titres concernant les religieuses, on les voit désignées tantôt comme Dames du Tiers-Ordre de Saint-François, tantôt comme Religieuses Récollectines et Hospitalières de Saint-François, ou aussi de Saint-Julien.

Ces saintes filles soignaient les malades et les pestiférés.

  Elles leur rendaient les derniers devoirs.
   En 1665, elles obtinrent la clôture,  qui fut inaugurée en 1670, en présence de la reine Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV,

Dès ce moment l'hôpital fut distinct du couvent.

Le couvent  prit alors plus particulièrement le nom de Pénitentes, tandis que l'hôpital prit celui de Saint-Julien. "

Les Pénitentes ne cessèrent pas pour cela de s'occuper des malades, mais elles recueillaient spécialement les étrangers pauvres et malades  que le règlement de l'hôpital ne permettait pas d'y admettre.

 En 1791, ces malheureuses filles furent soumises à toutes les épreuves et toutes les angoisses imaginables   .

En 1792, le 1er Mai, on leur fit rédiger la règle qu'elles voulaient suivre. Cette règle nouvelle fut la répétition pure et simple de l'ancienne :

Se lever à 5 heures pour assister à l'office du jour; à 4 heures 1/2, les vêpres; repas à 11 heures du matin et 5 heures 1/2 après-midi; ouvroir de 8 à 11 heures et de 1 à 4 heures. La délibération était signée  par 27 sœurs dont 6 ne savait pas signer.

La formalité exigée d'elles n'était qu'un leurre et une dérision; le 1er Octobre suivant on fit l'inventaire de leurs meubles et ordre leur fut signifié de se retirer sans délai .

Elles essayèrenet de réclamer l'exécution des promesses de la loi .

L'ordre de déguerpir ne faisait aucune mention des misérables qui avaient asile dans leur maison et qui se trouvaient ainsi jetés sur la rue et abandonnés sans secours. 

 D'après Victor Derode.

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