LA BATAILLE DE DUNKERQUE 2 JUILLET 1558
LA BATAILLE DE DUNKERQUE 2 JUILLET 1558
Le Maréchal de Thermes et l’armée Française sous les murs de Dunkerque alors Anglaise (1558).
Près de deux siècles s'écoulent quand ces parages, rendus au silence.de la solitude, retentissent de nouveau du bruit des armes.
Dans les premiers jours de Juillet, le maréchal de Thermes, à la tète de 13.000 hommes de pied et plus de 4.000 chevaux, franchit l'Aa, près de Gravelines, et marche sur Dunkerque, en suivant le littoral de la mer.
Dans une première rencontre il culbute, à Mardyck, quelques régiments espagnols qui se sont portés au-devant de lui, et bientôt son avant-garde prend position dans la plaine sablonneuse qui s'étend entre Petite-Synthe et la mer.
L'armée française s'avance. Plusieurs bataillons escaladent les plus hautes dunes de Dornegat et s'échelonnent, en grappes serrées, sur leur versant mobile ; plus, bas, l'artillerie s'arrête au milieu des broussailles, tandis que de nombreuses colonnes s'établissent en cordon, sur le canal de Bergues, reliant les corps d'infanterie par des escadrons de cavalerie.
Le 2 Juillet, à dix heures du matin, toute la ville est investie. Malgré le feu roulant des assiégés, les Français dressent au sud-ouest de la place, sur une éminence voisine de l'écluse bleue, une batterie de six pièces de canon, qui ébranlent les faibles remparts ; par la trouée béante, les soldats de de Thermes, cavaliers et fantassins, se précipitent dans Dunkerque, qui est livrée à feu et à sang. Le maréchal, fit mettre des gardes à toutes les portes et fit camper le reste de son armée qui n'était pas entrée et qui demeura dans ce poste jusqu'au neuvième de Juillet, c'est-à-dire pendant tout le temps que mirent les troupes à la saccager et à se gorger de butin.
Pour empêcher de donner l’alarme les hommes du maréchal de Thermes brisèrent les cloches du Beffroi et les emmenèrent à Calais.
Après la bataille de Gravelines (13 Juillet 1558) lorsque la victoire de l’armée Espagnole commandée par le comte d’Egmont contraignit les français à la retraite, les milices du pays et les Flamands victorieux usèrent de représailles et se vengèrent cruellement de toutes les atrocités des Français.
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