FORT MARDYCK: Les exploits de la station de sauvetage .
1881 Article dédié
1884
Le 25 Juillet le matelot médaille d’argent 1ére classe Baillet Nicolas effectue le sauvetage de deux jeunes filles. Déjà titulaire de deux médailles d’argent de deux médailles d’or et d’un témoignage de satisfaction.
1886
Le 11 juillet Témoignage de satisfaction à Baillet Nicolas pour le sauvetage d’un homme à Fort-Mardyck.
Le 3 aout Témoignage de satisfaction Benard Joseph matelot pour le sauvetage de 4 enfants en péril sur la plage.
Le 27 décembre Sauvetage de l’équipage d’un navire de 6 personnes."Le canot de la station sorti à deux reprises sous une tempête continue et une mer démontée.
Le 11 juillet Bénard (Joseph), matelot, reçoit un témoignage officiel de satisfaction pour le secours à 4 enfants en péril sur la plage.
1890 Article dédié
1891
M. BÉNARD, Président du Comité de sauvetage à Fort Mardyck, est décédé peu après, M. BESSELÈRE.
Lui aussi a vu le canot de sauvetage arracher à la mort de nombreuses victimes, pendant qu'il avait la direction de la station, et lui aussi a été accompagné à sa dernière demeure par toute une population douloureusement émue.
En tête du cortège marchait avec les canotiers conduits par leur vaillant patron : Pierre HARS, M. VAN CAUWENBERGHE-BELLENGER, le Président du Comité de Dunkerque, accompagné de son fils, maire de Saint-Pol. C'est lui qui a dit le dernier adieu à l'homme de bien.
1894
La goelette Marie-Alice de Lannion s'est mise à la côte à Fort-Mardyck l'équipage à été sauvé.
1896 extrait du recensement des stations sauvetage :
Fort-Mardyck (Nord),
Création: 1879.
Nom du canot : Marie-de-Bouteneff.
COMITÉ MM. EVRARD, maire, Président.
GENS, ancien garde maritime.
HARS (François), garde maritime.
HARS (Pierre J.-J.), Patron
HARS (Pierre J.-B.), Sous-Patron.
le 1 octobre Sortie au secours du trois mâts hollandais « Emmanuel »
1897 Article dédié
Le 25 janvier Le patron reste en observation pour secourir le vapeur anglais « Natal »
Le 7 février l’équipage est rallié en vue de porter secours au trois mâts norvégien « Manitoba »
Le 16 août
Rapport du patron Pierre Hars.
MONSIEUR LE PRÉSIDENT,
J'ai bien l'honneur de vous informer que, hier soir 15 août, vers 6 h. 1/2, je fus prévenu par la garde maritime qu'un brick-goélette était à la côte. Aussitôt je commande des hommes et des chevaux, et à 7 h 1/4 nous étions le long du bord de ce navire, heureux que plusieurs personnes se sont portées de bonne volonté pour nous aider, car les quatre chevaux ne suffisaient pas, vu que le chemin était mauvais, la marée ayant monté très haute. Il faisait belle brise de N.-E., grosse mer. A la plage, beaucoup de peine pour prendre le large. Le capitaine a refusé de quitter son navire, vu qu'un remorqueur lui faisait passer une remorque. J'ai alors fait monter quelques hommes à bord pour aider à haler cette remorque, puis je les ai réembarqués et nous sommes restés jusqu'à 11 heures, au moment où le remorqueur a renfloué le navire, car le temps était à la pluie, mauvaise apparence. Nous avons alors échoué à la côte avec grosse mer, et nous sommes arrivés à la maison-abri tout mouillés, plus un fil de sec.
Au lancement, les traits de l'attelage ont cassé, ce qui a fait que nous avons tous dû nous mettre à l'eau jusqu'à la ceinture pour déhaler le canot. Celui-ci s'est très bien comporté et les hommes ont tous fait leur devoir. »
Le navire se nomme Marie-Thérèse, de Nantes, capitaine DEKVIS, sortant de Dunkerque, avec chargement de charbon. Veuillez, etc.
1898
L’abbé Plachot curé du Fort est nommé membre du comité local de sauvetage.
1898 extrait du recensement des stations de sauvetage
Fort-Mardyck (Nord),
Création : 1879.
Nom du canot : Marie-de-Boutenef.
COMITÉ MM. EVRARD, Président.
N., Secrétaire-Trésorier.
GENS, ancien garde maritime.
HARS (François), garde maritime.
HARS (Pierre J.-J.) Patron.
HARS (Pierre J.-B.), Sous-Patron.
1899
extrait du recensement des stations de sauvetage
Fort-Mardyck (Nord).
Création : 1879.
Nom du canot : Marie-de-Bouteneff.
COMITÉ
MM. EVRARD Président.
N , Secrétaire-Trésorier.
HARS (François), garde maritime.
PLACHOT (Abbé), curé de Fort-Mardyck.
HARS (Pierre-J.-J.), Patron
HARS (Pierre J.-B-), Sous-Patron.
1900
Rapport du patron Pierre HARS
MONSIEUR LE PRÉSIDENT,
Je soussigné patron du canot de sauvetage de la station de Fort Mardyck, déclare que le 23 mars 1900 on vint me prévenir vers quatre heures quarante-cinq du soir qu'un navire démâté venait de faire côte à environ 5 kilomètres de la station à l'Est. Je m'empressai de faire armer le canot et de chercher des chevaux pour nous remorquer. Vers cinq heures et demie nous étions en route pour l'épave, et bien armés, nous conduisîmes les chevaux avec la plus grande vitesse possible. La brise était forte de N.-E., la mer très grosse, c'est-à-dire qu'il faisait dur à refouler et avec ça le temps fort brumeux. Arrivés en face de l'épave nous reconnûmes un navire n'ayant personne à bord. Nous nous sommes approchés le plus près possible et après avoir bien constaté que nous n'avions qu'une épave sur laquelle ne restait plus personne à sauver et que notre présence était inutile, nous sommes retournés mettre le canot à l'abri. Il était huit heures et demie quand nous sommes arrivés et dans la manœuvre tout le monde a fait son devoir.
Le navire se nomme « Enigheden » de Arendal.
1902
Extrait du recensement des stations de sauvetage ;
Fort-Mardyck (Nord),
1902 Recensement
Création: 1879.
Nom du canot : Marie-de-Bouteneff.
COMITÉ MM. EVRARD, maire, Président.
Plachot curé de Fort-Mardyck
HARS (François), garde maritime.
HARS (Pierre J.-J.), Patron
HARS (Pierre J.-B.), Sous-Patron
1907
Le 13 décembre
La requête présentée pour la dame Hars, demeurant à Fort-Mardyck (Nord), veuve d'un patron breveté d'Islande, tendant à ce qu'il plaise au Conseil annuler, une décision, en date du 14 août 1906, par laquelle le ministre de la Marine a rejeté .sa demande de pension sur la Caisse de prévoyance des marins français; Ce faisant, attendu que le mari de la requérante est décédé le 21 décembre 1905 des suites d'une fièvre typhoïde qu'il avait contractée à bord du vapeur Marie; que cette maladie a été déterminée, ainsi que l'a reconnu le Conseil supérieur de santé de la marine, par les fatigues de la profession de marin et notamment par un violent coup de mer que le monsieur Hars avait reçu le 19 novembre que, dès lors, la requérante a droit à pension; la renvoyer devant le ministre de la Marine pour y être procédé à la liquidation de la pension à laquelle elle a droit.
1910 Annales du Sauvetage
Le 16 juin 1910,
On remettait dans nos bureaux de la Société centrale de Sauvetage une enveloppe fermée et la personne qui l'apportait se retirait aussitôt en disant qu'il n'y avait pas de réponse. Or, notre administrateur délégué trouva dans cette enveloppe dix-huit billets, de 1000 francs. L'envoi n'était accompagné que de ces quelques mots : « Pour construire un canot de sauvetage qui portera le nom d'un saint quelconque. »
Le canot fut aussitôt mis en chantier et comme le 16 juin, jour de l'envoi de ce don généreux est le jour de la fête de Sainte Aline, ce nom lui fut donné et c'est sous le patronage de « Sainte Aline » que le canot a été installé et baptisé à la station de Fort Mardyck (Nord).
La société de Sauvetage a regretté de ne pouvoir demander un diplôme de bienfaiteur pour le donateur, qui a tenu à rester inconnu.
1919
La station avait beaucoup souffert par suite de la réquisition de la maison-abri pendant toute la durée de la guerre; d'autre part, depuis quelques années, elle devenait manifestement inutile par suite du lez de mer qui va toujours en augmentant dans ces parages. La mise en service, à Dunkerque, d'un canot à moteur qui a Fort-Mardyck dans son rayon d'action immédiat, a levé toute hésitation à la supprimer. Cette mesure a été prise au mois de mai.
Porte Amarre
1923
Les sorties du matériel porte-amarre confié au service des Douanes, vu les circonstances dans lesquelles elles se sont effectuées, se sont bornées à de simples manœuvres, pendant le semestre 1923.
Il faut cependant signaler le zèle et le dévouement avec lesquels la brigade des Douanes de Fort-Mardyck a effectué le sauvetage de l'équipage du vapeur danois Erika échoué au cours d'une violente tempête sur la penthière de FortMardyck.
Rapport du lieutenant des Douanes ROBIN transmis par Mr PICARD, Directeur des Douanes à Dunkerque.
Le 4 octobre, vers 7 h. 3/4, le brigadier BOULLENGER, chef de poste, était avisé par le préposé KEYSEK, en service de rebat sur la gauche, qu'un vapeur était dans une situation qui lui paraissait critique, à hauteur du projecteur (point de jonction avec le Clipon).
En raison de la violente tempête qui sévissait, ce sous-officier donna immédiatement l'ordre aux préposés GOURNAY et DECLERCQ qui allaient partir en service de reconnaissance, de se rendre sur les lieux. Puis avec le personnel disponible de la brigade les préposés SWYNGEDAUX, DELAR, DELDIOÙE, SCHAPMAN, BRUNET et KEYSER, ils se portèrent à leur tour rapidement vers l'endroit désigné, en emportant les engins de sauvetage à leur dispositiion, c'est-à-dire, un bâton plombé, une ligne et des cordages. Ils étaient accompagnés par les sieurs BARON et WACQUET.
Arrivés sur les lieux, à 8 h. 1/2, ils stationnèrent quelques instants sur le rivage afin de profiter du reflux et de se rapprocher le plus possible du navire en détresse. A ce moment M. LANES, garde maritime arriva sur les lieux.
Vers 9 heures les préposés BRUNET et SCIIAPMAN furent renvoyés prendre leur repas dans le but de procéder plus tard à la relève des préposés GOURNAY et DECLERCQ, exerçant un service de surveillance aux abords du lieu du sinistre.
Vers 9 h. 10 jugeant l'instant propice, le brigadier BOULLENGER prit toutes dispositions utiles et, avec les préposés SWYNGEDAUW,. DELAR, DELDICQUE et les sieurs BARRAS et WAQUET, s'approchèrent à environ 50 mètres du navire, dans l'eau par moment jusqu'à la ceinture et en se tenant par ia corde qui devait servir pour le va-et-vient.
La mer démontée par un fort vent de N. O. faisait à ce moment courir un réel danger aux sauveteurs; le brigadier BOULLENGER fut renversé et ne dut son salut qu'à la courageuse, intervention de M. BARRAS Ayant vu un homme sur l'arrière du navire qui faisait des appels, ils lui firent signe de se diriger sur l'avant, celui-ci plus, rapproché et plus facile de ce fait à atteindre avec l'engin dont ils disposaient.
Le bâton plombé fut lancé par le préposé SWYNGEDAUW à deux reprises différentes mais sans résultat, la ligne étant trop courte. Devant leur insuccès et sur leurs signaux, le capitaine du bord fit lancer une bouée de sauvetage sur laquelle le sieur WAQUET réussit à attacher la ligne ; quelques instants après le va-et-vient était établi.
La première personne sauvée fut une femme, les huit hommes d'équipage gagnèrent ensuite la terre ferme. Tous reçurent chez, le sieur ABRAHAM, cabaretier au Projecteur, les soins que nécessitait leur état. Une pièce avait été chauffée à leur intention et. il leur fut servi des boissons chaudes.
Réconfortés, ces naufragés furent conduits au consulat de Suède à Dunkerque par les soins de M. LANES, garde maritime.
Le vapeur de nationalité danoise, se nomme Erika, capitaine STARCK. Il venait d'Elsdorf à destination de Dunkerque.
Son chargement consiste en 500 tonnes de blé de semence et 20 tonnes de diverses. L'échouement s'est produit vers 5 heures du matin par suite d'une avarie de machine et du mauvais temps.
Les sauveteurs ont fait preuve, dans cette circonstance, d'un louable empressement et d'un courage digne d'éloges.
Le navire échoué se trouve à environ 1,500 mètres du rivage et à 4 kilomètres du poste de Fort Mardyck. D'après les renseignements recueillis il ne sera pas possible de procéder au renflouement. Le Lieutenant des Douanes, ROBIN
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