Résistant Dunkerquois: Jean Delvallez
Jean Lucien Joseph DELVALLEZ,
Né le 01/06/1906 à Harnes (62)
– Colonel des F.F.I.
– Réseau Résistance Fer, centuri, voix du nord
– Classé « Nacht und Nebel »
- Interné à Bruxelles (Belgique) Saint-Gilles puis à Berlin et à Brandenburg,
- après jugement à été exécute le 20/11/1944
- Mort en déportation
- - Mort en déportation
- - Mort en déportation
- F.F.C., F.F.I., D.I.R. et R.I.F.
- Convoi du : 12/08/1944 au départ de Loos-lés-Lille (59) à destination de Bruxelles (Belgique) Saint-Gilles
Né le 1er juin 1906, rue André Déprez, orphelin de père tué au combat en 14/18, Jean, dès l’obtention du CEP va suivre les cours de l’école des Travaux Publics et entrer en 1924, à la Compagnie des Chemins de fer du Nord.
Son intelligence, son ardeur au travail et son sens du commandement lui permettent de gravir les échelons hiérarchiques jusqu’à sa promotion en 1939, comme contrôleur de l’exploitation ferroviaire à Lille.
En 1940, très impliqué dans l’action syndicale, ardent militant de la CFTC, il refuse l’Armistice et entre en contact avec le mouvement Voix du Nord puis l’OCM, mouvement de résistance non communiste.
Dès 1941, son activité attire l’attention de la Gestapo dont il déjouera longtemps poursuites et embûches. Il se spécialise dans la recherche du renseignement et l’organisation de la Résistance.
Il forme aussi des groupes de combat à travers la région et constitue les filières de rapatriement aux aviateurs alliés abattus.
Sa nomination, en mars 1942, comme sous-inspecteur à Dunkerque va faciliter son action en rendant plus faciles les déplacements en zone rattachée pour localiser et photographier les fortifications côtières allemandes. Il signale les grands travaux d’Eperlecques et les constructions spéciales allemandes, au réseau CENTURY. A partir de juillet 1942, il devient un des piliers du grand réseau belge ZERO FRANCE.
Régulièrement, Jean Delvallez apporte aide et soutien aux illégaux et réfractaires. Il s’efforce aussi de noyauter les organisations de Vichy en y plaçant des éléments acquis à la Résistance pour assurer l’ordre et le pouvoir civil au moment de la LIBERATION.
En 1943, la police allemande arrête de nombreux chefs-résistants, proches collaborateurs de Jean Delvallez sur qui l’étau se resserre. En septembre, son domicile est cerné par la Gestapo. Averti à temps, Jean évite de peu sa capture mais il doit abandonner ses fonctions et entrer dans la clandestinité. Il devient alors responsable départemental, puis régional en mars 1944, de la région A de l’OCM, couvrant une trentaine de départements. Il multiplie alors ses activités de renseignements et d’organisateur des réseaux dans des conditions de plus en plus difficiles.
Il aidera dès le premier numéro à la diffusion du journal clandestin La Voix du Nord créé par Natalis Dumez et Jules Noutour.
La Gestapo arrête Jean, à Paris, le 9 avril 1944. Incarcéré à Compiègne puis à Senlis, il est longuement et odieusement torturé, ne fournissant à ses bourreaux que son identité. Il tentera de s’évader sans cependant y parvenir.
Le 13 août 1944, face à l’avance des Alliés, les Allemands transfèrent les détenus à Bruxelles où il est incarcéré à la prison St Gilles, puis à Breendonk : le camp SS de Belgique. Condamné à mort, pour espionnage, il est transféré à Berlin, le 9 août 1944.
Enchaîné nuit et jour dans sa cellule à la prison de Brandenburg, il sera décapité le 20 novembre 1944.
Pour des raisons de secret, son corps est incinéré et les cendres placées dans une urne, comme celles de tous les autres condamnés, qu’une mission belge découvrira en septembre 1946.
La ville de Dunkerque et des communes proches telles Zuydcoote, Leffrinckoucke et Bray Dunes ont honoré Jean Delvallez en baptisant de son nom, des rues et des places publiques.
Il fut élevé au grade de Colonel, Croix de guerre avec Palme, Médaille de la Résistance, Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’Ordre de la Couronne belge.
Né le 01/06/1906 à Harnes (62)
– Colonel des F.F.I.
– Réseau Résistance Fer, centuri, voix du nord
– Classé « Nacht und Nebel »
- Interné à Bruxelles (Belgique) Saint-Gilles puis à Berlin et à Brandenburg,
- après jugement à été exécute le 20/11/1944
- Mort en déportation
- - Mort en déportation
- - Mort en déportation
- F.F.C., F.F.I., D.I.R. et R.I.F.
- Convoi du : 12/08/1944 au départ de Loos-lés-Lille (59) à destination de Bruxelles (Belgique) Saint-Gilles
Né le 1er juin 1906, rue André Déprez, orphelin de père tué au combat en 14/18, Jean, dès l’obtention du CEP va suivre les cours de l’école des Travaux Publics et entrer en 1924, à la Compagnie des Chemins de fer du Nord.
Son intelligence, son ardeur au travail et son sens du commandement lui permettent de gravir les échelons hiérarchiques jusqu’à sa promotion en 1939, comme contrôleur de l’exploitation ferroviaire à Lille.
En 1940, très impliqué dans l’action syndicale, ardent militant de la CFTC, il refuse l’Armistice et entre en contact avec le mouvement Voix du Nord puis l’OCM, mouvement de résistance non communiste.
Dès 1941, son activité attire l’attention de la Gestapo dont il déjouera longtemps poursuites et embûches. Il se spécialise dans la recherche du renseignement et l’organisation de la Résistance.
Il forme aussi des groupes de combat à travers la région et constitue les filières de rapatriement aux aviateurs alliés abattus.
Sa nomination, en mars 1942, comme sous-inspecteur à Dunkerque va faciliter son action en rendant plus faciles les déplacements en zone rattachée pour localiser et photographier les fortifications côtières allemandes. Il signale les grands travaux d’Eperlecques et les constructions spéciales allemandes, au réseau CENTURY. A partir de juillet 1942, il devient un des piliers du grand réseau belge ZERO FRANCE.
Régulièrement, Jean Delvallez apporte aide et soutien aux illégaux et réfractaires. Il s’efforce aussi de noyauter les organisations de Vichy en y plaçant des éléments acquis à la Résistance pour assurer l’ordre et le pouvoir civil au moment de la LIBERATION.
En 1943, la police allemande arrête de nombreux chefs-résistants, proches collaborateurs de Jean Delvallez sur qui l’étau se resserre. En septembre, son domicile est cerné par la Gestapo. Averti à temps, Jean évite de peu sa capture mais il doit abandonner ses fonctions et entrer dans la clandestinité. Il devient alors responsable départemental, puis régional en mars 1944, de la région A de l’OCM, couvrant une trentaine de départements. Il multiplie alors ses activités de renseignements et d’organisateur des réseaux dans des conditions de plus en plus difficiles.
Il aidera dès le premier numéro à la diffusion du journal clandestin La Voix du Nord créé par Natalis Dumez et Jules Noutour.
La Gestapo arrête Jean, à Paris, le 9 avril 1944. Incarcéré à Compiègne puis à Senlis, il est longuement et odieusement torturé, ne fournissant à ses bourreaux que son identité. Il tentera de s’évader sans cependant y parvenir.
Le 13 août 1944, face à l’avance des Alliés, les Allemands transfèrent les détenus à Bruxelles où il est incarcéré à la prison St Gilles, puis à Breendonk : le camp SS de Belgique. Condamné à mort, pour espionnage, il est transféré à Berlin, le 9 août 1944.
Enchaîné nuit et jour dans sa cellule à la prison de Brandenburg, il sera décapité le 20 novembre 1944.
Pour des raisons de secret, son corps est incinéré et les cendres placées dans une urne, comme celles de tous les autres condamnés, qu’une mission belge découvrira en septembre 1946.
La ville de Dunkerque et des communes proches telles Zuydcoote, Leffrinckoucke et Bray Dunes ont honoré Jean Delvallez en baptisant de son nom, des rues et des places publiques.
Il fut élevé au grade de Colonel, Croix de guerre avec Palme, Médaille de la Résistance, Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’Ordre de la Couronne belge.
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