GUSTAVE FERON un Philanthrope Dunkerquois.

M. GUSTAVE FÉRON
Né à Dunkerque en 1827
Décédé à Dunkerque le 18 novembre 1904 à Dunkerque.
Ses obsèques ont eu lieu en l'église  saint Éloi le 22 novembre 1904.

Négociant, ancien président du Tribunal de Commerce, consul de Grèce et du Brésil, officier du Sauveur de Grèce, chevalier de la Rose du Brésil, administrateur de la Banque de France,

Monsieur Gustave Féron fut un grand philanthrope de la classe nécessiteuse.
Issu d'une des plus anciennes et des plus honorables familles de Dunkerque, dont le nom avait déjà brillé par le passé.

Il est à l’origine :
- des hospices de Rosendaël/Dunkerque, (article dédié)
- de l’œuvre des vieux ménages,
- de La maternité Dunkerquoise
- de l'orphelinat des garçons et celui des filles.
- De la cité Gabrielle (article dédié)
- De la maison du marin (article dédié)
 

Il contribua au développement :
- des affaires maritimes
- De la Société de Secours mutuels de la ville de Dunkerque,
 

 Président de la chambre de commerce
M. Gustave Féron était tout naturellement désigné, en 1862 pour un siège au Tribunal de Commerce.
Juge titulaire en 1865, il était appelé en 1872, pour la première fois, à l'honneur de la présidence et pendant seize années, à intervalles successifs,
Ce fut en grande partie sous sa présidence, qu'à la suite de l'ouverture du canal de Suez, une perturbation considérable se produisit dans la situation économique et vint changer presque complètement la face des affaires maritimes ; de plus, l'agrandissement et l'amélioration du port de Dunkerque s'opéraient en même temps : toutes ces causes vinrent créer une situation nouvelle.

Les Hospices de Dunkerque
C'est en 1856 qu'il entra dans l'Administration des Hospices, et, du premier jour, il apporta à l'accomplissement de son mandat un dévouement sans bornes.
L'amélioration du sort des hospitalisés fut son perpétuel souci ; c'est ainsi que, comprenant que les vieillards et les incurables seraient, en dehors de la ville, dans un milieu plus sain et plus vivifiant, il songea à édifier l'établissement hospitalier de Rosendaël. D'accord avec ses collègues de la Commission administrative et l'Administration municipale, il fut décidé, sur sa proposition, de construire, sur un terrain appartenant aux hospices, un nouvel établissement. Il se démena pour mener à bien la réalisation du projet.
En 1892, les vieillards et les incurables étaient transférés à Rosendaël ;
Sous sa rigoureuse impulsion, les divers services de l’établissement s'amélioraient de jour en jour : à côté des bâtiments principaux s'élevaient bientôt l'orphelinat des garçons et celui des filles.

L'œuvre des « vieux ménages.
M. Féron fonda l'œuvre des « vieux ménages », qui    permit de ne pas séparer quelques couples d'hospitalisés qui, avant cette fondation, étaient obligés de vivre dans notre hospice, le mari d'un côté, la femme de l'autre, pour ne se retrouver qu'aux jours de sortie.

La cité Gabrielle les maisons ouvrières.
Mais l'intérêt qu'il portait à la classe ouvrière ne devait pas se cantonner dans les services hospitaliers ; c'est lui qui, le premier aborda la réalisation de l'idée si pratique, au point de vue de la solution du grand problème social des " maisons ouvrières. » Il fit construire la « cité Gabrielle », où des familles, même nombreuses, pouvaient se loger économiquement, en ayant à leur disposition un petit jardin.

La maison du marin.
Vint ensuite la « Maison du Marin », une de ses pensées les plus belles et les plus salutaires : cette œuvre, reconnue d'utilité publique en 1899, et si justement appréciée par le marin et par le commerce, est due entièrement à l'initiative et à la générosité de M. Gustave Féron.
C'est encore M. Féron qui fonda la « Maternité Dunkerquoise ; et ce n'est pas là un de ses moindres titres à la reconnaissance de ses concitoyens.

la Société de Secours mutuels de la ville de Dunkerque,
Il comprit vite qu'un des moyens les plus efficaces, pour diminuer le nombre de malheureux, était la mutualité.
Aussi M. Féron eut à cœur de développer les idées de cette institution alors presque méconnue, mais qui a pris, en quelques années, une importance considérable.
Il savait que la mutualité créait parmi ses adeptes un courant de sentiments fraternels qui élèvent l'âme et aident l'homme à mieux supporter les douleurs de la vie.
Il voulait donner aux travailleurs un bien-être moral et matériel qui peut être obtenu par l'union volontaire du travail et du capital, du travail représenté par les sociétaires participants qui savent prévoir et épargner, du capital représenté par les membres honoraires qui doivent à leurs concitoyens moins favorisés l'aide de généreuses souscriptions.
La Société de Secours mutuels de la ville de Dunkerque reçut donc de M.Feron un appui moral considérable et des dons importants. Grâce à sa générosité, de nouvelles pensions pour les vieillards purent être créées. Grâce à son zèle, de nombreux prosélytes augmentèrent le nombre des sociétaires.

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