LES PERSONNALITES HISTORIQUES: LOUIS ARMAND PAULMIER "LITHOGRAPHE"

Paulmier, Louis Armand

Né à Dunkerque en 1789
Décédé à Bruxelles le 30 mars 1827
Lithographe et graveur sur pierre d'origine française. ,il est un ancien élève du comte de Lasteyrie ;
tous les principaux lithographes de France se sont formés au comte de Lasteyrie; c'est chez lui qu’ ils se sont exercés; c'est avec son encre et son papier qu'ils ont fait leur apprentissage.
Du 22 juin 1820 au 11 avril 1826 , il réside à Paris, Rue du Mouton, n° 7 et prend un brevet d'importation de 5 ans pour un Nouveau genre de lithographie par le procédé du grattoir.
En 1821, il réalise la carte du plateau de Saint-Pierre d'après un dessin de Bory de Saint-Vincent.

À Bruxelles, (Adresse : Molenbeek, hors la Porte de Laeken, 23) il se rend célèbre par deux cartes typographiques chez Jobard en 1825. On voit   deux cartes topographiques exécutées par M. Paulmier, elles passeraient pour des chefs-d'œuvre de gravure; on disait naguère, la lithographie n'atteindra jamais la gravure, on est forcé de dire en les voyant ces deux pièces, la gravure atteindra-t-elle jamais la lithographie ? À partir du trait le plus imperceptible jusqu'au gros trait de l'encadrement tout y est ferme, pur, et, en même temps, moelleux et velouté. 

 Or, les meilleures gravures sur cuivre n'étant composée que de traits fins et gros, on doit en conclure qu'un artiste de talent produira avec 1/10 de temps et 1/100 de peines les mêmes effets par la lithographie que par la gravure.
Coéditeur avec Dupin de « Voyage en Grande-Bretagne », publiée par LA.Paulmier et Jobard, Bruxelles, à la lithographie royale, 1826.
Le travail de Paulmier est relevé par un des premiers important ouvrage de technique lithographique, celui de Chevallier et Langlumé 1858.
Louis Armand Paulmier, est mort accidentellement à Bruxelles le 30 mars 1827 , alors qu’il travaillait avec la Bri­gade de reconnaissance de l’État-major néerlandais, sous les ordres du colonel Van Gorkum.
Il s'était rendu célèbre par son talent pour l'exécution de cartes géographiques, qu'il gravait sur pierre, à l'aide d'un procédé particulier, pour lequel il avait obtenu un brevet d'invention.
En janvier 1827, il avait cédé à Jobard ses droits pour l'ouvrage de Dupin. 

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