LES CORSAIRES " Enfants de Dunkerque" Mort héroique de Jean Jacobsen

LA MORT HÉROÏQUE DE
 JEAN JACOBSEN 1595/1622  
  Jean Jacobsen 
Né en 1595
Décédé le 30 octobre 1622 
Il épousa le 30 janvier 1618 Marie Demeulenaere,
Ils eurent Laurence Jacobsen (1618/1676)
Jean Jacobsen, était fils de Michel Jacobsen, dit  « le Renard de la mer », et frère d'Agnès Jacobsen, grand-mère de Jean Bart,  
Il s'immortalisa par l'un des faits les plus tragiquement héroïques qui soient enregistrés dans les annales maritimes.
  Le 2 octobre 1622, à onze heures du soir, Jean Jacobsen, capitaine du vaisseau; de guerre espagnol, le Saint-Vincent, de cent quatre-vingts hommes, appareilla d'Ostende avec deux autres vaisseaux commandés, l'un par l'amiral Pedro de la Plesa, l'autre par le capitaine Juan Garcia (Ostende était alors, aussi bien que Dunkerque, sous la domination de l'Espagne).
Quelques heures après, le Saint-Vincent était poursuivi et environné par neuf vaisseaux de guerre hollandais
Les deux autres vaisseaux espagnols, au lieu de secourir le Saint- Vincent, forcèrent de voiles et mirent le cap à l'est pour échapper à la poursuite.
Jean Jacobsen, furieusement canonné par ses ennemis, fait ranger son équipage sur le pont, et, le sabre à la main, le harangue et lui fait jurer de se battre jusqu'au dernier soupir et de sacrifier sa vie pour le service de Dieu et du roi.
Aussitôt, virant de bord, il chasse sur l'ennemi, donne ses deux bordées, puis aborde le hollandais le plus proche, qu'il coule  après quelques moments de résistance.
Les huit autres hollandais furieux redoublent leur feu, désagrègent entièrement le Saint- Vincent et mettent hors de combat plus de la moitié de son monde.
Jean Jacobsen, debout sur la dunette, ne cesse d'exciter les hommes qui lui restent.
 Le dénouement de ce terrible drame devenait de plus en plus imminent ; il y avait treize heures que durait ce combat inégal. Déjà le pont du Saint-Vincent était presque dégarni de son équipage; le vaisseau, dont l'arrière était tout brisé de coups de canon, se trouvait plein d'eau. Un instant encore, et la défense allait devenir impossible, d'autant plus que les ennemis venaient d'être rejoints par d’autres vaisseaux.
 Le Saint-Vincent est abordé de tous côtés, et les Hollandais s'élancent furieux sur son pont avec des cris effroyables. Il était deux heures de l’après midi.
Vingt-cinq matelots, affriandés par le quartier promis, sautent sur l'un des vaisseaux hollandais et se rendent : huit autres, poussés par le même motif, sautent sur un autre. Jean Jacobsen reste seul avec dix ou douze hommes sur son bord.
Le sabre à la main, il se jette avec ses compagnons sur les Hollandais qui sautent à son bord de tous côtés, et en fait un grand carnage. Enfin, à bout de forces, blessé et  voyant son bord rempli de Hollandais, il met le feu aux poudres (il était quatre heures et demie], et saute avec son vaisseau.
Plus de soixante Hollandais sautèrent avec l'héroïque Jacobsen.
 Ce combat héroïque coûta plus de quatre cents hommes aux Hollandais; en outre, deux de leurs navires furent coulés à fond, et les autres mis en fort mauvais état.
 Les trente-trois hommes qui s'étaient rendus sur la foi de la promesse de quartier, que les Hollandais leur avait faite, furent pendus malgré cette promesse.  

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