Dunkerque 1000 ans de fortifications
DUNKERQUE 1000 ans de fortifications.
Dunkerque de par sa situation géographique et par le dessin du
littoral fut toujours très convoitée par les puissances étrangères.
Française depuis LOUIS XIV elle fut avant cela Bourguignonne, Hollandaise, Espagnole, Anglaise.
Notre héros national fut
Français à la naissance (1650), puis Espagnol (1652), puis Anglais
(1658) et enfin Français (1662) par le rachat de la ville aux Anglais
par Louis XIV. Jean Bart a alors 12 ans.
Ci-dessus une carte de ce que pouvait être la région à l’époque.
La chapelle de St-Eloi fut édifiée :
1. A proximité des petits cours d'eau douce qui venaient de la direction de Bergues.
2. Sur la rive droite d'un petit havre naturel où les bâteaux de pêche s'échouaient et se remettaient facilement à flot.
3. Devant un canal naturel de 4 à 5 kilomètres de longueur, de 2 à 4 cents mètres de largeur, le canal de la fosse de Mardyck. Ce canal marin envahi par les eaux à chaque flux de la mer puis asséché à chaque reflux était constamment approvisionné de coquillages et de petits poissons.
4. A l'abri d'un banc de sable, le banc Schurken qui bordait du côté de la mer le canal de la fosse de Mardyck. Le Schurken il se découvrait de dix pieds d'eau à marée basse et se recouvrait de six pieds d'eau à marée haute. Il protégeait le petit havre contre les fureurs de la haute mer comme il. le protégera plus tard contre les entreprises d'une flotte ennemie.
La chapelle de St-Eloi fut édifiée :
1. A proximité des petits cours d'eau douce qui venaient de la direction de Bergues.
2. Sur la rive droite d'un petit havre naturel où les bâteaux de pêche s'échouaient et se remettaient facilement à flot.
3. Devant un canal naturel de 4 à 5 kilomètres de longueur, de 2 à 4 cents mètres de largeur, le canal de la fosse de Mardyck. Ce canal marin envahi par les eaux à chaque flux de la mer puis asséché à chaque reflux était constamment approvisionné de coquillages et de petits poissons.
4. A l'abri d'un banc de sable, le banc Schurken qui bordait du côté de la mer le canal de la fosse de Mardyck. Le Schurken il se découvrait de dix pieds d'eau à marée basse et se recouvrait de six pieds d'eau à marée haute. Il protégeait le petit havre contre les fureurs de la haute mer comme il. le protégera plus tard contre les entreprises d'une flotte ennemie.
En
960, Le comte de Flandre Baudouin III fit entourer Dunkerque, qui avait
déjà une certaine importance, d'une muraille flanquée de tours, et les
habitants, protégés par cette première enceinte commencèrent à se
livrer au commerce.
Ils approfondirent le port et le rendirent « si commode » que, dès 1170, il pouvait recevoir des vaisseaux de guerre; ils établirent des chantiers de construction et acquirent, comme constructeurs maritimes, une réputation telle que Philippe d'Alsace, avant de partir pour la terre sainte, fit préparer et équiper à Dunkerque une partie des navires qui devaient transporter ses troupes.
Ils approfondirent le port et le rendirent « si commode » que, dès 1170, il pouvait recevoir des vaisseaux de guerre; ils établirent des chantiers de construction et acquirent, comme constructeurs maritimes, une réputation telle que Philippe d'Alsace, avant de partir pour la terre sainte, fit préparer et équiper à Dunkerque une partie des navires qui devaient transporter ses troupes.
En
1322 Sous la domination des comtes des Flandres le comte Robert de
Cassel améliora les fortifications de Dunkerque, y fit construire un
château, et creuser un fossé autour des remparts donnant sur les terres.
Ci-contre une carte pouvant représenter Dunkerque à l’époque.
En 1325, les Flamands, révoltés contre leur comte, s'étant emparés de Dunkerque qui ne s'était pas associée à leur révolte, saccagèrent la ville, renversèrent la plus grande partie de ses murailles et démolirent entièrement le château que Robert y avait fait construire. En 1400, il ne restait que des ruines de la première enceinte et de l'église qui avait été élevée à l'emplacement de la chapelle bâtie par saint Éloi. Ce fut alors que Robert, seigneur de Dunkerque sous l'autorité de Philippe-le-Hardi, fit rétablir les murailles de la ville, et, pour se procurer les fonds nécessaires, frappa d'un droit les produits de la pêche et diverses marchandises. Ce droit, bien qu'onéreux à leur commerce, fut acquitté avec empressement par les Dunkerquois heureux de voir se relever leurs murailles, à l'abri desquelles ils pourraient affronter désormais ceux qui les avaient détruites;
En 1406 La nouvelle enceinte fut terminée,; elle était protégée par un fossé plein d'eau, et munie de vingt-huit tours, dont une, la tour du Leughenaer, située dans le prolongement de l'axe du chenal.
En 1440, en remplacement de la première église démolie, fut construite une nouvelle église dans l'intérieur de la ville, à l'emplacement qu'occupe aujourd'hui l'église paroissiale de Saint-Eloi; cette église fit corps avec la tour qui avait été construite quelques années auparavant et qui lui servit de clocher.
En 1476, elle perfectionna son carillon déjà célèbre
En 1559 La paix de Cateau-Cambresis, signée entre la France et l’Espagne, permit à Dunkerque de se relever de ses ruines. Pour aider à cette restauration, Philippe II confirma les anciens privilèges de la ville et lui en concéda de nouveaux.
Du consentement unanime de tous les pécheurs, le filet saint fut imposé de nouveau.
« Parmi les filets que chaque pêcheur jetait à la mer, il y en avait un que l'on appelait le filet saint. Tout le poisson qu'on y prenait était vendu au profit de l'église. Ce filet saint, impôt-volontaire et depuis longtemps improductif, devint obligatoire en 1559 »;
C'est par l'hôpital, les fortifications, l'hôtel de ville que les travaux commencèrent; l'impôt du filet saint fut consacré à la restauration de l'église, qui ne fut entièrement terminée qu'en 1567. En 1622 Il y avait alors à l'ouest du chenal, entre la plage et le banc le plus rapproché, une passe profonde, nommée le canal de la fosse de Mardyck, qui avait son entrée à cinq kilomètres de Dunkerque, et qui débouchait dans le chenal à l'extrémité de la jetée ouest, Pour protéger l'entrée de cette passe, les Espagnols construisirent le fort Mardyck, ouvrage considérable relié, par une estacade, avec un fort à la mer nommé le fort de bois.
Ci-contre une carte pouvant représenter Dunkerque à l’époque.
En 1325, les Flamands, révoltés contre leur comte, s'étant emparés de Dunkerque qui ne s'était pas associée à leur révolte, saccagèrent la ville, renversèrent la plus grande partie de ses murailles et démolirent entièrement le château que Robert y avait fait construire. En 1400, il ne restait que des ruines de la première enceinte et de l'église qui avait été élevée à l'emplacement de la chapelle bâtie par saint Éloi. Ce fut alors que Robert, seigneur de Dunkerque sous l'autorité de Philippe-le-Hardi, fit rétablir les murailles de la ville, et, pour se procurer les fonds nécessaires, frappa d'un droit les produits de la pêche et diverses marchandises. Ce droit, bien qu'onéreux à leur commerce, fut acquitté avec empressement par les Dunkerquois heureux de voir se relever leurs murailles, à l'abri desquelles ils pourraient affronter désormais ceux qui les avaient détruites;
En 1406 La nouvelle enceinte fut terminée,; elle était protégée par un fossé plein d'eau, et munie de vingt-huit tours, dont une, la tour du Leughenaer, située dans le prolongement de l'axe du chenal.
En 1440, en remplacement de la première église démolie, fut construite une nouvelle église dans l'intérieur de la ville, à l'emplacement qu'occupe aujourd'hui l'église paroissiale de Saint-Eloi; cette église fit corps avec la tour qui avait été construite quelques années auparavant et qui lui servit de clocher.
En 1476, elle perfectionna son carillon déjà célèbre
En 1559 La paix de Cateau-Cambresis, signée entre la France et l’Espagne, permit à Dunkerque de se relever de ses ruines. Pour aider à cette restauration, Philippe II confirma les anciens privilèges de la ville et lui en concéda de nouveaux.
Du consentement unanime de tous les pécheurs, le filet saint fut imposé de nouveau.
« Parmi les filets que chaque pêcheur jetait à la mer, il y en avait un que l'on appelait le filet saint. Tout le poisson qu'on y prenait était vendu au profit de l'église. Ce filet saint, impôt-volontaire et depuis longtemps improductif, devint obligatoire en 1559 »;
C'est par l'hôpital, les fortifications, l'hôtel de ville que les travaux commencèrent; l'impôt du filet saint fut consacré à la restauration de l'église, qui ne fut entièrement terminée qu'en 1567. En 1622 Il y avait alors à l'ouest du chenal, entre la plage et le banc le plus rapproché, une passe profonde, nommée le canal de la fosse de Mardyck, qui avait son entrée à cinq kilomètres de Dunkerque, et qui débouchait dans le chenal à l'extrémité de la jetée ouest, Pour protéger l'entrée de cette passe, les Espagnols construisirent le fort Mardyck, ouvrage considérable relié, par une estacade, avec un fort à la mer nommé le fort de bois.
En
1640 la population se trouvant trop resserrée dans son enceinte, on
l'enveloppa de nouvelles fortifications consistant en douze fronts
bastionnés, avec quelques demi-lunes, le tout en terre et à larges
fossés pleins d'eau. On construisit en outre, à l'est du chenal, un
ouvrage à cornes revêtu en maçonnerie. La ville alors se composa de deux
parties :l'ancienne ville, comprise dans les anciennes fortifications
qui étaient conservées commue retranchement intérieur, et la nouvelle
ville située entre les deux enceintes.En 1643, on reconstruisit l'hôtel
de ville, qu'un incendie avait détruit l'année précédente.,
En 1644 fut construit, sur la rive gauche du port le fort Léon, du
nom du gouverneur (Espagnol) de Dunkerque, dom Pedro de Léon.
En 1658 Cromwell voulut s’établir à Dunkerque. Il projeta d'importants travaux aux fortifications; ces projets, que la mort l'empêcha d'accomplir, furent entrepris par Charles II; le corps de place fut amélioré. De nombreux ouvrages extérieurs furent établis en avant du point par où la ville avait été prise. Un avant-fossé fut creusé au pied des glacis. Enfin, une citadelle fut commencée à l'ouest du port, à l'emplacement de l'ancien fort Léon et une double couronne à l'est pour renforcer ce front Dès 1662 Louis XIV fit exécuter les travaux immenses au moyen desquels il voulait rendre cette place imprenable. Il la visita seize fois en peu d'années; aidé des conseils de Vauban, il donna une irrésistible impulsion à tout ce qui se fit de grand dans le pays, et ce ne fut pas une des moindres gloires du grand roi d'avoir compris et réalisé les idées du grand ingénieur. Pour que ces projets grandioses pussent être terminés en peu d'années, il fit camper sous Dunkerque une armée de 30,000 hommes se relayant au travail par escouades de 10 000 hommes chacune.D'abord, on revêtit le corps de place, et on le couvrit d'ouvrages extérieurs également revêtus. On enveloppa le tout d'un chemin-couvert général. On établit un avant-chemin-couvert et un avant-fossé dans toute la partie comprise entre la mer et le canal de Furnes. — On éleva, à droite du canal de Bergues, le fort Louis et le fort Français, destinés à relier Bergues et Dunkerque, dont l'ensemble pouvait désormais être considéré comme ne formant qu'une seule place. — Enfin on construisit les belles casernes de Sainte-Barbe, de la Comédie et du Hâvre.
On travailla alors à fortifier le port : d'abord on prolongea le chenal à travers le banc Schurken, et on le protégea par deux jetées de 4,200 mètres de longueur, séparées par un intervalle de 100 mètres.
En 1662 Le château Vert à l’extrémité de la jet-ée est achevé,
Il était en bois sur pilotis,
Il était armé de 30 canons
En 1662 Le château de Bonne Espérance à l’extrémité de la jetée ouest
Il était en bois sur pilotis
Il était armé de 30 canons
En 1658 Cromwell voulut s’établir à Dunkerque. Il projeta d'importants travaux aux fortifications; ces projets, que la mort l'empêcha d'accomplir, furent entrepris par Charles II; le corps de place fut amélioré. De nombreux ouvrages extérieurs furent établis en avant du point par où la ville avait été prise. Un avant-fossé fut creusé au pied des glacis. Enfin, une citadelle fut commencée à l'ouest du port, à l'emplacement de l'ancien fort Léon et une double couronne à l'est pour renforcer ce front Dès 1662 Louis XIV fit exécuter les travaux immenses au moyen desquels il voulait rendre cette place imprenable. Il la visita seize fois en peu d'années; aidé des conseils de Vauban, il donna une irrésistible impulsion à tout ce qui se fit de grand dans le pays, et ce ne fut pas une des moindres gloires du grand roi d'avoir compris et réalisé les idées du grand ingénieur. Pour que ces projets grandioses pussent être terminés en peu d'années, il fit camper sous Dunkerque une armée de 30,000 hommes se relayant au travail par escouades de 10 000 hommes chacune.D'abord, on revêtit le corps de place, et on le couvrit d'ouvrages extérieurs également revêtus. On enveloppa le tout d'un chemin-couvert général. On établit un avant-chemin-couvert et un avant-fossé dans toute la partie comprise entre la mer et le canal de Furnes. — On éleva, à droite du canal de Bergues, le fort Louis et le fort Français, destinés à relier Bergues et Dunkerque, dont l'ensemble pouvait désormais être considéré comme ne formant qu'une seule place. — Enfin on construisit les belles casernes de Sainte-Barbe, de la Comédie et du Hâvre.
On travailla alors à fortifier le port : d'abord on prolongea le chenal à travers le banc Schurken, et on le protégea par deux jetées de 4,200 mètres de longueur, séparées par un intervalle de 100 mètres.
En 1662 Le château Vert à l’extrémité de la jet-ée est achevé,
Il était en bois sur pilotis,
Il était armé de 30 canons
En 1662 Le château de Bonne Espérance à l’extrémité de la jetée ouest
Il était en bois sur pilotis
Il était armé de 30 canons
En 1663 fut entreprise la citadelle dont les anglais avait commencée en 1662 la construction sur l'emplacement du fort Léon des espagnols.
Elle fut terminée en 1665.
Le
fort Louis et le fort Français sur la rive droite du canal de Bergues,
furent élevés en même temps afin de ne former en quelque sorte qu'une
seule place de Bergues et de Dunkerque.
1683 Le fort Risban (construction débutée en 1679)
A l’ouest des jetées
Construit tout en maçonnerie comprenant de belles casernes, une vaste citerne des magasins pour les munitions de guerre, de bouche et les autres commodités propre à une garnison.
On communiquait de la ville en parcourant la jetée jusqu'au pont de bois qui en défendait l'entrée. L’on pouvait mettre en batterie sur son rempart jusqu’à quarante-six pièces de canon, disposées sur trois alignements à cause de la forme triangulaire qu'avait ce fort.
C’est sur les ruines de ce fort que fut construit le phare. 1689 le Fort Gaillard ou château
Construit en bois relié à la jetée est à laquelle il communiquait par un petit pont. Ce château de figure rectangulaire pouvait contenir douze pièces de canon dont une partie défendait l'accès de la jetée adjacente et l'autre croisait avec le feu qui partait de la gorge du fort Blanc, ce qui renforce cette partie.
1689 La batterie de revers
De l’autre côté du chenal presque en vis-à-vis du château précédent était encore un fort de maçonnerie appelé la batterie de revers parce ce fort était disposé de façon que son artillerie qui pouvait monter à seize pièces de canon, prenait de revers sur le gros risban sur l’esplanade de la citadelle et sur l'entrée du havre
Si l’on ajoute à tous les canons de ces forts ceux qui pouvaient partir de la nombreuse artillerie placée sur le rempart de la citadelle et sur au du bastion 35 L’entrée du port de Dunkerque se trouvait défendue par plus de 150 pièces en batterie.
1701 le fort blanc
A l’est des jetées était le fort blanc qu'on appelait le petit Risban parce qu'il avait les mêmes propriétés que le précédent. Il était aussi de maçonnerie et avait l'avantage par sa position non seulement d'éloigner le bombardement mais encore de défendre du côté de la terre l'accès du front de la plage appelée l'esplanade de Nieuport et par conséquent de battre tout ce qui aurait voulu paraître sur l'Estran. Son rempart pouvait contenir vingt pièces de canon.
A l’ouest des jetées
Construit tout en maçonnerie comprenant de belles casernes, une vaste citerne des magasins pour les munitions de guerre, de bouche et les autres commodités propre à une garnison.
On communiquait de la ville en parcourant la jetée jusqu'au pont de bois qui en défendait l'entrée. L’on pouvait mettre en batterie sur son rempart jusqu’à quarante-six pièces de canon, disposées sur trois alignements à cause de la forme triangulaire qu'avait ce fort.
C’est sur les ruines de ce fort que fut construit le phare. 1689 le Fort Gaillard ou château
Construit en bois relié à la jetée est à laquelle il communiquait par un petit pont. Ce château de figure rectangulaire pouvait contenir douze pièces de canon dont une partie défendait l'accès de la jetée adjacente et l'autre croisait avec le feu qui partait de la gorge du fort Blanc, ce qui renforce cette partie.
1689 La batterie de revers
De l’autre côté du chenal presque en vis-à-vis du château précédent était encore un fort de maçonnerie appelé la batterie de revers parce ce fort était disposé de façon que son artillerie qui pouvait monter à seize pièces de canon, prenait de revers sur le gros risban sur l’esplanade de la citadelle et sur l'entrée du havre
Si l’on ajoute à tous les canons de ces forts ceux qui pouvaient partir de la nombreuse artillerie placée sur le rempart de la citadelle et sur au du bastion 35 L’entrée du port de Dunkerque se trouvait défendue par plus de 150 pièces en batterie.
1693 |
1701 le fort blanc
A l’est des jetées était le fort blanc qu'on appelait le petit Risban parce qu'il avait les mêmes propriétés que le précédent. Il était aussi de maçonnerie et avait l'avantage par sa position non seulement d'éloigner le bombardement mais encore de défendre du côté de la terre l'accès du front de la plage appelée l'esplanade de Nieuport et par conséquent de battre tout ce qui aurait voulu paraître sur l'Estran. Son rempart pouvait contenir vingt pièces de canon.
1709 Construction de la lunette de Nieuport
1711 Construction de la lunette de Gravelines La protection de la ville en 1713 avant le traité d’utrecht.La situation de Dunkerque en 1714 Après le traité d’Utrecht Dans le port la lettre « A » indique l’endroit des batardeaux placée par les Anglais.
1711 Construction de la lunette de Gravelines La protection de la ville en 1713 avant le traité d’utrecht.La situation de Dunkerque en 1714 Après le traité d’Utrecht Dans le port la lettre « A » indique l’endroit des batardeaux placée par les Anglais.
En 1741, sur les ruines de l'ancien Risban, est élevée une batterie de 24 pièces, elle pouvait contenir 700 hommes.
En même temps, sont construites quatre autres batteries à l’Est du chenal sur l’estran.
3 prennent le nom des régiments qui les édifient :
Batteries : de Bourgogne de 10 pièces, de Santerre de 18 pièces et d’Angoumois de 18 pièces.
Elles sont reliées à la terre par une estacade.
La quatrième batterie est située sur la plage. En1742, fut réalisé durant l’été, le camp retranché de Rosendaël. Ces retranchements sont revêtus de gazon, bien fraisés et pallissadés, les fossés sont pleins d'eaux et les redoutes en charpente sont élevées sur une herme.
Une palissades inclinée est construite sur l’estran pour éviter le contournement à marée basse.
Ce retranchement complète celui réalisé au sud de Dunkerque en 1706 par Vauban.
En 1748 ayant établi que les fortifications de Dunkerque resteraient dans l'état où elles étaient du côté de terre, mais que le côté de la mer serait remis sur le pied des anciens traités, on démolit les quatre nouvelles batteries qui avaient été faites à droite du chenal, ainsi que celle du fort Risban. En 1763 à la fin des hostilités, Dunkerque eut, pour la troisième fois, la douleur de voir des commissaires anglais venir présider à la ruine de son port : Non-seulement les batteries à la mer furent rasées; mais on pratiqua, dans les jetées, de larges coupures, par lesquelles les sables envahirent le chenal ; le bassin de la marine et son écluse furent démolis jusque dans leurs fondations;En 1766, tous les travaux de destruction étaient à peu près terminés; mais pour détruire plus complètement le port, on fit des coupées dans les jetées, larges de 50 toises, afin que le sable en prenant le niveau de l'estran vint combler le chenal et le rendre impraticable. En 1778 Au commencement de la guerre d'Amérique , les commissaires Anglais ayant enfin reçu l'ordre de sortir de Dunkerque, on rétablit aussitôt la batterie du côté de l'ancien Risban et on construisit de nouvelles batteries de côte à à Zuydcoote, à Leffrinckhoucke et à l'ancien fort Blanc, à l'est de la rade; on travailla en même tems à remettre en état les ouvrages du côté de terre.
Enfin, le glorieux traité de paix de 1783 vint affranchir Dunkerque du joug que lui avait imposé la vengeance anglaise pendant un espace de 7o ans.
Les fortifications de la place restèrent dans l'état où les avait laissées le traité de paix de 1783, jusqu'au commencement de 1792. Mais son extrême faiblesse et sa proximité du théâtre de la guerre l'exposant alors aux premières attaques des armées ennemies, on songea à renforcer les parties Les plus exposées de son enceinte et à faire les travaux de défense les plus urgents. 1803, le 2 juillet le Premier Consul vint à Dunkerque; le 8, des ordres étaient donnés pour le curement des canaux et du port et pour l'amélioration du chenal et des jetées.
La bataille de Trafalgar mit fin à tous les projets. Plus aucun travail ne vint améliorer ses jetées ni remédier aux ensablements qui se manifestaient de plus en plus.
En 1820, 1821 et 1822 des travaux intérieurs pour le port furent entrepris, et c'est en 1822 qu'on construisit une estacade en forme de jetée coffrée à l'extrémité Ouest du chenal.Après 1870 la France fera de Dunkerque le grand port commercial du Nord.
Au
XXème siècle Les deux guerres et l’urbanisation qui en découla ont
complètement fait disparaitre toutes traces de ces remparts vieux de
presque 1000 ans.
En même temps, sont construites quatre autres batteries à l’Est du chenal sur l’estran.
3 prennent le nom des régiments qui les édifient :
Batteries : de Bourgogne de 10 pièces, de Santerre de 18 pièces et d’Angoumois de 18 pièces.
Elles sont reliées à la terre par une estacade.
La quatrième batterie est située sur la plage. En1742, fut réalisé durant l’été, le camp retranché de Rosendaël. Ces retranchements sont revêtus de gazon, bien fraisés et pallissadés, les fossés sont pleins d'eaux et les redoutes en charpente sont élevées sur une herme.
Une palissades inclinée est construite sur l’estran pour éviter le contournement à marée basse.
Ce retranchement complète celui réalisé au sud de Dunkerque en 1706 par Vauban.
En 1748 ayant établi que les fortifications de Dunkerque resteraient dans l'état où elles étaient du côté de terre, mais que le côté de la mer serait remis sur le pied des anciens traités, on démolit les quatre nouvelles batteries qui avaient été faites à droite du chenal, ainsi que celle du fort Risban. En 1763 à la fin des hostilités, Dunkerque eut, pour la troisième fois, la douleur de voir des commissaires anglais venir présider à la ruine de son port : Non-seulement les batteries à la mer furent rasées; mais on pratiqua, dans les jetées, de larges coupures, par lesquelles les sables envahirent le chenal ; le bassin de la marine et son écluse furent démolis jusque dans leurs fondations;En 1766, tous les travaux de destruction étaient à peu près terminés; mais pour détruire plus complètement le port, on fit des coupées dans les jetées, larges de 50 toises, afin que le sable en prenant le niveau de l'estran vint combler le chenal et le rendre impraticable. En 1778 Au commencement de la guerre d'Amérique , les commissaires Anglais ayant enfin reçu l'ordre de sortir de Dunkerque, on rétablit aussitôt la batterie du côté de l'ancien Risban et on construisit de nouvelles batteries de côte à à Zuydcoote, à Leffrinckhoucke et à l'ancien fort Blanc, à l'est de la rade; on travailla en même tems à remettre en état les ouvrages du côté de terre.
Enfin, le glorieux traité de paix de 1783 vint affranchir Dunkerque du joug que lui avait imposé la vengeance anglaise pendant un espace de 7o ans.
Les fortifications de la place restèrent dans l'état où les avait laissées le traité de paix de 1783, jusqu'au commencement de 1792. Mais son extrême faiblesse et sa proximité du théâtre de la guerre l'exposant alors aux premières attaques des armées ennemies, on songea à renforcer les parties Les plus exposées de son enceinte et à faire les travaux de défense les plus urgents. 1803, le 2 juillet le Premier Consul vint à Dunkerque; le 8, des ordres étaient donnés pour le curement des canaux et du port et pour l'amélioration du chenal et des jetées.
La bataille de Trafalgar mit fin à tous les projets. Plus aucun travail ne vint améliorer ses jetées ni remédier aux ensablements qui se manifestaient de plus en plus.
En 1820, 1821 et 1822 des travaux intérieurs pour le port furent entrepris, et c'est en 1822 qu'on construisit une estacade en forme de jetée coffrée à l'extrémité Ouest du chenal.Après 1870 la France fera de Dunkerque le grand port commercial du Nord.
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1893 |
1922 |