HISTOIRE DE PETITE SYNTHE: Les origines de Petite-Synthe
Bien peu de localités ont subi autant de transformations que Petite Synthe.
En effet, à mesure que le génie de l'homme faisait en cet endroit une nouvelle conquête sur la mer, soit en aplanissant des dunes pour les livrer à la culture, soit en comblant les criques (article dédié) ou en construisant des digues, pour s'opposer aux envahissements des eaux, des parties de son territoire lui furent enlevées : les unes vinrent agrandir la ville de Dunkerque, les autres furent annexées aux communes de Mardyck, de Grande-Synthe et permirent la création de Fort Mardyck et de Saint Pol sur mer.
Dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, à l'époque où de missionnaires vinrent évangéliser le pays qu'on nomme de nos jours la Flandre, et qui s'appelait alors la Morinie, il ne se trouvait aucune localité dénommée le long du littoral de la mer entre Zuydcoote et Mardyck.
Les rares habitants qui construisaient leurs cabanes sur les éminences, près de la côte, vivaient isolés.
C'étaient, en général, de pauvres pêcheurs, quelques uns cependant pratiquaient l'industrie du saunier, ainsi que le prouve le nom de salines, conservé aux relais de mer avoisinant Dunkerque, et faisant partie du territoire de la commune.
Il ne leur fallait, pour leur pêche, ni barques, ni canots. A marée basse, ils tendaient leurs filets et douze heures après, ils faisaient la récolte des poissons que la mer, en se retirant, avait laissés captifs.
Jusqu'à cette même époque, au moment du flux, la mer inondait une partie du pays, car il n'existait aucune écluse, et les dunes étaient les digues naturelles qui mettaient seules obstacle à l'envahissement des flots.
Les eaux pluviales, trop abondantes pour être absorbées par le sol, suivaient les inclinaisons du terrain et creusaient les cours d'eau. C'est ainsi que se formèrent le Nordgracht et le Bietvliet (qui deviendra le canal de Bourbourg).
Au milieu du 7e siècle, plusieurs monastères s'établirent dans la Morinie, et les habitants convertis au christianisme, dont les mœurs s'étaient adoucies avec la civilisation, aidèrent les moines dans leurs travaux de culture, de défrichement et d'irrigation.
Des bourgs, des villages, des hameaux se formèrent, le commerce et l'industrie prirent un certain développement.
Vers l'an 800, Mardyck était une ville très florissante.
A cinq kilomètres à l'Est de cette place, se trouvait, une croix dite de la fontaine à l'eau fébrifuge ; il s'y faisait un pèlerinage très renommé. Cet endroit a toujours fait partie du territoire de Petite-Synthe.
Ce pèlerinage qui attirait sans cesse de ce côté une multitude d'étrangers et certain nombre, d'entre eux se fixèrent en ces lieux. Ainsi se forma un hameau.
En 1038, Mardyck était en si bonne voie de progrès, qu'elle attirait plus que jamais une masse incalculable d'étrangers affluant de toutes parts, non-seulement dans ses murs par l'heureuse prospérité de la ville et de son port, mais encore dans son voisinage à cause du saint pèlerinage qui y était établi à un endroit nommé Sanctum ou Sinthonis. (voir article dédié au Cruys-Bellaert)
Par suite de cet état de choses, un démembrement du territoire de Mardyck s'effectua.
Entre autres paroisses, on créa le village de Sinthonis ou Synthe.
Le nom de Cruys-Bellaert a été conservé à la section A de la commune de Petite-Synthe.
Une charte datée du jour de la Pentecôte de l'année 1067, donnée par Baudouin V, porte concession à l'abbaye de St-Winoc à Bergues, des salines de Synthe, si elles venaient à être défrichées et à s'accroître par le retrait de la mer, et des terrains avoisinants qui pourraient se rencontrer à défricher par l'écoulement des eaux de la mer.
En effet, à mesure que le génie de l'homme faisait en cet endroit une nouvelle conquête sur la mer, soit en aplanissant des dunes pour les livrer à la culture, soit en comblant les criques (article dédié) ou en construisant des digues, pour s'opposer aux envahissements des eaux, des parties de son territoire lui furent enlevées : les unes vinrent agrandir la ville de Dunkerque, les autres furent annexées aux communes de Mardyck, de Grande-Synthe et permirent la création de Fort Mardyck et de Saint Pol sur mer.
Dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, à l'époque où de missionnaires vinrent évangéliser le pays qu'on nomme de nos jours la Flandre, et qui s'appelait alors la Morinie, il ne se trouvait aucune localité dénommée le long du littoral de la mer entre Zuydcoote et Mardyck.
Les rares habitants qui construisaient leurs cabanes sur les éminences, près de la côte, vivaient isolés.
C'étaient, en général, de pauvres pêcheurs, quelques uns cependant pratiquaient l'industrie du saunier, ainsi que le prouve le nom de salines, conservé aux relais de mer avoisinant Dunkerque, et faisant partie du territoire de la commune.
Il ne leur fallait, pour leur pêche, ni barques, ni canots. A marée basse, ils tendaient leurs filets et douze heures après, ils faisaient la récolte des poissons que la mer, en se retirant, avait laissés captifs.
Jusqu'à cette même époque, au moment du flux, la mer inondait une partie du pays, car il n'existait aucune écluse, et les dunes étaient les digues naturelles qui mettaient seules obstacle à l'envahissement des flots.
Les eaux pluviales, trop abondantes pour être absorbées par le sol, suivaient les inclinaisons du terrain et creusaient les cours d'eau. C'est ainsi que se formèrent le Nordgracht et le Bietvliet (qui deviendra le canal de Bourbourg).
Au milieu du 7e siècle, plusieurs monastères s'établirent dans la Morinie, et les habitants convertis au christianisme, dont les mœurs s'étaient adoucies avec la civilisation, aidèrent les moines dans leurs travaux de culture, de défrichement et d'irrigation.
Des bourgs, des villages, des hameaux se formèrent, le commerce et l'industrie prirent un certain développement.
Vers l'an 800, Mardyck était une ville très florissante.
A cinq kilomètres à l'Est de cette place, se trouvait, une croix dite de la fontaine à l'eau fébrifuge ; il s'y faisait un pèlerinage très renommé. Cet endroit a toujours fait partie du territoire de Petite-Synthe.
Ce pèlerinage qui attirait sans cesse de ce côté une multitude d'étrangers et certain nombre, d'entre eux se fixèrent en ces lieux. Ainsi se forma un hameau.
En 1038, Mardyck était en si bonne voie de progrès, qu'elle attirait plus que jamais une masse incalculable d'étrangers affluant de toutes parts, non-seulement dans ses murs par l'heureuse prospérité de la ville et de son port, mais encore dans son voisinage à cause du saint pèlerinage qui y était établi à un endroit nommé Sanctum ou Sinthonis. (voir article dédié au Cruys-Bellaert)
Par suite de cet état de choses, un démembrement du territoire de Mardyck s'effectua.
Entre autres paroisses, on créa le village de Sinthonis ou Synthe.
Le nom de Cruys-Bellaert a été conservé à la section A de la commune de Petite-Synthe.
Une charte datée du jour de la Pentecôte de l'année 1067, donnée par Baudouin V, porte concession à l'abbaye de St-Winoc à Bergues, des salines de Synthe, si elles venaient à être défrichées et à s'accroître par le retrait de la mer, et des terrains avoisinants qui pourraient se rencontrer à défricher par l'écoulement des eaux de la mer.
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