HISTOIRE DE PETITE SYNTHE : CHRONOLOGIE HISTORIQUE.
Chronologie historique de Petite Synthe
En 1268 création du village de Petite-Synthe. (voir article dédié)
En 1383, l'armée anglaise ayant saccagé Mardyck pilla Dunkerque et se livra sur le territoire de Petite-Synthe un terrible combat aux Flamands (voir article dédié) auxquels s'étaient joints les chevaliers de Bourbourg, de Bergues, de Nieuport, de Poperinge et de Furnes. Ceux-ci, malgré leur valeur, furent défaits et plus de 9 000 Flamands restèrent sur le champ de bataille.
En 1419 La digue du comte Jean de Namur étant presque entièrement détruite, Jean sans-Peur la fit relever. C'était un bienfait pour les cultivateurs qui eurent plusieurs fois à souffrir des dégâts ruineux par suite du débordement des eaux. (Le chemin de Dunkerque à Gravelines suivait cette digue qui existait encore sur cette carte de 1721).
En 1469, Un recensement le désignant sous le nom de Sintene-Cappelle comptant 23 feux, pour 103 habitants.
Grande-Synthe y figure sous le nom de Sintene-Groot Minister; il compte 47 feux ou 211 habitants.
La paroisse de Petite-Synthe dépendait du décanat de Bourbourg, pour le spirituel, et de la châtellenie de Bergues, pour le temporel.
La langue flamande était seule parlée dans la commune.
En 1529 Petite Synthe est espagnole (paix de Cambrai entre François 1er et Charles Quint).
En 1558 les habitants de Petite-Synthe eurent beaucoup à souffrir du passage des troupes françaises sous les ordres du Maréchal de Thermes qui prit Dunkerque, livra cette ville au pillage et incendia ses principaux monuments, mais qui fut ensuite défait à Gravelines.
Mardyck fut également dévasté et une partie de ses habitants quittèrent ces lieux de désolation pour s'établir plus loin, ce qui accrut beaucoup la population de Petite-Synthe.
La 1ère église du village fut construite au XVIéme siècle.
En 1622, le Roi d'Espagne chargea l'ingénieur Jean Gamel d'établir le fort dont il avait conçu l'idée et établi les plans.
Dans l'exécution de ce projet, le Roi avait en vue la défense du port et de la place de Dunkerque.
On choisit pour emplacement les dunes sises à cinq kilomètres Ouest de Dunkerque, sur le territoire de Petite-Synthe.
Le nom de fort de Mardyck ( voir l’article dédié ) lui fut probablement conservé parce qu'il était destiné à remplacer l'ancien fort construit par les Romains, près de cette ville.
Le Fort de Bois ( Voir article dédié)
Un fort de bois bâti sur pilotis pour garder le canal qui formait le long de la côte une suite immédiate de la fosse de Mardyck, et par lequel Dunkerque et Mardyck avaient une communication maritime sûre, commode et facile. Ce fort de bois se trouvait continuellement entouré d'eau, étant placé dans les limites de la laisse de la basse mer.
» Le fort de terre était lié au fort de bois par une communication couverte en gros pilots qu'interrompait un pont-levis qui en empêchait l'entrée du côté de l'Estran. Cette communication formait une véritable estacade que la mer entourait dans le flux.
En 1629, 1645, 1646, 1652, 1657, la commune de Petite-Synthe devait, à son grand détriment, voir se renouveler des attaques sur son territoire, pour reconquérir les Forts considéraient comme la clef de Dunkerque
Pendant le peu de répit que leur laissaient les guerres, les habitants de Petite-Synthe travaillaient sans relâche à perfectionner leurs procédés de culture et Petite-Synthe poursuivit sa marche ascendante; dans deux siècles elle s'était accrue de 300 habitants.
En 1658 Bataille des Dunes, par suite du traité de Paris conclu entre la France et l'Angleterre, Dunkerque, le Fort-Mardyck et tout le territoire de Petite-Synthe furent cédés aux Anglais.
Les habitants eurent beaucoup à souffrir de la garnison anglaise qui les mit à contribution.
En 1658 Louis XIV contacte une maladie à Petite Synthe
En 1662, par suite du rachat de Dunkerque, Petite Synthe fit retour à la France.
Depuis ce moment rien n'arrêta plus sa prospérité.
En 1673 Louis XIV, ayant considérablement agrandi les fortifications de Dunkerque, jugea le fort de Mardyck inutile; il le fit démolir, ne laissant que le fort en bois.
Ainsi disparut, après une existence de quarante-trois ans, cette redoutable citadelle, témoin de tant de combats.
En 1670, Louis XIV conçut le projet de former une colonie de marins à l'endroit même où avait existé le fameux fort de Mardyck. Le hameau des matelots pêcheurs. (Voit l’article dédié)
La tranquillité dont jouissait la commune de Petite-Synthe ne fit qu'accroître son bien-être et augmenter sa population.
Bien des endroits encore incultes furent défrichés, les criques ou mares furent comblées, des fossés creusés pour l'écoulement des eaux et l'irrigation des terres.
Cette prospérité se maintint jusqu'en 1712, époque à laquelle, par suite du traité d'Utrecht, le démantèlement des fortifications et le comblement du port de Dunkerque furent ordonnés.
L'anéantissement de leur port dut arrêter le commerce des Dunkerquois, et causer un grand préjudice à toute la contrée.
Les alarmes furent bien plus grandes encore lorsqu'on comprit que les eaux n'auraient plus aucun écoulement vers la mer, et que le pays allait être exposé à de fréquentes inondations.
En 1678 début de la transformation du Riet-Vliet en canal « de Bourbourg » qui relie Aa à Dunkerque il est la limite sud de Petite Synthe.
En 1686 Le canal de Bourbourg est terminé.
En 1698 démolition du fort de bois.
En 1714 pour remédier à la destruction du port de Dunkerque, on conçut l'idée de creuser, sur la commune de Petite-Synthe, un nouveau port qui communiquerait à Dunkerque par un large canal. (Voir article dédié)
En 1715 le 6 février les écluses étaient en état de recevoir les eaux du pays.
En 1715 Revendications de la Ville de Bergues sur le port de Petite-Synthe.
En 1717 Par suite du traité de la Haye, on démolit entièrement la grande écluse et on réduisit à 16 pieds la largeur de la petite.
Le port de Petite-Synthe n'existait plus. La chasse des eaux par la petite écluse étant trop faible pour maintenir la profondeur du chenal, celui-ci s'ensabla.
Cette circonstance eut pour cause que la population diminua pendant dix ans : en 1718, elle était de 664 habitants, tandis qu'en 1729 on n'en comptait plus que 588.
A cette époque on désigna pour limite Occidentale de Petite-Synthe le Coxfortstraete et la rue de l'Amirauté ou du Corps-de-Garde. Cette dernière divisait le hameau des matelots pêcheurs en deux parties dont l'une était administrée par Grande-Synthe et l'autre par Petite-Synthe.
En 1732 La rue à travers le sable qui sortait de la porte du Dornégat pour se rendre de Dunkerque à Gravelines, était en si mauvais état qu'on conçut, le projet de construire une chaussée empierrée longeant le canal de Mardick jusqu'à son coude, et passant ensuite à 250 mètres au Nord du clocher de Petite-Synthe. Ce projet vit le jour en 1785.
En 1733 elle est de 644 habitants.
En 1743 elle est de 789 habitants.
Une autre cause encore de cette augmentation de la population de la commune, c'est la mise en culture des dunes et des relais de mer, par la construction des digues d'enclôture.
La première de ces digues remonte à 1777. Elle a pour auteur M. Pollet, qui était entrepreneur à Dunkerque.
La ferme dite des criques date à peu près de la même époque.
1735 naissance à Petite Synthe de Jacques Cornil Petilion Poète flamand.
1770 Jean Baptiste VITSE est nommé curé au village.
En 1785, on commença le pavement du chemin empierré, et en deux ans la route était achevée jusqu'à la hauteur de Grande-Synthe. Ce fut un événement heureux pour Petite-Synthe.
A partir de ce moment les maisonnettes en torchis couvertes en chaume, qui entouraient le cimetière, disparurent peu à peu. Le centre du village se transporta le long de la belle chaussée où l'on vit s'élever des habitations plus modernes, construites
en briques et couvertes en tuiles.
En 1786 ouverture le la route nationale de Dunkerque à Calais
En 1790, la France fut divisée en départements, arrondissements, cantons et communes. Petite-Synthe fut classé dans le canton Ouest de Dunkerque. L'année suivante, on détacha une partie de son territoire pour l'annexer au hameau des matelots pêcheurs qu'on érigea en commune sous le nom de Fort-Mardyck. La nouvelle commune n'exista que neuf ans; on supprima son administration et son territoire fut ajouté à celui de Mardyck.
On organisa une justice de paix rurale et le citoyen Foutrein, cultivateur à Grande-Synthe, fut nommé juge.
Pendant le règne de la terreur, la paroisse avait pour curé un nommé Vitse. Celui-ci prêta le serment craque, bénit l'arbre de la liberté et put continuer assez longtemps son ministère.
L'église de Petite-Synthe ne fut fermée que pendant quatorze mois.
En 1801, le tribunal rural fut supprimé et depuis cette époque la commune relève de la justice de paix du canton Ouest de Dunkerque.
En 1821, le gouvernement alloua une somme de trois millions pour la construction d'un bassin de chasses, à l'Est du port de Dunkerque, sur le territoire de Petite-Synthe.
L'étendue de ce bassin est de trente-deux hectares.
En 1828, Fut établi le cadastre et qui divise le territoire en quatre sections :
La section Â, appelée Cruys-Bellaert, comprise entre la route nationale n° 40, le chemin vicinal QuaedeStraete, le chemin vicinal de Mardick et le chemin Coxfortstraete;
La section B, dite Tornégat, limitée par la route nationale, Dunkerque, la mer, le chemin Quaede-Straete et le watergand des Salines ;
La section C ou du Blanckaert, bornée par la route nationale, le canal de Bourbourg et le chemin QuaedeStraete ;
La section D, appelée Basroch, comprise entre la route nationale, la Quaede-Straete, le canal de Bourbourg et le Coxfortstraete.
C'est à partir de 1830 que l'on songea sérieusement à mettre en culture les dunes, à enlever, par le moyen d'un endiguement, une partie du domaine de la mer. Le génie de l'homme transforma une plaine stérile, des monticules de sable, en des champs on ne peut plus fertiles.
Parmi les hommes ayant le plus contribué à la prospérité, il faut citer MM. Bourdon, Standaert, qui ont construit les digues ; MM. Hubert et Monier, qui ont aplani les dunes pour les livrer à la culture.
En 1830 une partie de Fort Mardyck est de nouveau administré par Petite Synthe et ceci jusqu‘en 1868 ou elle sera érigée définitivement en commune.
En 1836 le 23 juin bénédiction du calvaire adossé contre le pignon de la nef nord de l’église.
En 1836, la population s'éleva à 1531 habitants. Cet accroissement prodigieux de la population de Petite-Synthe est dû en partie à son voisinage de Dunkerque. Les grands établissements industriels mus par la vapeur, exigeant un nombreux personnel, ne trouvent pas facilement des emplacements convenables dans l'intérieur des villes fortifiées, ce qui les oblige à s'établir dans les banlieues.
En 1842 M. le curé Delaetre construit le premier pont à curé
En 1842, Petite-Synthe fut doté d'une nouvelle école mixte et d'une salle pour les archives de la Mairie et les réunions du Conseil municipal.
En 1843, on établit sur le territoire de la commune, dans le voisinage du bassin, un phare de premier ordre.
En 1846, la population était de 1877 habitants
En 1850 La ville de Dunkerque acquiert le hameau du Phare.
En 1851 Dunkerque a englobé dans ses nouvelles fortifications une partie du territoire de Petite Synthe.
En 1854 L’administration Religeuse du hameau du Phare sera confié à la paroisse Saint Jean Baptiste
En 1855 création de la fabrique de chicorée DONCK ET CIE
En1856 création de la raffinerie Trystram et Crujeot.
En 1856, Petite Synthe compte 2019 habitants
En 1860 on construisit une école spéciale pour les filles.
La digue la plus avancée ne date que de cette l'année.
Par suite de ces travaux, trois cents hectares de terre ont été rendus à la culture. Ils forment ce que l'on appelle les grandes et les petites salines.
C'est à Monsier Hubert (1801/1866, il fut maire de Petite Synthe) que l'on doit le défrichement de la plus grande partie des dunes comprises entre le chemin de Dunkerque à Mardyck et la mer. Il a non-seulement établi dans ces lieux, pour ainsi dire déserts, hantés par des essaims de lapins de garenne, une ferme modèle, mais il a favorisé aux ouvriers qui voulaient s'établir dans le voisinage, le moyen de se procurer une maison avec jardin en morcelant ses terres et en les louant par bail emphytéotique, avec obligation de bâtir.
La famille Monier, agit de la même manière, et sur la vaste propriété autrefois inculte, qu'elle possède à St-Pol, plus de cent habitations se sont élevées en moins de dix ans. Le Tornegat le Dornêgat ou D'Horne-gat, comme on l'appelait au 18 siècle, se métamorphosa totalement, et vint augmenter la population du hameau de St-Pol.
En 1861 création de la Scierie Trystram.
En 1862 début d’exploitation de la ferme des Salines dite "des Polders".
En 1866 Petite Synthe compte 2895 habitants.
En 1866 Création de la filature de Petite-Synthe Fondée par deux beaux-frères, Léonce Debacker et Alfred Pauwels, (elle fermera en 1972).
En 1867/1869, Mme veuve Hubert-Boulenger fit construire une magnifique église au centre du hameau de St-Pol. ( premier curé Auguste Evrard)
En 1868 création au hameau de Saint Pol de la première école par les soins du curé Delaeter et du maire de la commune Alex Capron.
En 1868, Fort Mardyck redevient une commune indépendante par décret impérial du 12 Février 1967, est le restera.
En 1869 création de chantiers de construction de péniches sur le canal de Mardyck.
En 1870 le 19 février le hameau de saint Pol devient Paroisse
Par actes notariés en date du 16 Juin 1870 et 18 Juillet de la même année, Mme veuve Hubert a fait donation à la paroisse de St-Pol de l'église et du presbytère.
1871 création de l'école des garçons du hameau de Saint Pol
En 1871 le 21 aout Ouverture aux enterrements du cimetière de Saint Pol.
En 1871 création de l’usine chicorée Hostens reprise Par A. Courcot en 1939.
En 1872 la population est de 1872 habitants.
C'est vraisemblablement à cette période que fut créée la cité Canis.(du nom du donateur des terrains). Entre la filature Debaeker et Pauwels et l'usine à Chicorée Kostens.
En 1872 Le curé de la paroisse de Saint Pol prend possession du nouveau presbytère que Mme Hubert à fait construire.
En 1873 Mme Hubert fait construire au hameau l'école des filles.
En 1877 le 27 septembre le hameau de saint Pol devient commune de Saint Pol sur mer.
En 1882 création de la Raffinerie de Soufre "Koch et Reis"
En 1884 l’église saint Nicolas est construite au bord de la route nationale, Le centre du village se déplace donc.
En 1885 Construction d’une Mairie école.
1887 Terrible Explosion à Petite-Synthe, dans la Raffinerie de pétrole de M. Trystram,
l'usine contenant de grandes quantités de barils de pétrole, de graines oléagineuses et d'autres matières inflammables, la fabrique a été entièrement détruite. Sept ouvriers ont été transportés à l'hôpital de Dunkerque dans un état désespéré.
Un ouvrier nommé Kemp n'a pas été retrouvé.
1888 ouverture de l'école libre la Providence, au 10 rue de la perche.
En 1892 le 20 septembre le nouveau pont à curé fut inauguré.
Dans ces années le village se scinde progressivement en deux. Le village et le hameau du banc vert aux portes d’un Dunkerque en plein développement, et dont la population progresse très rapidement.
Le nom du hameau "Banc vert" provient certainement de l'ancien digue (figurant sur cette carte de 1700) qui était recouverte d'herbe et qui à l'origine se situait à la sortie de Dunkerque.
En 1892 Création de La raffinerie de souffre Koche et Reis.
En 1893 le calvaire fut rebâti.
En 1896 Construction du presbytère
En 1898 Construction de l'école des filles.
le 3 aout un violent incendie se déclare dans la raffinerie de pétrole de Petite-Synthe plus de 15 réservoirs ont brulés provoquant de violentes explosions et semant la panique chez les habitants et faisant une victime.
En Mai 1900 Création d'une école à la cité Canis.
Plan cadastral 1899 |
En 1902 Les sœurs de la providence de Lille rejoignent Petite-Synthe.
En 1903 Création de l’institut médical au château de Petite-Synthe par le docteur Dewèvre.
En 1903 le 9 juillet pour se rendre en visite au sanatorium de Saint Pol le président Loubet arrive en gare de Petite-Synthe sur son parcours 6 arcs de triomphe: à l'entrée de Petite-Synthe, sur la route de Calais, chemin des jardiniers, Avenue des la République, 2 au sanatorium.
En 1906 Inauguration d’une église au « banc vert » l’église saint Antoine (voir article dédié) Projet datant de 1898.
En 1906 la population du village est de 1760 habitants celle du banc Vert de 2143.
En 1908 Fin de la construction du fort de Petite-Synthe.
En 1912 Création de l’usine sécherie de chicorée Canis-Fréres elle cessera son activité en 1955
1915 ce fut au tour de la chapelle du chruys-bellaert d’être reconstruite.
En 1916 création de aérodrome de Petite-Synthe Français puis britannique pour la 1ere guerre mondiale.
En 1919 l’Entreprise Carel et Fouché entreprend la création d’une usine à Petite-Synthe pour la fabrication de matériels ferroviaires (de la Micheline aux wagons de grand confort) cette usine donnera naissance pour le logement de ses ouvriers à la cités des deux Synthe l’usine fermera ses portes en 1971. (photo de l’usine et de la cité de part et d’autre de la Coxfordstreate)
En 1920 Installation de l’usine de conserves Breuzin.
En 1923 le Docteur Dewevre alors maire de Petite Synthe fait ériger le monument aux morts.
En 1924 Il crée la première ligne de bus petite-synthe Dunkerque via la cité Canis.
En 1934 Le château de Petite Synthe revendu abrita successivement la maison de repos de la Caisse d’assurances sociales « Le Travail », des jeunes réfugiés espagnols au cours de la guerre d’Espagne, et, en mars 1940, un hôpital militaire français.
En 1936 Construction de réseaux de distribution d'énergie électrique.
En 1944 en juin Monsieur Achille Pérès Adjoint au maire accusé d'avoir tiré des coup de révolver est envoyé à Buckenwald.
En 1944 en Septembre le Château sera détruit par l’armée allemande qui l’occupait depuis juin 1940.
En 1944 début octobre durant une trêve les Petite-Synthois évacuent en même temps que les habitants de la région la poche de Dunkerque par le Pont du GrandMillebrugghe.
En 1944 en novembre: le 7 destruction du quartier des 4 chemins, le 9 destruction du quartier du lapin blanc, le 11 destruction de l'église. le 19 un violent tir d'artillerie se déclenche sur Petite-Synthe.
En 1944 en décembre les allemands brulent tous les baraquements de l'impasse Ardeans et font sauter de nombreuses maisons.
En 1944/1945 Monsieur Albert Barbary fit preuve d'un grand dévouement envers les habitants de Petite-Synthe qui n'avaient pas voulu évacuer et qui furent internés par la suite dans un camp à Saint Pol sur mer.
En 1945 les allemands incendient le teillage de lin ainsi que de nombreuses maisons.
En 1939 Petite-Synthe comptait 1746 maisons, après la guerre l'on faisait état de 418 maisons complétement sinistrées, 768 sinistrées à 50%, 381 de 10 à 50%. Durant cette période 58 civils perdirent la vie et il y eut 117 blessés.
1946 Des logements provisoires! Chalets américains et baraquements sont installés sur la commune.
Baptême de la cloche en 1949 |
En 1946 les offices religieux ont lieu dans un préfabriqué type baraquement jusqu’en 1962.
Une mairie provisoire avec salle des fêtes est édifiée rue Jacques Pitilion.
1946 le docteur Pierre BERNARD et son épouse commencèrent un travail de réadaptation sociale dans une ancienne brasserie à Petite-Synthe qui donna ensuite naissance à l’Église Protestante Évangélique dans des locaux aménagés à l'Arc en Ciel.
1946 Juillet la commune reçoit de sa marraine la république de Saint-Domingue une aide en vêtements, chaussures sucre.... mais cette aide est égale à 1/10 de l'envoi effectué en octobre 1945 par la république de Saint Domingue et distribuée par le directeur de l'Entraide Française de Dunkerque d'une façon très personnelle, embarras du maire pour répartir cette aide entre ses 5500 administrés.
1950 Dès les années 50 une piste cyclable prenait naissance au pont à Curé pour se terminer à la limite Petite Synthe Dunkerque.
A cette époque l'Abbé Agez vicaire du village organisé un patronage le jeudi et pendant les vacances pour les jeunes de la paroisse avec énormément d’activités .
Il créa également une troupe théâtrale qui donna de très nombreuses représentations.
Nous lui devons également une kermesse patronale annuelle à la fin des activités du "patro"
La reconstruction du village est dû en grande partie dès le début des années 50 à l'entreprise TAFANI.
En 1954 Création par le docteur Bernard d'un établissement destiné a accueillir les personnes dépendantes de l'alcool.
En 1956 première bande des pécheurs.( après la création de la société philanthropique des Snus-treraers, l'effigie ci-dessus date de cette époque et fut réalisée par les employés municipaux)
En 1957 démolition de l’école pasteur.
En 1958 Construction du collège du Torpilleur premier collège mixte.
En 1958 novembre pose de la première pierre de la nouvelle église saint Nicolas.
En 1962 Inaugura de la nouvelle église.
En 1971 Fermeture de la filiale de l'entreprise Carel et Fouché créée à Petite Synthe en 1919.
En 1972 la commune de Petite-Synthe devient un quartier de Dunkerque.
En 1974 La biscuiterie Louis Preneel «La Dunkerquoise » s’installe au village.
Le nom des rues modifié en 1972 Les Couleurs de Petite-Synthe
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